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samedi 27 mai 2006

USA - San Francisco, New York (New York)


Levés de bonne heure pour aller visiter le Japanese Tea Garden avant de filer à l’aéroport. Petit dej au resto de l’hôtel et direction Japan Town… Où un portier nous apprend que les jardins se trouvent en réalité dans le Golden Gate Park – trop loin pour faire l’aller-retour + la visite dans le temps qui nous reste. Dépitée, je me retiens de hurler sur Kris qui n’a pas du tout vérifié où nous allions alors que c’est lui qui se charge des plans depuis le début. Mais évidemment, cette fois, c'est pour moi, donc ça n'a pas d'importance... I should have known better. Les autres vont marcher dans les rues derrière l’hôtel ; je remonte dans la chambre où je profite du calme pour appeler Captain.
Cette fois, c’est un chauffeur de taxi russe qui nous conduit à l’aéroport. 38 lbs pour mon sac rouge et 24 pour le noir ; pas étonnant que j’aie eu du mal à les trimballer ces deux dernières semaines. Je craignais de devoir payer un excédent de bagages, surtout sur un vol intérieur, mais non. L’employé d’United qui nous a pratiquement arraché nos sacs dans sa hâte de nous les faire enregistrer m’ayant dit que les repas étaient payants à bord de l’avion, nous déjeunons au food court avant d’embarquer. Je prends un chicken & veggie udon et, par association d’idées, réponds au texto de l'Homme qui me demande si je veux récupérer la table basse du salon, car on lui en a donné une autre. « Non merci. J’ai passé toutes ces dernières années à essayer de te convaincre de la changer. » Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer, vraiment. Le gag n°2, c’est qu’à peine installés dans l’avion, on nous sert l’apéro et un plateau-repas.
Le voyage de 5h30 passe relativement vite et sans encombre. A la sortie de l’aéroport, plusieurs pseudos dispatchers nous proposent la course pour Manhattan à un prix faramineux, alors qu’un yellow cab officiel prend $49 tout compris. Nous arrivons à notre hôtel (non loin du Chrysler Building) vers 23h heure locale. La chambre ne paye pas de mine et les deux lits se touchent presque ; ne parlons même pas de la salle de bain ! Couchés vers 00h15, mais parlé dans le noir pendant presque une heure.
(Photo: cable car et baie de San Francisco; au loin, Alcatraz)

vendredi 26 mai 2006

USA - San Francisco (Californie)


Réveil difficile ; le manque de sommeil commence vraiment à s’accumuler et le démarrage est de plus en plus lent. Nous déjeunons dans un boui-boui tenu par deux Asiatiques âgés. L’endroit ne paye pas de mine, mais tout est copieux et délicieux. J’adore fréquenter des établissements locaux, ceux où iraient les gens du coin.
Nous marchons jusqu’à Union Square, où nous passons une heure chez Levis (rien de ce qui me plaît ne me va) et une autre chez Nike (pas ma marque du tout). Je finis par trouver mes Converse basses sans lacets, mais pas dans la couleur que je cherchais. Je les prends en chocolat, ça ira avec plus de choses et je ne les retrouverai pas aux pieds de toutes les autres nanas.
Crochet par l’hôtel pour poser les sacs et bus vers Haight Street, la rue dans laquelle se pressent tous les magasins à devanture psychédélique. Le style ? Hippie branché. Beaucoup de gens très lookés se mêlent aux touristes sur les trottoirs. Les boutiques vendent des gadgets délirants et des fringues, disons, très originales. Dans les rues perpendiculaires, les petites maisons victoriennes aux couleurs de bonbon pullulent. J’adorerais habiter ici. Vers 15h, nous entrons dans un pub irlandais pour déjeuner. Faute de Mike’s Hard Lemonade, je teste la Smirnoff on Ice qui a l’avantage d’être vendue en France. Plus tard, je m’achète une bague celtique. L’influence de la Bretagne qui revient à travers mes échanges épistolaires avec Captain, j’imagine.
Nous poussons à pied jusqu’aux Painted Ladies sur Alamo Square. En attendant le bus juste après, je dévore le n°82 de SIP que je viens d’acheter dans un magasin de comics. Jusqu’au bout, j’aurai maintenu la tradition de ne pas pouvoir attendre pour lire les aventures de Francine, Katchoo et David.
Next stop : Lombard Street, la fameuse rue pavée toute en lacets. Y accéder se mérite : il faut grimper une côte que je déconseillerais aux personnes cardiaques. Les gens qui habitent dans le coin doivent avoir les fesses drôlement musclées. Depuis le sommet de la butte, on a une belle vue sur Alcatraz et les avenues qui bordent la baie.
Retour à l’hôtel en bus. Internet pour moi. Apéro. Puis je vais avec Kris chercher de quoi manger au chinois de l’autre soir. Dînette dans la chambre, assez sympa.
(Photo: les Painted Ladies, sans les jumelles Olsen ni les soeurs Halliwell)

