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mardi 13 avril 2010

Japon - Tokyo (Ueno, Nippori)


Dodo à 22h hier soir, réveil à 2h du mat' après un des plus horribles cauchemars de ma vie (tortures et mutilations à gogo), puis émergeage définitif vers 6h30: pas mal. Et la météo promet une journée couverte mais chaude, youhou! Pour en profiter, nous décidons de nous rendre au parc de Ueno.


Mais d'abord, une petite visite au grand magasin de jouets Yamashiroya qui se trouve face à l'une des sorties de la gare de Ueno. Première vision de Blythe, première immersion dans les goodies Totoro: rhââââ, ça fait du bien. Puis direction le parc. Bien qu'à la fin de leur floraison annuelle, les cerisiers sont encore très beaux et nous devons presque nous battre pour prendre des photos dessous. Après avoir vainement cherché un resto pour déjeuner, nous nous contentons d'une barquette de nouilles sautées au chou et au gingembre confit que nous mangeons assis sur une pierre au soleil.

Lorsque nous arrivons devant l'entrée du zoo, dont mon Cartoville précisait que son attraction principale était un panda géant du nom de Ling Ling, nous avons la surprise de trouver un panneau précisant: "Il n'y a pas de panda géant dans ce zoo". La réponse de cette énigme nous est fournie par une plaque à l'intérieur: Ling Ling a défunté d'une crise cardiaque au printemps 2008.

Pour le reste, le zoo est très agréable, avec beaucoup d'aires de repos et un monorail qui relie ses deux grandes zones. Mais ça me fait toujours autant de peine de voir de grands animaux sauvages faire les cent pas dans des enclos riquiquis. L'ours blanc, notamment, qui arpente sa corniche sans relâche et sans varier son circuit d'un poil. Je dévaliserais bien les boutiques, notamment en peluches, mais la limite des 20 kilos de bagages (et de mon budget) m'incite à me montrer raisonnable, et je me contente d'un minuscule hamster orange, plus des T-shirts pour mes neveux et une ou deux autres bricoles.

Nous remontons ensuite vers le quartier de Nippori, loin des sentiers battus et rebattus par les touristes. Je ne trouve toujours pas de théière à mon goût dans l'adorable rue de Yanaka Ginza, mais Chouchou et moi y dénichons des baguettes ornées de nos signes astrologiues chinois respectifs. Comme je meurs de faim, nous nous arrêtons ensuite dans un boui-boui où nous dégustons de super menus katsudon pour 1300 yens à peine. Chassés par la fumée de clope des autres clients, nous ne nous y attardons cependant pas.

Le cimetière voisin, qui abrite entre autres la tombe de Natsume Sôseki, me déçoit un peu par son uniformité. Nous n'y faisons qu'un passage assez bref avant de rentrer au ryokan pour une pause-thé bien méritée.

Sieste jusqu'à 19h. Nous ressortons acheter des fruits pour le petit déj' de demain, réserver nos places de Shinkansen pour aller à Kyoto et faire un tour au drugstore où je sélectionne quelques cosmétiques japonais: mascara et gloss de la marque de grande distri de Shiseido + un pot de la fameuse crème DHC Q10. Retour au ryokan, grignotage et surf internet dans la salle commune.

vendredi 15 juin 2007

USA - San Diego (Californie)

