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mardi 16 septembre 2008

Danemark - Copenhague (Osterport, Ny Havn, Tivoli)


Nous nous réveillons vers 8h. Le petit déjeuner de l'hôtel est sympa: des sandwichs de différentes sortes emballés dans de petites poches en papier, de la salade fruits coupée en morceaux minuscules et servie dans des verres, et puis surtout du vrai thé vert japonais en vrac! Par contre, je ne raffole pas des fauteuils bas et des tables minuscules sur lesquelles il faut se pencher façon Quasimodo pour manger à peu près proprement.

Nous remontons dans la chambre pour un interlude classé X fort satisfaisant. Lorsque nous redescendons, douchés, habillés et un sourire béat aux lèvres, nous apprenons qu'une autre de nos chambres favorites est libre pour ce soir, et que le ménage y ayant déjà été fait, nous pouvons avoir les clés tout de suite! Nous montons donc nos bagages dans la 502, baptisée "Royal wedding collages". Chambre sous les toits, murs dans les tons verts et blanc, voile en tulle drapé autour du lit et bergère peu confortable mais très photogénique. Nous en profiterons plus tard. Pour l'instant, direction la station Norreport, où nous devons prendre le S-Tog jusqu'à Osterport.

Sans doute flottons-nous encore sur notre petit nuage, car lorsqu'un train se présente au moment où nous débouchons sur le quai, nous montons dedans sans nous poser de questions. C'est cinq secondes plus tard que je réalise: "Tu as composté les tickets?" "Non". Nous rebroussons chemin en courant. Les portes se referment alors que Chouchou est descendu sur le quai et moi toujours à l'intérieur du wagon. Je lui fais signe qu'on se retrouve à la station suivante (qui est aussi notre destination). Par chance, je ne tombe pas sur des contrôleurs pendant ce bref voyage, et Chouchou me rejoint quelques minutes plus tard.

Le ciel est un peu gris ce matin. Nous marchons un petit moment pour atteindre le bord de l'eau et la fameuse petite sirène. Qui me fait à peu près le même effet que le Mont Rushmore: je la voyais plus grande. Et plantée à l'entrée du port plutôt qu'à cinquante centimètres du bord de l'eau. Malgré les touristes agglutinés autour, nous réussissons à faire pas mal de photos, notamment avec Régis. On doit nous prendre pour des illuminés, mais nous avons l'habitude.

Comme le métro ne passe pas dans les parages et que nous n'avons pas de plan des bus, nous nous dirigeons à pied vers Ny Havn ("Nouveau Port"). Les parages ne sont pas hyper riants ni animés; nous sommes dans la partie industrielle du port puis, dès que nous nous écartons des quais, dans un quartier probablement administratif. En passant près du palais d'Amalienborg, nous tombons par pur hasard sur la relève de la garde. Nous nous joignons à la foule pour y assister, mais au bout de plusieurs minutes pendant lesquelles il ne s'est rien passé ou presque, nous finissions par nous lasser. Quelques imbéciles tourmentent un jeune garde censé rester parfaitement immobile pour tenter de lui arracher une réaction. Ca m'énerve. Du coup, je n'essaie pas de m'approcher pour le photographier avec Régis à côté.

Ny Havn est une image de carte postale avec ses façades colorées et ses terrasses de restaurant alignées sur tout un côté. Après l'avoir photographié sous tous les angles, nous épluchons les cartes en anglais pour trouver un endroit où manger: nous approchons de midi et demie et comme nous avons beaucoup marché, le petit dej' nous paraît déjà loin! Nous finissons attablés, Chouchou devant un club sandwich et moi devant une sorte d'assiette dégustation danoise. Ce n'est ni mauvais ni transcendant; je voudrais juste savoir pourquoi ils mettent de la sauce au curry avec tous les plats. En dessert, par contre, nous nous partageons un gâteau aux noix délicieux.

