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vendredi 1 juin 2007

USA - Savannah, Atlanta (Georgie)


Après un petit déjeuner continental assez bof, nous quittons le motel et prenons la direction du centre historique de Savannah, que nous mettons quelque temps à localiser. Nous finissons par prendre en filature un bus dont la destination affichée est « downtown ». Nous nous égarons dans un quartier résidentiel visiblement assez pauvre qui ressemble tout à fait à l’image que je me faisais des petites villes du sud-est des USA : maisons en bardeaux aux couleurs passées, Blacks indolents sous les porches, grands arbres aux branches drapées de mousse espagnole, chaleur immobile et trottoirs déserts. Le tour du centre historique est bref et se termine par la visite impromptue d’un magasin Harley non repéré à l’avance mais dont Autre Moi ressort les mains vides pour la première fois.
Nous roulons vers Atlanta. Arrêt le midi dans un Subway et arrivée à notre hôtel (le Baymont) vers 15h30. Nous posons les bagages et repartons aussitôt vers le World of Coca-Cola. A pied. Le centre d’Atlanta est moche, moche et re-moche, que des buildings très hauts et sans aucun charme avec personne dans les rues. Nous nous faisons alpaguer par un Black en costard qui nous apprend que le WoCC a changé d’emplacement et nous pointe dans la bonne direction – puis nous taxe de quelques dollars pour les bonnes œuvres d’une église quelconque. Mais grâce à lui, nous trouvons assez vite notre destination.
La visite est fun : petit film animé sur la fabrication du Coca, musée, chaîne d’embouteillage en marche, 2ème film en 4D, centre de dégustation de sodas (70 différents !) originaires du monde entier, et bien sûr l’indispensable boutique pleine de tous les souvenirs possibles et imaginables. Le budget en prend encore un coup. Par contre, l’enthousiasme délirant des employés et le matraquage constant sur les qualités du produit donnent quasiment l’impression d’être tombé dans une secte dont tous les membres seraient shootés grave. A les écouter, Coca-Cola va sauver le monde, je vous jure.
Sur le chemin du retour, nous passons au Hard Rock Café où je m’achète un débardeur noir. Puis nous dînons dans un resto mexicain, Jalapeño Charlie’s, sur une terrasse en étage.
La connexion de l’hôtel est si lente que je mets vingt minutes à lire trois mails de Hawk et à consulter son blog. Je n’ai pas le temps de poster sur le mien. Demain à Nashville, peut-être.
(Photo: Affiche publicitaire, World of Coca-Cola, Atlanta)

jeudi 31 mai 2007

USA - Daytona, Savannah (Georgie)


Lever un peu plus tard que d’habitude (7h30) car rien de spécial à faire aujourd'hui à part la route. Au resto de l’hôtel, nous sommes accueillis très chaleureusement par le serveur d’hier auquel nous avions laissé, par erreur, $10 de pourboire. Un donut, un pancake et un French toast en plus de mes fruits : ma volonté faiblit perceptiblement, mais ce n’est rien à côté de ce que je mangerais si je n’étais pas au régime.
Un passage à la station-service la plus proche de l’hôtel pour faire le plein et nous prenons la route direction Daytona Beach, lieu de la plus célèbre concentration de Harley du monde. A vingt ans, je rêvais de venir ici. Arrêt obligatoire dans la boutique HD du centre-ville, bien mérité car nous avons mis une heure à la trouver. Dans le premier bureau de poste rencontré depuis notre arrivée, nous achetons, à quatre, 68 timbres à $0,90 pour nos cartes postales, et j’en profite pour expédier mon petit colis "Thing 2" à Hawk. Nous mangeons chez Subway, pour reprendre une tradition de l’an dernier. La commande est toujours un grand moment. Nous allons ensuite sur la fameuse plage où on peut descendre avec sa voiture pour lui faire prendre un bain de pneus. Non loin de là, nous tentons de faire du shopping dans un centre commercial qui s’avère ne contenir que des restaurants et des bars.
Nous repartons vers Savannah. Le temps me paraît long dans la voiture. Hawk me manque. Nous arrivons à 18h ; le Harley local vient juste de fermer. Le Best Western dans lequel nous atterrissons est l’hôtel le plus pourri où nous ayons séjourné depuis le début du voyage : pas de connexion internet, moquette verte et couvre-lits assortis hideux, salle de bain minimaliste, et notre chambre soi-disant non-fumeur empeste la clope. Si les conditions d’hébergement continuent à se détériorer à ce rythme, on dormira sous un pont arrivés à San Diego.
Nous ressortons faire des courses : bouffe dans un Piggy Wiggly et bouquins pour moi dans un immense Barnes & Noble avec salon de thé intégré où je passerais bien toute la soirée. A l’époque où j’habitais Lancaster, le Borders local était sans doute mon endroit préféré. Nous faisons une dînette dans la chambre : salade sans sauce pour moi (pas par zèle mais par étourderie : elle n’était pas dedans et j’ai oublié d’en acheter), noodle cups pour les autres qui mangent trèèèès salement, ce qui me permettra de les faire chanter plus tard avec mon film et les photos de la scène. Avant de dormir, j’attaque la lecture de « Bitter is the new black » de Jen Lancaster.
(Photo: Daytona Beach)