Notre recherche d’un endroit où petit déjeuner nous entraîne à pied jusqu’à Seaport Village. Peu de restos sont ouverts à cette heure-ci ; nous atterrissons en terrasse un endroit chicos aux prix en conséquence. J’y mange la meilleure gaufre de ma vie, avec une chantilly à se damner et plein de grosses fraises. Le ciel est couvert mais la température agréable, et il fait bon déjeuner face à la baie.
Nous prenons ensuite les transports en commun (tram + bus n°9) jusqu’à Sea World. Je n’étais déjà guère enthousiaste à l’idée de passer une journée dans un Marineland californien. Le spectacle des orques, quasi identique à celui d’Antibes (le côté show à l’américaine en plus) me fait éclater en sanglots. « Trop de souvenirs ? » demande Autre Moi compatissante. Je hoche vigoureusement la tête. Pourquoi ça me fait encore aussi mal après tout ce temps, mystère.
C’est un peu hébétée que je suis les autres dans le reste du parc. Nous assistons au spectacle du Cirque de la Mer (pas mal du tout), faisons un tour de Shipwreck Rapids (une descente en bouée beaucoup moins réussie que celle d’Universal Studios), mangeons des burgers dehors en nous séchant, admirons les animaux, enchaînons les spectacles des otaries et des dauphins. Je voudrais partir tôt pour pouvoir passer chez Comickaze, mais je sais bien que Junior veut rester. Je me résigne de mauvaise grâce à reporter à demain matin, en espérant que la boutique n’ouvre pas trop tard.
Au retour, nous nous arrêtons à Old Town où a été reconstitué un village d’autrefois. C’est très mignon et j’aimerais bien dîner là, dans un resto mexicain qui a un patio immense. Mais Junior a froid. Nous repassons donc à l’hôtel pour qu’elle se change, puis ressortons manger à Little Italy. Nous jetons notre dévolu sur Fillipi’s, dont le Routard fait une critique élogieuse. L’endroit est effectivement attachant. Pour accéder à la partie restaurant, il faut traverser la partie épicerie. Une serveuse charmante et assez speed nous installe dans un coin, sous le plafond auquel sont suspendues des centaines de bouteilles de chianti vides. Elle nous dissuade de commander trois pizzas pour quatre, et quand nous voyons arriver notre végétarienne et notre hawaïenne, nous comprenons pourquoi : elles sont délicieuses mais énormes. Nous arrosons notre repas d’une bouteille de Valpolicello qui bien que moyen produit l’effet escompté. Je gambade dans la rue en rentrant à l’hôtel.
(Photo: spectacle des dauphins, Sea World)

lundi 11 juin 2007

USA - Monument Valley (Utah/Arizona/Nouveau-Mexique/Colorado)


Nous repartons du Canyon de Chelly sous un ciel couvert. Il n’y a que deux heures de route jusqu’au village de Mexican Hat, dans l’Utah. A notre arrivée, la chambre n’est pas disponible. Nous déposons nos bagages dans un local fermé à clé, puis nous nous dirigeons vers MonumentValley. Au début, je ne suis pas très chaude à l’idée de passer la journée parmi des cailloux, si cinégéniques soient-ils. Nous commençons la visite par la fin, à savoir la boutique de souvenirs où j’achète essentiellement des trucs pour Xris.
Pour faire le tour du parc, deux options s’offrent à nous : 4x4 ou cheval. Autre Moi et Kris préfèrent la première, Junior et moi la seconde. Nous nous séparons donc. Vingt minutes de voiture pour atteindre John Ford Point où nos montures nous attendent. « The tall lady » (Junior) a droit à un grand mustang noir avec une tache blanche sur le front ; « the short lady » (moi) à un mustang noisette plus petit qui répond au nom de Charlie. Notre guide, un Navajo d’une vingtaine d’années, s’appelle Craig ; il porte des Converse et un T-shirt Guns’n’Roses : autant pour le folklore ! Il n’est pas très bavard ; il se contente de nous désigner les formations rocheuses et de les nommer au passage. N’empêche que c’est total kiffant de se retrouver à cheval au milieu de Monument Valley.
Au début, nous croisons quelques 4x4 dont les occupants nous font coucou, mais assez vite, il n’y a plus que nous trois et le désert. J’essaie de prendre des photos ; pas évident car je n’ose pas trop lâcher les rênes de Charlie. Je n’ai pas monté depuis longtemps et sans être hyper accidenté, le terrain est quand même bosselé, tantôt caillouteux tantôt sablonneux, avec de petites pentes. Nous traversons une dune par le biais ; sur notre droite, elle descend presque à pic et je ne suis pas très rassurée. Je traîne un peu en arrière, car Charlie ne semble pas connaître d’allure intermédiaire entre le pas d’escargot et le trot. Sur le retour, Craig nous fait pas mal trotter ; mon genou gauche endommagé par un accident de ski ne tarde pas à me lâcher, si bien que je passe la dernière demi-heure à me taper le cul sur la selle sans pouvoir me dresser dans les étriers pour suivre le mouvement. C’est douloureux mais ça vaut le coup : la balade est vraiment superbe. Junior et moi revenons enchantées.
Au visitor center, nous retrouvons Autre Moi et Kris qui arrivent juste et sont tout aussi enthousiastes. Leur guide, un Navajo du nom de Gary Hallyday, connaît bien Johnny et David Hallyday auxquels il a fait visiter le par cet sculpté une statue. Il les a emmenés dans des endroits spectaculaires, leur a expliqué le folklore de sa tribu, joué de la flûte, chanté des chants traditionnels indiens. D’ailleurs, nous le recroisons au resto où nous prenons un déjeuner tardif (il est 16h dans l’Utah) de burgers monstrueux. Il nous dit que ses homonymes se trouvent actuellement à Los Angeles et nous demande de les saluer de sa part si nous les croisons :)
Après le repas, nous partons faire le tour du parc en voiture, mais une pluie froide se met à tomber et nous ne nous attardons pas. Retour au motel de Mexican Hat. Notre chambre est équipée de deux grands lits + un petit et d’une immense douche aux parois transparentes et au sol carrelé. Une fois de plus la soirée passe vite ; nous jouons à Tetris et sautons le dîner car nous n’avons pas encore digéré le repas précédent.
(Photo: Monument Valley)

