Notre retour en avion se déroule sans problème. Après cette chouette semaine de vacances, nous sommes un peu tristes de retrouver la grisaille bruxelloise - et un froid largement pire qu'en Suède, comme nous nous en apercevons en attendant le 71 une bonne demi-heure devant la gare centrale.
vendredi 19 septembre 2008
Suède - Malmö
jeudi 18 septembre 2008
Danemark - Copenhague ; Suède - Malmö

Après encore une petite demi-heure de lèche-vitrines, nous commençons à avoir froid et envie de nous poser. Nous remontons vers la place Lilla Torg où nous avions repéré un cendroit sympa tout à l'heure: le Folk a Rock, mi-café mi-boutique de disques. Nous y prenons un petit goûter des plus sains: thé, yaourt et salade de fruits. Comme ils font de la vente à emporter, que nous ne sommes pas certains de la présence d'un restaurant à l'Ibis et que nous aurons sans doute la flemme de revenir sur le centre-ville pour manger, nous achetons des salades composées pour notre dîner.
Après avoir récupéré nos bagages à la gare, nous prenons le bus n°7 avec un ticket "Family" et descendons à l'arrêt Mobilia. Dix minutes de marche nous conduisent jusqu'à notre hôtel. L'avantage avec les Ibis, c'est que c'est sans surprise. On sait qu'on aura une chambre propre et de taille confortable pour pas trop cher. L'inconvénient avec les Ibis, c'est que c'est sans surprise: partout dans le monde, c'est la même déco générique et les mêmes couloirs longs comme des avenues. Bon, ne nous plaignons pas: celui-ci propose une connection internet, payante certes, mais dans notre état de manque nous n'allons pas faire les difficiles. Après avoir passé 20 minutes à vérifier nos mails, nous remontons dans notre chambre pour manger nos salades en regardant les infos de la BBC. La crise financière qui a éclaté aux USA en début de semaine fait toujours la une. Je m'en désintéresse rapidement pour attaquer un bouquin acheté dans l'après-midi: "The gathering", d'Anne Enright.
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mercredi 17 septembre 2008
Danemark - Copenhague (Osterbro, Norrebro)

Nous tentons ensuite une visite à un atelier de céramique voisin, mais celui-ci ne nous inspire guère et nous ne faisons qu'entrer et sortir. La suite de notre très grande boucle nous ramène naturellement vers l'hôtel Fox. Nous avons vraiment mal aux jambes tous les deux. Ce qui ne m'empêche pas, après avoir passé le pont Dronning Louisesbro, de marquer un dernier arrêt dans une adorable boutique de déco. Ils ont un tas de coussins craquants qui iraient très bien sur notre futur canapé. Trop encombrants, hélas! Je me contente de trois jolies boîtes en métal dans lesquelles je trouverais bien quelques embellissements de scrap à ranger.
Nous prenons possession de notre nouvelle chambre, la 509, une XL dans les tons bleu clair et crème. Nous aurions préféré la 107 aux murs rouges, mais elle n'était pas disponible. Celle-ci s'avère équipée d'une chouette coiffeuse et, surtout, d'un immense lit au matelas infiniment plus confortable que ceux des chambres précédentes. Peut-être n'avons-nous pas perdu au change!
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mardi 16 septembre 2008
Danemark - Copenhague (Osterport, Ny Havn, Tivoli)
Nous remontons dans la chambre pour un interlude classé X fort satisfaisant. Lorsque nous redescendons, douchés, habillés et un sourire béat aux lèvres, nous apprenons qu'une autre de nos chambres favorites est libre pour ce soir, et que le ménage y ayant déjà été fait, nous pouvons avoir les clés tout de suite! Nous montons donc nos bagages dans la 502, baptisée "Royal wedding collages". Chambre sous les toits, murs dans les tons verts et blanc, voile en tulle drapé autour du lit et bergère peu confortable mais très photogénique. Nous en profiterons plus tard. Pour l'instant, direction la station Norreport, où nous devons prendre le S-Tog jusqu'à Osterport.
Sans doute flottons-nous encore sur notre petit nuage, car lorsqu'un train se présente au moment où nous débouchons sur le quai, nous montons dedans sans nous poser de questions. C'est cinq secondes plus tard que je réalise: "Tu as composté les tickets?" "Non". Nous rebroussons chemin en courant. Les portes se referment alors que Chouchou est descendu sur le quai et moi toujours à l'intérieur du wagon. Je lui fais signe qu'on se retrouve à la station suivante (qui est aussi notre destination). Par chance, je ne tombe pas sur des contrôleurs pendant ce bref voyage, et Chouchou me rejoint quelques minutes plus tard.
