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vendredi 23 avril 2010

Japon - Tokyo (Ueno)


Nos journées démarrent de plus en plus tard; à ce rythme-là, nous n'aurons aucun décalage horaire à rattraper à notre retour à Bruxelles!

Comme il pleut encore, nous avons décidé de nous faire une journée musée, en débutant par le Tokyo National Museum dont Marion et Cie nous ont dit le plus grand bien. Et tant qu'à passer par la gare de Ueno, pourquoi ne pas déjeuner au Hard Rock Café, même si j'ai déjà "fait" celui-là deux fois? Chouchou n'est pas très difficile à convaincre. Mon passage obligé à la boutique se solde par l'achat d'un T-shirt noir à manches courtes avec logo strassé. Au resto, pour changer de ma traditionnelle salade Cobb, je commande la blackened chicken pasta - très bonne, mais trop bourrative pour prendre un dessert après. Tant pis pour le délicieux cheesecake du HRC!

Le Tokyo National Museum abrite une collection immense répartie sur quatre bâtiments, sans doute impossible à voir en une journée. Nous concentrons nos efforts sur le Heiseikan dont le premier étage accueille deux expositions temporaires:
- une collection d'objets militaires et domestiques ayant appartenu à la lignée Hosokawa;
- une collection d'art zen et bouddhiste rassemblé par un shogûn aux goûts plus raffinés que la moyenne.
Les conditions pour dessiner ne sont pas idéales; il y a bien des sièges, mais ils sont trop loin des pièces exposées, et je ne me vois pas du tout m'asseoir par terre comme je l'avais fait à Marrakech l'an passé! Néanmoins, j'arrive à croquer une armure de samouraï avec son casque, un masque de nô et une tsuba en forme d'aigrette.

Encouragée par ces modestes succès, j'entraîne Chouchou au rez-de-chaussée du bâtiment où se trouve la collection archéologique du musée. Celle-ci retrace les premiers échanges culturels entre le Japon et ses voisins immédiats, notamment la Corée. Elle contient de nombreux haniwa ou figurines mortuaires en terre cuite qui me fascinent. En sortant, nous tombons sur une salle remplie de tampons où il est possible de confectionner ses propres cartes postales en forme de kimono. Evidemment, je dédaigne les modèles proposés pour barbouiller plutôt une double page de mon fidèle carnet Moleskine.

Nous passons ensuite au bâtiment Honkan, ou "galerie du Japon". C'est là que sont exposées les trésors historiques les plus typiques du pays: sabres, estampes, statuettes de Bouddha, services à thé... Cela nous intéresse moins et de plus, je sens venir mon coup de barre du milieu d'après-midi. Il est particulièrement violent aujourd'hui, aussi renonçons-nous à notre projet d'aller visite l'aquarium de Sunshine City pour rentrer au ryokan à 16h15 seulement.

Plus tard, nous ressortons pour explorer la librairie de Tobu et nous acheter à manger: encore des gyoza, et de la soupe miso instantanée. Puis nous restons assez tard dans la salle commune à discuter avec le couple été-automne que nous avons croisé au musée cet après-midi. Ils nous conseillent une application iPhone pour identifier les kanji que Chouchou s'empresse de télécharger, et aussi une chouette collection de petits bouquins illustrés sur le Japon. C'est une soirée très sympa. Lors des séjours précédents, j'avais un peu discuté avec les autres clients du ryokan, mais pas autant. Là, la connexion wifi disponible seulement au rez-de-chaussée fait que l'on s'attarde dans la salle commune au lieu de remonter dans sa chambre sitôt la dernière bouchée avalée. Les conversations avec le couple été-automne, mais aussi avec la carnettiste cannoise et son mari ou la naturopathe "spécialiste des femmes" venue donner un séminaire à Tokyo feront partie de mes meilleurs souvenirs de ce voyage ^^

Demain, c'est le dernier jour. Je suis un peu triste mais aussi très fatiguée, et j'ai hâte de reprendre le boulot pour me reposer de ces vacances!

mardi 13 avril 2010

Japon - Tokyo (Ueno, Nippori)


Dodo à 22h hier soir, réveil à 2h du mat' après un des plus horribles cauchemars de ma vie (tortures et mutilations à gogo), puis émergeage définitif vers 6h30: pas mal. Et la météo promet une journée couverte mais chaude, youhou! Pour en profiter, nous décidons de nous rendre au parc de Ueno.


Mais d'abord, une petite visite au grand magasin de jouets Yamashiroya qui se trouve face à l'une des sorties de la gare de Ueno. Première vision de Blythe, première immersion dans les goodies Totoro: rhââââ, ça fait du bien. Puis direction le parc. Bien qu'à la fin de leur floraison annuelle, les cerisiers sont encore très beaux et nous devons presque nous battre pour prendre des photos dessous. Après avoir vainement cherché un resto pour déjeuner, nous nous contentons d'une barquette de nouilles sautées au chou et au gingembre confit que nous mangeons assis sur une pierre au soleil.

Lorsque nous arrivons devant l'entrée du zoo, dont mon Cartoville précisait que son attraction principale était un panda géant du nom de Ling Ling, nous avons la surprise de trouver un panneau précisant: "Il n'y a pas de panda géant dans ce zoo". La réponse de cette énigme nous est fournie par une plaque à l'intérieur: Ling Ling a défunté d'une crise cardiaque au printemps 2008.

Pour le reste, le zoo est très agréable, avec beaucoup d'aires de repos et un monorail qui relie ses deux grandes zones. Mais ça me fait toujours autant de peine de voir de grands animaux sauvages faire les cent pas dans des enclos riquiquis. L'ours blanc, notamment, qui arpente sa corniche sans relâche et sans varier son circuit d'un poil. Je dévaliserais bien les boutiques, notamment en peluches, mais la limite des 20 kilos de bagages (et de mon budget) m'incite à me montrer raisonnable, et je me contente d'un minuscule hamster orange, plus des T-shirts pour mes neveux et une ou deux autres bricoles.

Nous remontons ensuite vers le quartier de Nippori, loin des sentiers battus et rebattus par les touristes. Je ne trouve toujours pas de théière à mon goût dans l'adorable rue de Yanaka Ginza, mais Chouchou et moi y dénichons des baguettes ornées de nos signes astrologiues chinois respectifs. Comme je meurs de faim, nous nous arrêtons ensuite dans un boui-boui où nous dégustons de super menus katsudon pour 1300 yens à peine. Chassés par la fumée de clope des autres clients, nous ne nous y attardons cependant pas.

Le cimetière voisin, qui abrite entre autres la tombe de Natsume Sôseki, me déçoit un peu par son uniformité. Nous n'y faisons qu'un passage assez bref avant de rentrer au ryokan pour une pause-thé bien méritée.

Sieste jusqu'à 19h. Nous ressortons acheter des fruits pour le petit déj' de demain, réserver nos places de Shinkansen pour aller à Kyoto et faire un tour au drugstore où je sélectionne quelques cosmétiques japonais: mascara et gloss de la marque de grande distri de Shiseido + un pot de la fameuse crème DHC Q10. Retour au ryokan, grignotage et surf internet dans la salle commune.