lundi 28 mai 2007

USA - Miami + Keys (Floride)


Bonne nuit de sommeil (sans cachet pour ma part). Réveil à 6h45 et départ deux heures plus tard direction les Keys, une suite d’îles reliées entre elles par une nationale. Bien qu’assez long, le trajet passe vite car il fait beau et nous sommes tous d’excellente humeur. Quel contraste avec l’an dernier où j’avais le moral dans les chaussettes ! Je craque pour le paysage semi-urbain de la banlieue de Miami, qui me fait penser à certains Polaroïds d’Araki. Re-passage par les Everglades avant d’atteindre l’océan. Nous traversons Key Largo sans nous arrêter et faisons halte sur Islamorada, dans une crique aux allures de resort caraïbéen qu’on jurerait tout droit sortie d’une scène de « Cocktail ». Achat d’un T-shirt pirates pour Attila. Petite balade le long de la jetée aux abords de laquelle nous voyons de nombreux oiseaux, pélicans et hérons notamment.
Nous déjeunons chez Wahoo’s, un resto de poisson et de fruits de mer, sur une terrasse en bois qui surplombe l’océan. Salmon BLT pour Kris, fried shrimp platter pour Autre Moi, mahi-mahi frit en burger pour Junior et moi. Les deux tiers du Bahama Mama (cocktail à base de deux sortes de rhum) que je bois avec mon repas suffisent à me soûler. C’est à demi somnolente que je m’échoue sur la plage de Sombrero, sur l’île de Marathon. Je comate sur ma serviette pendant que les autres vont se baigner. Il fait vraiment très chaud en plein soleil et le vent ne cesse de nous souffler du sable à la figure ; du coup, nous ne nous attardons pas. En rebroussant chemin, nous sommes pris dans un gros embouteillage – retour de week-end prolongé sans doute : aujourd'hui c’est le Memorial day.
Il est déjà 21h quand nous arrivons à Bayside, une arcade de magasins cheap située au bord de l’eau. L’endroit est très animé, plein de Latinos et de Blacks. Un tour rapide dans les boutiques, dont un passage au Hard Rock Café où j’achète un sweat zippé beige déniché par Junior (la plupart des T-shirts sont des coupes homme qui ne siéent pas du tout à ma silhouette en bouteille d’Orangina). Nous dînons dans un resto appelé Le Café, où je mange les trois quarts d’une pizza végétarienne et où nous nous faisons remarquer en riant très très fort à cause du concours de grimaces lancé par Autre Moi. Retour à l’hôtel et dodo vers 1h ; ça y est nous sommes calés sur les horaires locaux.
(Photo: Islamorada, dans les Florida Keys)

dimanche 27 mai 2007

USA - Miami + Everglades (Floride)