Nous retournons, toujours à pied, vers l'hôtel de ville en passant par les petites rues commerçantes en dessous de Stroget. Notre prochaine étape: la visite du Dansk Design Center, autrement dit, le Centre du Design Danois. Nous sommes étonnés de payer nos entrées demi-tarif. Puis nous nous apercevons que la moitié des expositions seulement sont disponibles, les deux grandes salles du rez-de-chaussée étant actuellement en travaux. Dommage: ce que nous voyons nous plaît énormément et nous laisse un goût de trop peu. Au sous-sol, deux longues vitrines bordant un couloir mal éclairé abritent des objets dont le design est devenu iconique - on y trouve même une poupée Barbie et des Lego! En face, dans une salle aux murs nus, une table est couverte de flacons, de bricks ou de paquets en carton blanc portant une simple inscription en lettres noires ("good vibes", "up and downs", "stress killers") qui invite le visiteur à réfléchir sur sa façon de consommer. Au premier étage, une exposition temporaire présente des emballages de produits alimentaires écolo-minimalistes et un meveilleux display holographique accompagné d'une voix qui explique, en anglais, comment les entreprises et les particuliers peuvent minimiser leur impact sur l'environnement. Une simplicité très étudiée, une pureté jamais ennuyeuse, un naturel reposant: telles semblent être les caractéristiques du design scandinave.

Malheureusement, pendant notre visite au DDC, il s'est mis à pleuvoir. Nous contournons le Tivoli à pied dans l'idée d'explorer Istedgade, l'avenue chaude peu à peu grignotée par les boutiques de jeunes designers selon notre guide. Mais après l'avoir parcourue sur quelques centaines de mètres, nous avons essentiellement vu des vitrines pleines de sextoys de plus mauvais goût les uns que les autres. Grognon, je réclame à faire demi-tour. Sur le chemin de l'hôtel, nous trouvons un cybercafé dans lequel nous nous réfugions pour consulter nos mails et, avec un peu de chance, attendre la fin de l'averse. Nous y restons une demi-heure, et il pleut toujours lorsque nous ressortons. Grmbl. Quand je pense que dans les cartes postales rédigées ce midi, je vantais le beau temps de Copenhague!

Une petite pause dans notre jolie chambre nous permet de reposer nos jambes. Le ciel une fois dégagé, nous retournons au Tivoli. Ce soir, nous avons l'intention de tester les manèges repérés hier. Nous commençons par les balançoires suspendues qui montent haut, haut, haut... Un petit moment d'angoisse pendant l'ascension, vite oublié dès que les sièges se mettent à tourner. Malgré le froid, la sensation de voler (ou presque) au-dessus des toits est extrêmement grisante. A côté de ça, évidemment, la "petite grande roue" et ses nacelles en forme de montgolfière n'offrent guère de sensations - mais tout de même une jolie vue sur le parc dont les lumières s'allument avec l'approche de la nuit. Nous faisons un tour au pays des contes d'Andersen, un manège dont ont dû s'inspirer le Peter Pan et le It's a small world de Disneyland. J'en avais oublié tout un tas, et les commentaires en anglais me remémorent à quel point l'univers de cet auteur était cruel. Dernière attraction du jour: le Daemon, un grand huit à sept boucles dans lequel je refuse de monter avec Chouchou, craignant les à-coups dans la nuque. Lui, en revanche, redescend enchanté.

L'estomac dans les talons, nous nous dirigeons vers Wagamama où, après une courte attente, on nous place à l'extrémité d'une grande table commune. Ce n'est pas le genre de choses dont je raffole, mais la cuisine - du japonais louchant un tantinet sur la world fusion - est fantastiquement bonne. Nous partageons un saumon teriyaki délicieux et une immense soupe dans laquelle nagent tofu, viande, crevettes et légumes. Je suis par contre très déçue d'apprendre que les jolis T-shirts rouges "Wagamama Tivoli" portés par les serveuses sont en rupture de stock. D'un autre côté, je collectionne déjà les T-shirts HRC; ce n'est peut-être pas la peine de me lancer dans une deuxième quête internationale du même style.