jeudi 25 mai 2006

USA - San Francisco (Californie)


Je me réveille – hirsute, car je me suis couchée hier avec les cheveux mouillés – dans ma ville préférée au monde, youpi ! En plus, il fait soleil et le vent est beaucoup moins froid que l’an dernier en août.
Nous petit déjeunons au Starbucks en face de l’hôtel : chocolat pas bon et la moitié d’un apple fritter pour moi. Puis nous marchons jusqu’à l’arrêt de cable car le plus proche. Nous descendons au terminus, près de Fisherman’s Wharf. Un peu de shopping ; mangé le midi dans un buffet pizza/pâtes/salades avec une jolie vue sur le Pier 39 envahi par les otaries.
A 14h, les autres partent en bateau visiter Alcatraz, et je me balade seule en attendant leur retour. Achat de deux T-shirts au Hard Rock Café – enfin ! Beaucoup plus de choix qu’à Tokyo où il n’y avait que des modèles assez classiques. Pause chez Boudin pour boire un thé, écrire mes dernières cartes postales et mettre ce carnet à jour. Après ça, je tourne dans le quartier avec une humeur assez maussade car j’aimerais être en train d’explorer des quartiers moins touristiques de la ville.
A 17h, je récupère les autres. Nous poussons à pied jusqu’à Ghirardelli qui bien que sis dans un très joli bâtiment ne contient rien d’intéressant pour nous. Je dois me retaper avec le reste du groupe les rues que j’ai déjà faites. Mes pieds commencent à me faire mal et j’en ai vraiment marre. Nous rentrons enfin à l’hôtel en bus (extrêmement brinquebalant et fun ; je n’arrête pas de glisser sur les sièges en plastique).
Plus tard, nous reprenons le bus pour aller au Loris qui nous avait beaucoup plu l’an dernier. Et à la fin du repas, nous prenons notre revanche sur le flipper qui nous avait mis minables. Enfin, si on veut : 26000 pour Autre Moi, 9000 pour Kris, 14000 pour moi et 11000 pour Junior, on n’est pas encore tout à fait des champions ! Le bus du retour se fait attendre assez longtemps, et le vent est vraiment très froid. Arrivée à l’hôtel, je m’écroule à plat ventre sur le lit et me mets à pleurer le plus silencieusement possible. Vide béant à l’intérieur.

(Photo: les otaries du Pier 39)

mercredi 24 mai 2006

USA - Sequoia Park, San Francisco (Californie)