Un premier réveil collectif un peu avant 4h, puis un deuxième (le bon) à 6h. Nous nous dépêchons de nous préparer pour aller voir le lever de soleil sur la plage, mais au moment où nous sortons, il se met à pleuvoir. Nous rebroussons chemin.
Petit dej’ de l’hôtel pas terrible ; du coup c’est moins dur de rester raisonnable. Vers 8h30, nous partons dans les Everglades, distants de 60 miles environ. Arrivés dans le parc national, nous passons au Visitor’s Center (pour ne pas déroger aux bonnes vieilles habitudes) où je fais ma première dépense en $ : une carte postale pour Hawk. Puis nous enchaînons deux pistes assez courtes : une au-dessus de l’eau, qui nous permet de voir tout plein de tortues et d’alligators, et une à travers jungle, sans animaux mais avec une très jolie végétation touffue. Une nouvelle mini-averse quand nous ressortons du parc.
Nous nous arrêtons ensuite dans une ferme d’élevage de crocodiles où nous déjeunons sur le pouce. Les « gator bites » ont surtout le goût de la friture et sont servis par une ensuquée qui me fait douter de parler un anglais intelligible. Pas un repas inoubliable. Par contre, la balade en air boat qui suit est vraiment très fun avec ses brusques demi-tours qui soulèvent des gerbes d’eau et inondent le fond du bateau. Au retour, nous visitons la ferme et assistons à un petit spectacle avec un alligator. Puis nous rebroussons chemin vers Miami.
La fin de la journée est consacrée au shopping. Premier arrêt dans un outlet déprimant où nous ne faisons pas long feu. Puis Harley (sûrement le premier d’une longue série) pour étoffer la collec’ de T-shirts d’Autre Moi. J’en profite pour photographier Régis sur une bécane. En arrivant au centre commercial The Falls, je crois d’abord que tout est fermé, y compris la boutique de scrap dans laquelle je comptais faire des achats. Mais non, elle est ouverte… pour 20 minutes encore. Courses au pas de charge. Le magasin est moins grand et moins bien fourni que celui de Denver l’an dernier ; j’y trouve néanmoins la fameuse ligne « Love, Elsie » que je guette depuis des semaines, un très bel album en cuir grainé framboise et assez d’autres bricoles pour arriver à un total de presque $150. Nous passons ensuite au centre commercial proprement dit, modèle en plein air assez chicos. Les filles s’achètent des Ray Ban, moi, des produits Origins et des dessous coquins chez Victoria’s Secret. Dernier arrêt dans un Build-a-Bear où Junior se fait confectionner un ours par une adorable vendeuse et où j’achète pour Régis un slip kangourou, une guitare et une perruque noire à cheveux longs + frange. Il va déchirer avec ça, je le sens.
Retour à l’hôtel. Internet vite fait. Tentative de dîner dans un resto repéré hier, mais une heure et quart d’attente ! Nous finissons, comme hier, par acheter des plats à emporter chez Publix et par les manger dans notre suite (je sais, ça fait très « je me la pète » de dire ça, et c'est entièrement voulu).
(Photo: air boat)

dimanche 14 mai 2006

USA - Yellowstone (Wyoming/Montana/Idaho)