Nous avions envisagé de refaire un tour sur les manèges du Tivoli après manger, mais nous sommes crevés et il fait vraiment froid. De retour à l'hôtel, nous allumons la télé et tombons sur l'épisode final de "A shot at love with Tila Tequila", sorte de Greg le Millionnaire où le coeur à conquérir est celui d'une ex-star du porno bisexuelle. Il ne reste qu'un candidat garçon et une candidate fille en lice. Le premier est mignon et a l'air d'un parfait petit con. La seconde a un physique androgyne et est touchante de sincérité. Bien entendu, Tila part avec le bogoss: d'après mon expérience personnelle et mes observations, les bis couchent aussi bien avec des garçons qu'avec des filles mais finissent en général par former un couple hétéro. Bref.

Avant de m'endormir, je feuillette le sublime "Goddess guide" acheté hier chez Urban Outfitters. J'ai la surprise d'y trouver une double page consacré à l'anthologie de sacs à main de Nathalie Lecroc, qui avait fait le portrait de mon Sequoïa gris en... 1999, je pense. Je suis contente d'apprendre qu'elle a poursuivi son projet au-delà des 100 sacs initialement prévus, et qu'elle devrait bientôt publier un recueil de ses aquarelles.

lundi 24 septembre 2007

Japon - Yokohama (Minatomirai, Chukagai)