Comme le métro ne passe pas dans les parages et que nous n'avons pas de plan des bus, nous nous dirigeons à pied vers Ny Havn ("Nouveau Port"). Les parages ne sont pas hyper riants ni animés; nous sommes dans la partie industrielle du port puis, dès que nous nous écartons des quais, dans un quartier probablement administratif. En passant près du palais d'Amalienborg, nous tombons par pur hasard sur la relève de la garde. Nous nous joignons à la foule pour y assister, mais au bout de plusieurs minutes pendant lesquelles il ne s'est rien passé ou presque, nous finissions par nous lasser. Quelques imbéciles tourmentent un jeune garde censé rester parfaitement immobile pour tenter de lui arracher une réaction. Ca m'énerve. Du coup, je n'essaie pas de m'approcher pour le photographier avec Régis à côté.
Malheureusement, pendant notre visite au DDC, il s'est mis à pleuvoir. Nous contournons le Tivoli à pied dans l'idée d'explorer Istedgade, l'avenue chaude peu à peu grignotée par les boutiques de jeunes designers selon notre guide. Mais après l'avoir parcourue sur quelques centaines de mètres, nous avons essentiellement vu des vitrines pleines de sextoys de plus mauvais goût les uns que les autres. Grognon, je réclame à faire demi-tour. Sur le chemin de l'hôtel, nous trouvons un cybercafé dans lequel nous nous réfugions pour consulter nos mails et, avec un peu de chance, attendre la fin de l'averse. Nous y restons une demi-heure, et il pleut toujours lorsque nous ressortons. Grmbl. Quand je pense que dans les cartes postales rédigées ce midi, je vantais le beau temps de Copenhague!
Nous avions envisagé de refaire un tour sur les manèges du Tivoli après manger, mais nous sommes crevés et il fait vraiment froid. De retour à l'hôtel, nous allumons la télé et tombons sur l'épisode final de "A shot at love with Tila Tequila", sorte de Greg le Millionnaire où le coeur à conquérir est celui d'une ex-star du porno bisexuelle. Il ne reste qu'un candidat garçon et une candidate fille en lice. Le premier est mignon et a l'air d'un parfait petit con. La seconde a un physique androgyne et est touchante de sincérité. Bien entendu, Tila part avec le bogoss: d'après mon expérience personnelle et mes observations, les bis couchent aussi bien avec des garçons qu'avec des filles mais finissent en général par former un couple hétéro. Bref.
Avant de m'endormir, je feuillette le sublime "Goddess guide" acheté hier chez Urban Outfitters. J'ai la surprise d'y trouver une double page consacré à l'anthologie de sacs à main de Nathalie Lecroc, qui avait fait le portrait de mon Sequoïa gris en... 1999, je pense. Je suis contente d'apprendre qu'elle a poursuivi son projet au-delà des 100 sacs initialement prévus, et qu'elle devrait bientôt publier un recueil de ses aquarelles.
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lundi 15 septembre 2008
Danemark - Copenhague (Latinerkvarteret, Tivoli)
Douze pas après l'entrée de Frederiksberggade, j'effectue mon premier arrêt dans une boutique de souvenirs gardée par un troll grandeur nature. Cartes postales, timbres, magnets - ça, c'est fait! La suite me désarçonne quelque peu. Je
suis ravie de faire quelques achats chez Accessorize et chez Urban Outfitters (comme si je n'avais pas déjà eu ma dose à Londres en juillet), mais quand je vois se succéder un Body Shop et un Topshop, je commence à me demander où sont les enseignes danoises... Quant aux Magasins du Nord (en français dans le texte), censés être l'équivalent local des Galeries Lafayette, je les trouve à peine moins rébarbatifs que l'Inno. Bon bon bon.
Nous commençons à avoir faim. Je repère sur notre guide un endroit qui semble parfait: le Café du Musée de la Poste, situé non loin de là et qui propose "de la cuisine danoise légère à des prix raisonnables". En chemin, nous nous arrêtons chez Ordning et Reda que Chouchou ne connaît pas et où nous faisons tous deux de menues emplettes. Nous remontons Kobmagergade et finissons par trouver le Café du Musée de la Poste... dont le jour de fermeture est justement le lundi, et qui ne sert que jusqu'à 17h le reste de la semaine. Raté. Après avoir un peu hésité, nous atterrissons dans un buffet chinois - pour ce qui est de goûter la cuisine nationale, on repassera!
Vers 16h, enfin, nous nous posons dans la chambre 204, la "Tokidoki" au décor de manga acidulé. A peine avons-nous retiré nos chaussures que nous commençons à mitrailler chaque détail des murs! Puis nous comatons un petit moment sur le lit.
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