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jeudi 13 septembre 2007

Japon - Tokyo (Harajuku, Ikebukuro)

Réveillée vers 4h15, je me colle derrière Hawk et commence à l'entreprendre alors qu’il dort encore. Bilan : à 4h30, le lutin de la branlette nocturne a fini d’œuvrer et aucun de nous deux ne parvient à se rendormir. Par la fenêtre ouverte, nous voyons le ciel pâlir tandis que nous bavardons à voix basse. Nous finissons par nous lever vers 6h. Après nos ablutions, nous descendons petit déjeuner, mais la salle commune n’ouvre pas avant 7h ! Nous pique-niquons donc dans notre minuscule chambrette : biscuits et ananas acheté hier soir chez Tobu. Le temps de prendre un thé dans la salle commune enfin ouverte et de tirer nos plans pour la journée, nous décollons quand même tôt, avant 8h. Je me dis que l’idéal serait de faire la journée Tsukiji/Ginza, mais je n’ai pas envie d’attaquer par ça. Donc, direction Harajuku.
Lorsque nous arrivons au Meiji Jingu, les larges allées de gravier sont désertes – mais les insectes qui pullulent dans les arbres alentour font un boucan de tous les diables. C’est étrange mais agréable de se promener à une heure où je suis encore dans mon lit d’habitude. Nous sacrifions au rituel de purification à l’entrée du sanctuaire et visitons rapidement celui-ci. Je trouve toujours aussi émouvantes les milliers de plaques de bois sur lesquelles des visiteurs de tous horizons ont écrit leurs vœux avant de les accrocher au pied d’un grand arbre magnifique. Le sanctuaire lui-même me paraît moins intéressant que la dernière fois : on ne peut toujours pas approcher du tombeau de l’empereur et de sa femme, et avec le temps couvert, on ne voit pas grand-chose de l’extérieur. Des groupes de touristes commencent à envahir la cour juste au moment où nous repartons, nous l’avons échappé belle !
Nous soignons notre petit creux de 9h au MacDo de Takeshita Dori où nous prenons des McGriddles qui ressemblent beaucoup aux Egg McMuffin dont je suis si friande. Raté : à la place du bacon, il y a un burger de chair à saucisse super gras, et à celle du pain, deux ignobles pancakes fourrés d’une sorte de confiture. Beurk, beurk, beurk. Evidemment, Hawk trouve ça délicieux.
Quand nous ressortons, la plupart des boutiques sont toujours fermées. Nous descendons jusqu’au bout de la rue et tournons à droite pour aller récupérer Omotesando. Nous passons une heure et demie chez Kiddy Land à nous extasier devant la papeterie (Xris s’achète un agenda Barbapapa) et le rayon Totoro. Arrivés au dernier étage, drame : il n’y a que deux modèles de grandes Blythe, dont aucun ne me plaît. Je ressors assez dépitée mais parviens à ne pas tirer la gueule. Je dégote, dans un magasin de chaussures voisin, mes fameuses Converse rouges basses pour 400 yens (à peine plus de 25 euros). En revanche, l’Oriental Bazaar est fermé le jeudi, comme par hasard. On dirait que le dieu du shopping m’en veut, et c’est pourtant pas faute de sacrifices réguliers sur son autel. Nous remontons Takeshita Dori où rien ne m’emballe follement ; j’achète juste quelques paires de socquettes rayées ou à tête de mort girly.
Retour en JR au ryokan. J’ai un énorme coup de barre. Nous nous posons dans la chambre avec des canettes fraîches et prenons le temps de rédiger nos notes sur la matinée. Puis nous sombrons l’un après l’autre. Vers 15h, je me force à me secouer et réveille Hawk. Je pensais faire Asakusa cet après-midi mais je n’ai pas le courage de me traîner à l’autre bout de Tokyo ; ce sera donc Ikebukuro Est.
Nous montons d’abord à l’Observatoire de Sunshine 60. Même si le temps est couvert, on voit assez bien la ville. Nous finissons notre tour d’horizon avec Régis et Ernest dans un Photomaton à décor : le genre de délire qui aurait été impossible avec Bruno. En redescendant, je cherche le Toys ‘R’Us pour voir si par hasard ils n’auraient pas des Blythe. « C’est fermé aujourd'hui », m’informe une des hôtesses du centre commercial. Nous passons dans l’Amlux, ou Toyota Building. Petite déception : les employées toutes de rose vêtues qui dépoussiéraient les voitures en faisant une petite chorégraphie ont disparu. Nous ne nous attardons pas. Je retrouve Animate du premier coup, mais ne vois rien qui m’intéresse dans les goodies. En revanche, nous achetons trois mangas BDSM choisis un peu au hasard dans un rayon qui en compte des centaines. Fin du shopping de la journée chez Tokyû Hands, qui m’affole un peu moins que la fois précédente. Je commence à être vraiment crevée et le retour au ryokan à travers l’immense gare surchauffée est laborieux.
Nouveau comatage dans la chambre. Mais assez vite, Hawk manifeste l’envie de zyeuter une des BD. Ce qui devait arriver arrive. Deux fois. Et il est 21h quand nous ressortons pour aller manger ; Tobu est déjà fermé. Nous tournons un peu en rond dans le quartier car nous cherchons quelque chose de pas trop lourd et si possible des fruits pour demain matin. Nous finissons par prendre des trucs à emporter (salade pour moi, sushi et thé à la poire pour Hawk, ananas en morceaux pour nous deux) dans un kombini. Dînette dans la salle commune du ryokan, devant la télé car la table est déjà squattée. Le temps de nous coucher, il est minuit largement passé.