Me suis réveillée avec le moral au 36ème dessous. Ai dit aux autres que je ne venais pas avec eux aujourd'hui. Ils sont allés déjeuner, repassés au chalet, puis partis faire à pied l’Observation Loop en me disant qu’ils reviendraient après pour prendre la voiture et voir si j’avais changé d’avis.
Je viens de boire un thé et de croquer une des pommes que nous trimballons depuis Denver. Là, j’hésite à aller me doucher. Projets pour la journée ? Ecrire à l’Homme. Acheter un T-shirt pour lui et des cartes postales pour une bonne douzaine de personnes. Ecrire les cartes postales. Me balader à pied dans les environs peut-être. Lire le bouquin d’Alice Hoffman acheté à Rapid City. (J’ai commencé « Chicken soup for the soul : stories for a better world » hier dans la voiture. Je n’avais pas lu de bouquin de cette série depuis des années et il ne m’emballe pas plus que ça pour l’instant. Incroyable quand même de voir que c’est le 101ème de la série… Ça, c’est un concept qui a fonctionné !)
*
Finalement, après un exposé larmoyant – encore ! – de mes griefs, je pars avec les autres à la découverte du parc. Nous admirons plein de geyser, fumeroles et mudpots multicolores. Mais peu de temps après avoir passé les derniers, alors que nous nous dirigions vers le nord, nous nous retrouvons coincés derrière un énorme troupeau de bisons qui marchent peinards sur la route, créant un embouteillage de plusieurs kilomètres. Il nous faut plus de deux heures pour réussir à les dépasser. Le soleil tape fort, nous avons très chaud dans la voiture et Autre Moi et Kris sont écarlates.
Arrêt déjeuner (vers 16h !) à Canyon Village où j’achète un chouette sweat rouge à l’Homme. Les autres prennent des hot-dogs, moi une soupe de poulet aux nouilles. Nous repartons assez vite pour aller voir le fameux canyon dans lequel se jettent des chutes très impressionnantes. Mammoth Point, au nord, est en revanche très décevant : une source morte à laquelle on accède par un millier de marches d’escalier – du moins, c’est ce qu’il semble quand on les monte. Quant aux geysers de Norris, lorsque nous les atteignons, la nuit est en train de tomber et ils ne rendent rien. Les arbres alentour ayant été calcinés par le grand incendie de 88 ( ?), le paysage fait même carrément sinistre au crépuscule. En plus il y a des bêtes féroces qui rôdent dans le coin, manquerait plus qu’on tombe nez-à-nez avec un ours.
Nous rentrons à Old Faithful et mangeons une nouvelle fois au restaurant de l’hôtel. Quand nous regagnons notre chalet, il fait très nuit, très froid et le ciel me donne le tournis. Je n’avais encore jamais vu autant d’étoiles, et si brillantes ! Impossible pourtant de retrouver le sentiment d’insignifiance qui me saisit d’habitude dans ces cas-là. Je ne pense qu’à une chose : il ne veut plus de moi.
LA PHRASE DU JOUR (prononcée par Junior sur un ton catastrophé) : « Les arbres, ils vont tous mourir de serritude ! »
(Photo: Mammoth Point, à Yellowstone)

mardi 9 mai 2006

USA - Denver (Colorado)


Réveillée vers 5h. Levée à 7h. Petit dej’ à l’hôtel : œufs brouillés, saucisses, pommes de terre, French toast, salade de fruits et immonde thé Lipton. Nous partons ensuite au zoo de Denver. C’est Junior qui conduit et nous tournons un bon moment dans le centre-ville en essayant de nous repérer par rapport au plan. Finalement, nous comprenons le fonctionnement de la signalisation. Arrivée au zoo vers 10h. Grand mais rien de remarquable de mon point de vue. Je teste mon camescope flambant neuf. Il y a beaucoup de bébés animaux assez rigolos. L’avantage, c’est qu’on marche pas mal avant de s’arrêter dans une buvette pour déjeuner (hot-dogs pour tout le monde).
On finit rapidement la visite et on se dirige vers le magasin Harley Davidson, où je craque pour un magnifique blouson en cuir beige et noir, ce qui n’était pas du tout prévu au programme. Ensuite, nous filons à mon magasin de scrap qui se trouve dans la proche banlieue. Il est vraiment immense et très bien fourni ; j’y passe presque trois quarts d’heure et en ressors avec un gros sac rempli de bouquins, de stickers, de deux grandes perfos et de quelques ornements divers. Dans le magasin Skechers voisin, je trouve des baskets à scratch en zigzag identiques à celles que j’avais achetées à Santa Monica l’an dernier, mais noires et à un prix défiant toute concurrence : $16.18, car c’est une fin de série. La journée touche à son terme ; nous rentrons à l’hôtel. Douche avant de dîner au resto d’en bas (cheeseburger pour Junior, chicken parmesan pour le reste du groupe). Après ça, nous ne faisons pas long feu : extinction des lumières à 22h30.
(Photo: ours brun au zoo de Denver)