Petit dej frugal au motel de Three Rivers. Cette fois, nous laissons bel et bien la nature derrière nous. Dernier parc national : celui des séquoias géants. Je suis à moitié abrutie par le manque de sommeil, et les lacets de la route de montagne n’arrangent rien. Je descends quand même de la voiture pour visiter le musée devant lequel se tient la Sentinelle, et pour faire la petite marche qui conduit au General Sherman – le plus grand arbre du parc, donc probablement du monde. J’avoue que c’est assez impressionnant.
En début d’après-midi, faute de trouver le Subway que nous visons, nous nous rabattons sur un Taco Bell, ce qui permet à Autre Moi d’y manger enfin pour la première fois depuis 14 ans qu’elle vient aux USA. Moi, j’apprécie moyen. Je prends le volant pour la seconde moitié de la route. Paysage presque aussi chiant que dans le Wyoming, l’Idaho ou le Nevada, bien que dans un genre différent : ici, ce sont des prairies remplies de paille jaune. Petit arrêt au Harley Davidson de Los Baños. Ce n’était pas prévu au programme mais comment résister à un endroit dont le nom signifie « chiottes » en espagnol ?
Nous atteignons San Francisco en fin d’après-midi, au crépuscule. Mais à l’agence National de l’aéroport d’Oakland, on nous dit que nous sommes censés déposer PYP à l’autre aéroport international de SF, qui se trouve à l’extrémité opposée de la baie ! Dégoûtée, je refile le volant à Autre Moi (Junior se plaint d’un fort mal de dos). La traversée de la ville – Bay Bridge compris – est assez sportive, car les voitures roulent bien plus vite que les 50 mph autorisés. C’est pourtant sans trop d’encombres (juste un carré aux abords de San Bruno Ave) que nous arrivons au Rental Car Return. Après très exactement 3900 miles (env. 6240 kilomètres), nous abandonnons PYP et gagnons le centre de San Francisco entassés dans un taxi à la contenance surprenante : nos 5 sacs tiennent dans le coffre, et nous quatre serrés à l’intérieur avec le chauffeur. Celui-ci est pakistanais ; il roule à tombeau ouvert et ignore totalement l’usage du clignotant. Assise au milieu sur la banquette arrière, je n’ose pas regarder devant moi. Nous partons d’un fou-rire nerveux. Déjà l’an dernier, à Vegas, notre chauffeur de taxi avait failli nous tuer en grillant un feu rouge alors qu’il nous ramenait au Circus Circus…
Notre hôtel, un Holiday Inn, est très beau et très bien situé, sur Van Ness Avenue. Nous y arrivons à 21h passées. De la fenêtre de notre chambre, au 22ème étage, Autre Moi repère un resto chinois grâce à ses jumelles. Je descends avec Kris et elle pour chercher de quoi manger. Les portions que nous ramenons sont vraiment monstrueuses. Je n’arrive à manger que la moitié de ma soupe, à mon grand regret car elle est délicieuse et je déteste le gaspillage. Impossible d’aller faire un tour sur internet : le business center de l’hôtel ferme à 21h. Tant pis, ce sera pour demain.
(Photo: le General Sherman, à Sequoia Park)

vendredi 19 août 2005

USA - San Francisco (Californie)


Journée à San Francisco. Le matin, tour de ville en bus (City Hall, Painted Ladies, Golden Gate Bridge, parc…). A midi, déjeuner dans un resto de Fisherman’s Wharf – le meilleur repas des vacances jusqu’ici, un saumon savoureux. Balade en bateau dans la baie ; beaucoup de vent et de froid, surtout à l’entrée et à la sortie du port. Heureusement que j’ai eu le temps d’acheter un blouson/coupe-vent juste avant. Autre Moi doit se geler avec son pantacourt tout fin. Pour une fois, je me réjouis d’être petite : le bastingage avant auquel nous sommes accoudés me protège mieux ! Shopping sur le Pier 39 (T-shirts et petites conneries).
Puis une grosse heure de queue, toujours dans un vent glacial, pour prendre le funiculaire (pardon, ici, on dit « cable car ») jusqu’à l’hôtel. Un vieux hippie très drôle est en train de chanter des morceaux de sa composition, dont un à la gloire de l’alcoolisme, en s’accompagnant de sa guitare. Ca m’aide à patienter. Le voyage en cable car, que je fais à l’arrière de la voiture, donne une très belle vue sur SF. J’en profite pour bavarder un peu avec le « conducteur », encore un type archi jovial.
Quand nous arrivons à Union Square, il est déjà presque 20h. Tant pis pour ma boutique Origins. Nous faisons un tour dans Niketown où Junior et Kris s’achètent une paire de baskets chacun (apparemment elles sont deux fois moins chères qu’en France), et à Borders où je trouve des magazines de scrap. L’apéro dans la chambre d’hôtel se prolonge jusqu’à ce qu’on soit tous bourrés et délirants. Du coup, quand on arrive enfin à se traîner dehors pour aller dîner, il est plus de 23h. On mange au Lorie’s Diner qu’on a repéré un peu plus tôt, et qui est très sympa. Par contre, l’alcool c’est pas bon pour le flipper – avec 5 balles, on tient moins de 30 secondes en tout. Je ne nous félicite pas.
(Photo: hippie chanteur)