dimanche 15 mai 2005

Japon - Tokyo (Harajuku, Ikebukuro)


Journée « on finit le shopping ». Passage au Japanese Traditionnal Craft Center d’Ikebukuro. Puis direction Harakuju. Dans Takeshita Dori, je m’achète deux chapeaux : un Borsalino customisé et une casquette style Gavroche. Dans Omotesando, je trouve un T-shirt pour Attila à l’Oriental Bazar et je me laisse tenter par deux autres mini Blythe chez Kiddy Land.
Déjeuner dans un boui-boui en sous-sol (où on a très bien mangé, comme quoi…). Le temps hésité entre soleil et pluie mais nous retournons faire un tour au Meiji Jingu où sont en train de se célébrer plusieurs mariages traditionnels – dommage que l'Homme n’ait pas emporté son appareil photo. Les processions de petites dames en kimono et moines en hakama contrastent fortement avec les Lolita goths massées à l’entrée du parc.
Retour à Ikebukuro. Je file (seule) chez Animate où j’achète 2 art books de Ai Yazawa et Riyoko Ikeda. Fin du shopping à la CB, car il me reste à peine plus de mille yens en poche !
Dîner de nouveau au bar à sushi, où je goûte des sushi aux crevettes (cuites). Pas mauvais du tout, et la vue du poulpe cru ne me soulève plus le cœur.
En cherchant de quoi nous occuper demain, je feuillette des guides pour la première fois et réalise qu’il y a plein d’endroits que j’aurais aimé visiter si je m’y étais pris un peu plus tôt : le musée du Studio Ghibli (sur réservation seulement), le marché de Ueno (le week-end seulement) ou Tokyo Disneyland (il faut toute la journée et l'Homme doit retourner à Iwata à 14h). Plus Yokohama, le grand huit du Dome… Je saurai comment m’occuper si on revient un jour.
(Photo: lolitas goth en haut d'Omotesando)

mercredi 11 mai 2005

Japon - Tokyo (Harajuku, Ikebukuro)


Patrice et Ilona sont partis à Yokohama. Nous nous sommes levés tard er après un petit déjeuner délicieux (apple tea bread), nous nous sommes mis en quête d’un opticien. Près de la gare d’Ikebukuro, nous en avons trouvé un où personne ne parlait anglais. Laborieusement, j’ai réussi à m’expliquer et à comprendre 1/ qu’il était impossible de réparer mes lunettes 2/ que pour des lentilles de contact, il fallait une ordonnance. Par contre, l’employée proposait de me refaire une nouvelle paire. La mienne m’ayant coûté dans les 2000F à l’époque, j’appréhendais un peu le prix. Mais une fois de plus, la performance nipponne m’a épatée : pour 5 250 yens (environ 270F), j’ai récupéré une paire à ma vue, avec une monture très sympa et en une heure à peine. Qui dit mieux ?
Après un déjeuner rapide au ryokan avec l'Homme, nous nous séparons. Il part à l’Aïkikaï et je vais faire mon shopping. A Harakuju, je descends Takeshite Dori, rue piétonne bordée de boutique de djeûns qui est notamment le repère des Lolita goths, puis je pars explorer Kiddy Land. Au dernier étage, je trouve le rayon des Blythe : 8 ou 10 modèles différents + des mini + des tenues + des livres et de la papeterie, un vrai trésor ! Je choisis une blonde à cheveux courts en imper bleu clair et deux bouquins de Gina Garan.
Puis, pour cause de système digestif défaillant, je rentre vers 15h30 à Ikebukuro où je fais un massacre dans les depato. Je craque pour le Speedy 25 de Vuitton, que je n’arrête pas de voir au bras des Japonaises. Un peu plus de 71 000 yens avec les taxes, il faudra que je compare avec les prix français en rentrant.
Sur le chemin du retour au ryokan, je croise Patrice et Ilona. Nous buvons un thé puis repartons chez Tobu où je trouve 2 foulards Lulu Guinness qui ne sont probablement vendus qu’ici, et mes chaussures Vivienne Westwood à 21 000 yens au lieu de 30 000 au Daimaru de Kyoto ! Par contre il ne reste plus de noires dans ma pointure, donc je prends des beiges. Et j’ai claqué pratiquement tout mon budget shopping des vacances.