samedi 20 août 2005

USA - Monterey, Carmel, San Simeon (Californie)


Départ de SF, à grand regret. Je me serais très bien vue habiter ici – peut-être encore plus qu’à New York.
Nous roulons vers le sud en longeant la côte californienne. Arrêts à Monterey, où nous échappons à la visite d’une sardinerie, puis à Carmel où nous mangeons dans un mignon petit coffee shop au coin d’un centre commercial très chicos, et où nous visitons la mission. Ca me fait tout bizarre qu’Autre Moi, Junior et Kris se signent en entrant dans l’église, moi qui suis une mécréante et qui n’ai toujours fréquenté que des gens dans le même cas. Pour nous faire une surprise, Frankie nous propose une courte visite non prévue au programme : celle du parc Pfeiffer où Marie peut enfin admirer des séquoias. Nous continuons le long de la côte sauvage et magnifique, extrêmement bien préservée et grouillante d’animaux sauvages : écureuils (Kevin !), otaries, loutres de mer et même baleines (trop loin pour que je les voie vraiment).
Nous passons la soirée à San Simeon. Nous invitons Frankie à manger à notre table (enfin un vrai steak bien saignant !) et nous l’interrogeons un peu sur son parcours. En fait, il est acteur et chansonnier, et il fait le guide la moitié de l’année pour payer les factures. Il a passé 6 ans en Amérique du Sud ; il s’est produit jusqu’en Europe et il parle six langues. Il a eu le genre de vie que j’aurais aimé mener…
A côté du motel, sur la plage ou presque, il y a un bar à karaoké où la plupart des gens se retrouvent après le dîner. Les clients locaux sont essentiellement des bikers ; l’ambiance est très bon enfant et rock’n’roll à la fois. Autre Moi fait un tabac avec son « What’s up » ; tout le monde est vraiment très impressionné et beaucoup d’Américains viennent la féliciter ensuite. D’abord pleine de trac et toute tremblante, elle finit par savourer son quart d’heure de gloire – et nous fait « Shoop shoop song » de Cher un peu plus tard. Je pense que ça restera un grand moment pour elle. En plus, avec le T-shirt Harley acheté hier, elle faisait très couleur locale !
(Photo: la côte californienne le long de la Route 1)

jeudi 18 août 2005

USA - Yosemite, San Francisco (Californie)