Pour notre dernière journée au Japon, nous avons décidé de visiter Yokohama, plus grand port du Japon et seconde agglomération par la taille après Tokyo à laquelle elle est quasiment collée. 45 minutes de JR Yamanote jusqu’à Shinagawa, puis à peu près autant de JR Keihin-Tohôku et nous voici à Sakuragichô. Nous émergeons du métro au pied de la Landmark Tower, plus haute tour du Japon. Le temps est très gris même s’il ne pleut pas, et le port voisin paraît bien triste avec ses cargos cernés par des skyscrappers aux formes plus ou moins étranges.
Nous commençons par une visite au Hard Rock Café situé dans l’immeuble voisin de Queen’s Square. A la boutique, je trouve un très joli sweat noir avec manches et capuche en tricot, plus de petits T-shirts adorables pour mes neveux. Hawk peste parce que les gilets homme sont trop molletonnés pour lui, mais sur mes conseils, il prend tout de même un chouette T-shirt (noir, sobre, avec le nom écrit en lettres de cuir brun). Nous passons ensuite dans le resto voisin. La musique est fort juste comme il faut et toujours aussi excellente – je découvre la reprise de « Another brick in the wall » faite par Korn, et j’adore ! Hawk prend un BBQ bacon cheeseburger et moi des blackened chicken pasta. Tout très bon comme d’hab, et à peine moins de 5000 yens avec les boissons.
Nous prenons le métro local Minatomirai pour nous rendre, trois stations plus loin, dans le célèbre quartier chinois (Chukagai = Chinatown), un des rares du pays. J’espère y trouver de grands bols en céramique style grès pour ramener à Bruxelles, mais le seul magasin de vaisselle que nous croisons ne vend pas ce type de modèle. En fait, 90% des commerces sont des restaurants. (Comment des gens qui ont l’air de vouer une telle passion à la nourriture parviennent-ils à rester si minces ? La vie est vraiment injuste.) Parmi les 10% autres, je déniche une boutique de jouets vintage dans laquelle figure, ô surprise, le plus grand nombre de Blythe 12 pouces différentes que j’aie vu depuis notre arrivée ici. Mais bon, mon shopping poupées est terminé. A signaler également, un Panda World : centre commercial sur 8 étages dédié, comme son nom l’indique, à la vente d’objets à l’effigie du panda et à… de nombreux restaurants où j’espère qu’on ne sert que du porc et du poulet ; ainsi que le Kantei-byo, un temple bien kitsch et bien criard situé juste en face.
Nous reprenons le métro dans le sens inverse et après un petit cafouillage dû à la confusion entre deux stations, nous ressortons dans Queen’s Square. Nous nous aventurons dans le mini parc d’attractions qui borde le port. Outre une grande roue beaucoup moins jolie que celle d’Odaiba, le manège principal est un grand huit rose dont la méga descente plonge dans un bassin et passe sous terre. C’est assez tentant mais quelques gouttes de pluie me dissuadent de faire un tour dedans. Entre le temps maussade et le fait que nous sommes en semaine, l’endroit est presque désert, limite lugubre. Mais je ne déteste pas cette atmosphère décalée.
En rebroussant chemin vers la Landmark Tower, nous faisons un arrêt chez Uniqlo, sorte de Gap japonais, pour de rapides achats fringues basiques avec nos derniers yens. Puis nous montons jusqu’à l’observatoire du 69ème étage (un chiffre de bon augure) en empruntant l’ascenseur le plus rapide du Japon : 40 secondes à peine pour arriver en haut. La nuit est en train de tomber, les lumières s’allument, et on réalise à quel point cette métropole est immense : d’un bout à l’autre de l’horizon, côté terre, il n’y a pas une seule tache obscure. Curieusement, très peu de voitures circulent sur les voies rapides. L’ensemble dégage une impression à la Ghost in the Shell, comme fait remarquer Hawk. Nous nous asseyons au bar, face au panorama que nous contemplons un long moment, chacun perdu dans ses pensées. Nous faisons un mini-point du voyage qui s’achève. Je sens que Hawk est un peu déprimé par la fin de ces vacances ; moi, comme d’habitude, je pense déjà à la suite de nos aventures.
Retour sur Tokyo. Après avoir déposé nos courses au ryokan, nous filons au bar à sushi d’hier soir. Cette fois, je fais un vrai repas. Bon OK, je triche un peu : je ne mange que des sushi de crevettes cuites ou en tempura, plus deux de poisson rôti au chalumeau. (Plus courageux que moi, Hawk tente le pouple cru et semble même trouver ça assez bon.) Mais j’aime bien, et j’aime encore plus l’atmosphère typiquement japonaise du lieu. Un bon moyen de clore ce séjour.
Dernier refaisage de valises. Une tentative pour les soulever me plonge dans un stress intense : à vue de nez, je dirais que la mienne fait 27 kilos et celle de Hawk 32. Pour 20 kilos autorisés par personne, avec généralement une tolérance jusqu’à 25. Si on doit payer le supplément, on va vraiment être mal ! Du coup, le câlin du dernier soir passe à l’as malgré les tentatives insistantes et peu subtiles (mais rigolotes) de mon compagnon de chambre.

samedi 16 juin 2007

USA - Buena Park (Californie)