jeudi 18 août 2005

USA - Yosemite, San Francisco (Californie)



Départ, presque à regret, de Mammoth Lakes ce matin. Heureusement, la montagne alentour offre de très beaux panoramas, et nous sommes assez vite arrivés à Yosemite que nous traversons en ce moment. Totalement enchanteur pour le peu que j’en ai vu jusqu’ici – des pentes vertigineuses, densément boisées, qui plongent à pic vers des plans d’eau limpide au fond des canyons, et les lacets de la route qui serpentent à mi-hauteur… Même moi qui ne suis pas du tout fan de nature, je suis conquise.
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Arrêt de presque deux heures, mais qui est passé très vite. Le temps d’aller jusqu’à Yosemite Falls, de prendre un bain de pieds (sauf pour moi), de grignoter un bout à la cafétéria et d’acheter un sweat-shirt rouge (que pour moi), et il fallait déjà retourner au bus. Beaucoup d’autres touristes ; à la cascade, on se marchait presque dessus. Vu quelques écureuils obèses et des steller jays, mais rien de plus excitant.
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On voit bien que nous sommes en Californie à présent. C’est fou ce que le paysage a changé depuis l’Arizona. Maintenant le terrain est plat, vert, parsemé d’habitations et de vergers. Nous venons de nous arrêter dans un petit magasin style maraîcher de luxe/artisanat shabby chic où Autre Moi et moi avons bu un délicieux jus d’oranges locales. J’aimerais dormir mais je ne me résous pas à m’écrouler sur Kris.
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San Francisco m’a plu tout de suite malgré les nuages, la bruine et le froid. C’est tout à fait comme je l’imaginais – « une ville d’individualistes », comme a dit Frankie, et bourrée de caractère avec ses rues en pente, son funiculaire, sa skyline digne de celle de NYC, ses petites maisons victoriennes et son quartier des affaires ultra-moderne. Les chambres de l’hôtel sont minuscules et il n’y a qu’un seul ascenseur pour desservir huit étages, mais nous sommes juste à côté d’Union Square et des grands magasins, youpi !
Repas dans un grand resto chinois où nous avons partagé notre table avec deux autres couples, dont un râleur de première que je me suis retenue de remettre violemment à sa place. Nous avons eu droit à une foule de plats délicieux que nous n’avons pas pu finir – quel gâchis !
Puis nous avons fait le tour de la ville by night avec le bus. On n’y voyait pas grand-chose, mais il y a eu deux arrêts très sympas. Pour le premier, qui n’était pas prévu au programme, Frankie nous a emmenés au Hyatt Regency, qui possède un lobby spectaculaire avec un puits d’étages en pyramide inversée et des ascenseurs transparents (ayant servi au tournage de « La tour infernale »). Sur ses conseil, nous avons pris l’air dégagé de clients légitimes, et nous sommes montés jusqu’au restaurant tournant du sommet. La vue par les baies vitrées était époustouflante. Second arrêt sur Treasure Island, reliée au reste de SF par le Oakland Bay Bridge, depuis laquelle on pouvait admirer toute la skyline. C’était magnifique, mais il faisait vraiment très froid.
(Photo: le Golden Gate Bridge dans la brume)