Deux heures de route sans histoire entre San Diego et Buena Park, dans la banlieue de Los Angeles.
La visite de Knott's Berry Farm commence pour nous par un tour de Ghostrider. Vu de l’extérieur, ce rollercoaster immense et tout en bois n’a pas l’air très impressionnant. Les avertissements de sécurité assez drastiques me mettent bien un peu la puce à l’oreille, mais je me dis que les Californiens sont des gens très prudents, voilà tout. Erreur. Nous embarquons dans la dernière voiture du train, celle où on ne voit rien de ce qui va arriver et où on se prend toute l’accélération des premiers wagons. Et pendant un laps de temps interminable, nous nous faisons secouer dans tous les sens à une vitesse effrayante. La voiture vibre sur les rails de bois ; les plongeons et les virages serrés s’enchaînent sans répit ; je manque perdre mes lunettes plusieurs fois (heureusement les branches s’emmêlent dans mes cheveux et je parviens à les rattraper) et suis tellement abasourdie que pas un seul son ne sort de ma gorge. J’ai l’impression d’être dans un sèche-linge qui ne va jamais s’arrêter de tourner. A la sortie, j’ai une expression hagarde qui fait beaucoup rire Autre Moi (pas venue avec nous pour cause de cervicales fragiles ; elle a eu du flair sur ce coup-là).
On va déjeuner dans un resto style saloon, où toutes les serveuses ont l’air assez vieilles pour que leurs enfants soient à la retraite. L’après-midi, on fait un tour de bouées (minables à côté de celles d’Universal Studios et de Sea World), de train de la mine (bof), de train du Far-West avec attaque de bandits (re-bof) et on visite un peu les boutiques. Les autres veulent se refaire un coup de manège qui secoue ; ça ne me dit rien. Je reprends seule la direction de l’hôtel, où nous avons déposé nos bagages mais pas pu faire le check-in en arrivant à cause d’un problème avec notre réservation (on nous avait attribué 2 chambres de 2 au lieu d’1 de 4, alors que c’est $144 la chambre quel que soit le nombre de personnes dedans). Très vite, Autre Moi et Kris me rattrapent. Pour compenser le fait que nous ne sommes pas dans une chambre à déco Snoopy, la réceptionniste propose de nous envoyer Snoopy à 8h. Je lui réponds que si une peluche géante vient me tirer du lit à l’aube, je la sors à coups de pied dans le cul. Elle rit et m’explique que c’est 8 heures du soir, pour border les enfants. « Vous avez bien des enfants avec vous ? » demanda-t-elle. « Oui, une de 25 ans. » Elle rit encore, mais avec l’air de se dire que les Français sont vraiment des tarés.
Les bagages une fois montés dans la chambre, Autre Moi et Kris vont rejoindre Junior tandis que j’explore les boutiques de l’arcade voisine. A 20h, ils ramènent Junior à la chambre sous un faux prétexte. On frappe à la porte. Snoopy entre. Junior couine et se jette sur lui pour l’embrasser. Autre Moi est toute émue. Le gars ou la fille à l’intérieur du costume doit halluciner.
Nous repartons au parc. La nuit est tombée, il y a moins de monde. Re-boutiques. Puis nous allons nous faire photographier tous les quatre en tenues Far-West : danseuses de saloon pour Junior et moi, cowboy/girl pour Kris et Autre Moi. Very fun. A la sortie, les autres se mêlent à une pseudo danse country. Mon film vaudra de l’or, surtout si je précise qu’ils étaient à jeûn.
Nous dînons au TGI Friday attenant au magasin Snoopy où Junior voudrait tout acheter. Le repas n’est pas aussi réussi qu’à San Antonio. D’abord, la bimbo qui nous sert n’arrête pas de m’appeler « ma’am » avec une voix de canard. Ensuite, mon daiquiri fraise-mangue arrive vierge de mangue et d’alcool. J’oublie de réclamer des légumes plutôt que des frites avec mes crevettes. Et mon cheesecake (celui que j’ai attendu trois semaines pour déguster) ressemble à tout sauf à un cheesecake. En plus on se pèle dans ce resto. Pas glop comme dîner de clôture.
(Photo: le Ghostrider, plus méchant qu'il n'en a l'air)

lundi 22 août 2005

USA - Los Angeles (Californie)


Journée aux Studios Universal. Junior est tout excitée : elle va enfin voir l’âne de Shrek ! Déjà, peu de bus : ça change des jours précédents. Ensuite, pas le reste du groupe sur le dos, woohoo ! Et puis comme Autre Moi l’avait promis, le parc est vraiment sympa, une sorte de Disneyland pour adultes.
Nous commençons par en faire le tour en petit train (et passons aux endroits où ont été tournées la plupart des séries sur lesquelles je bosse ; ça me fait tout bizarre !). Après la visite, place aux attractions. Nous assistons à une séance de Shrek 4D avec éternuages en pleine figure et secouage de siège. Puis nous mangeons dans un diner où je me dispute avec une cliente qui réserve une table alors que la salle est pleine à craquer. Ensuite, un tour de Jurassic Park – au milieu de la voiture, pas super à part la grande descente de la fin. Un tour de The Mummy, rollercoaster pas très spectaculaire mais fun (le parcours à reculons est limite gerbant quand même). Et re-Jurassic Park, tout devant cette fois. Là, nous nous faisons complètement doucher, ce qui était plus ou moins le but. En plus, avec la chaleur, ça fait du bien ! Les autres attractions qu’on voudrait essayer sont temporairement fermées, et nous n’avons pas le temps de voir un spectacle. Nous nous contentons donc d’écumer les boutiques (rapidement répétitif) et d’envoyer des cartes postales à LaContradiction.
Le soir, dîner d’adieu au resto du Figueroa Hotel, dans une très belle salle haute de plafond et décorée avec goût dans un style hispanique. Pour une fois, nous avons même droit à du vin (un Merlot pas mauvais du tout en grande bouteille). Malheureusement, le repas se passe très mal. L’insupportable pompier breton prend Frankie à partie et lui dit devant tout le monde qu’il est très mauvais guide et qu’il devrait changer de métier. Bouleversé, Frankie quitte la table. Les 22 autres personnes du groupe sont toutes contre lui et ont dû lui mettre des évaluations lamentables (sans parler des pourboires qu’il ne touchera pas, et aux US, ça représente une grosse partie de la rémunération des gens qui bossent dans le tourisme). Quand le pompier et sa femme reviennent à la charge un peu plus tard, je commence à me disputer avec le type, qui se lève genre « je vais t’en coller une ». Kris en fait autant pour lui demander de se calmer. Je suffoque presque de colère. Je ne supporte pas qu’on soit injuste avec les gens, surtout quand leur gagne-pain en dépend – et Frankie nous a dit que c’était son premier tour depuis 3 ans, à cause du recul du tourisme provoqué par le 11/9.
De retour à l’hôtel, je suis triste et furieuse, et la bouteille de bourbon déjà à moitié vidée hier ne me fait pas la soirée.
(Photo: un des décors utilisés dans "La guerre des mondes")

lundi 16 mai 2005

Japon - Tokyo (Rainbow Bridge, Tokyo Dome, Ikebukuro)


Dernière journée au Japon. Il fait un temps magnifique, comme pour nous faire regretter notre départ imminent.
Ce matin, l'Homme et moi avons voulu aller sur le Rainbow Bridge (près d’1 km de long) pour prendre des photos. Pas de chance : l’accès piéton est fermé un jour par mois, et c’est justement le 3ème lundi. Nous rebroussons chemin, bredouilles.
Passage chez Iwata pour récupérer le hakama de l'Homme. Puis direction Tokyo Dome. Le grand huit a l’air génial ; je râle de ne pas pouvoir y faire un tour car plus de liquide et pas de bureau de change à portée. Du coup, je suis toute grognon et nous rentrons au ryokan vers 16h. Mais très vite, l'Homme manifeste l’envie de ressortir : il veut retourner à l’observatoire de Sunshine 60 pour photographier la ville au couchant. Je l’accompagne et, pendant ce temps, fais un tour dans le centre commercial du bas. A Tokyû Hands, j’achète encore quelques fournitures de scrap (car ils prennent la CB).
Dernier dîner au petit resto de soba dont je n’arrive toujours pas à lire le nom, et où le patron est si gentil. Personne n’a envie de rentrer après, et nous finissons la soirée dans un café style Starbucks où la conversation dérive vers l’aïkido. ,
L'Homme et moi commençons déjà à faire des plans pour notre prochain voyage au Japon, si possible en 2007…
(Photos du grand 8 du Dome prises par l'Homme)