Départ, presque à regret, de Mammoth Lakes ce matin. Heureusement, la montagne alentour offre de très beaux panoramas, et nous sommes assez vite arrivés à Yosemite que nous traversons en ce moment. Totalement enchanteur pour le peu que j’en ai vu jusqu’ici – des pentes vertigineuses, densément boisées, qui plongent à pic vers des plans d’eau limpide au fond des canyons, et les lacets de la route qui serpentent à mi-hauteur… Même moi qui ne suis pas du tout fan de nature, je suis conquise.
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Arrêt de presque deux heures, mais qui est passé très vite. Le temps d’aller jusqu’à Yosemite Falls, de prendre un bain de pieds (sauf pour moi), de grignoter un bout à la cafétéria et d’acheter un sweat-shirt rouge (que pour moi), et il fallait déjà retourner au bus. Beaucoup d’autres touristes ; à la cascade, on se marchait presque dessus. Vu quelques écureuils obèses et des steller jays, mais rien de plus excitant.
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On voit bien que nous sommes en Californie à présent. C’est fou ce que le paysage a changé depuis l’Arizona. Maintenant le terrain est plat, vert, parsemé d’habitations et de vergers. Nous venons de nous arrêter dans un petit magasin style maraîcher de luxe/artisanat shabby chic où Autre Moi et moi avons bu un délicieux jus d’oranges locales. J’aimerais dormir mais je ne me résous pas à m’écrouler sur Kris.
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San Francisco m’a plu tout de suite malgré les nuages, la bruine et le froid. C’est tout à fait comme je l’imaginais – « une ville d’individualistes », comme a dit Frankie, et bourrée de caractère avec ses rues en pente, son funiculaire, sa skyline digne de celle de NYC, ses petites maisons victoriennes et son quartier des affaires ultra-moderne. Les chambres de l’hôtel sont minuscules et il n’y a qu’un seul ascenseur pour desservir huit étages, mais nous sommes juste à côté d’Union Square et des grands magasins, youpi !
Repas dans un grand resto chinois où nous avons partagé notre table avec deux autres couples, dont un râleur de première que je me suis retenue de remettre violemment à sa place. Nous avons eu droit à une foule de plats délicieux que nous n’avons pas pu finir – quel gâchis !
Puis nous avons fait le tour de la ville by night avec le bus. On n’y voyait pas grand-chose, mais il y a eu deux arrêts très sympas. Pour le premier, qui n’était pas prévu au programme, Frankie nous a emmenés au Hyatt Regency, qui possède un lobby spectaculaire avec un puits d’étages en pyramide inversée et des ascenseurs transparents (ayant servi au tournage de « La tour infernale »). Sur ses conseil, nous avons pris l’air dégagé de clients légitimes, et nous sommes montés jusqu’au restaurant tournant du sommet. La vue par les baies vitrées était époustouflante. Second arrêt sur Treasure Island, reliée au reste de SF par le Oakland Bay Bridge, depuis laquelle on pouvait admirer toute la skyline. C’était magnifique, mais il faisait vraiment très froid.
(Photo: le Golden Gate Bridge dans la brume)

mercredi 17 août 2005

USA - Death Valley, Mammoth Lakes (Californie)


Curieusement, je ne me sens pas crevée malgré la nuit abrégée. Nous roulons actuellement vers la Vallée de la Mort. Je suis en short (gloups). Nos compagnons de voyage n’arrêtent pas de rouspéter après Frankie, et bien qu’il ne me soit pas particulièrement sympathique, ça me donne envie de le défendre – ce n’est pas sa faute si on court tout le temps ; il respecte le programme fixé par l’agence.
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Arrêt de quelques minutes à Zabriskie Point pour prendre des photos. Quand nous remontons dans le car, mes mollets et ceux d’Autre Moi ont déjà commencé à rosir malgré la crème solaire. Peu de temps après, nous arrivons à l’oasis de Furnace Creek. Nous achetons à manger au general store. Il fait vraiment très chaud, plus de 40°C, mais heureusement l’air est sec. Nous voyons des corbeaux énormes et des roadrunners pas farouches du tout, et nous postons nos cartes – qui ne partiront que vendredi car il n’y a pas de levée avant. Vers 12h30, nous reprenons la route pour traverser le parc national de la Vallée de la Mort. Malgré quelques dunes de sable et autres pseudo-mirages, le paysage est très monotone ; je manque même m’endormir et faire le 4ème M&M’s de la brochette.
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Nous sommes désormais en Californie. Darren roule comme un fou depuis ce matin et ça secoue pas mal. Passage du col de la Tioga, le plus haut point de notre périple, et arrivée à Mammoth Lakes d’ici un peu plus d’une heure.
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(Le lendemain matin)
Nous avons passé la nuit dans un super hôtel, un Holiday Inn. Pendant qu’Autre Moi, Junior et Kris allaient voir le lac tout proche, je suis restée faire une lessive et profiter d’une petite heure de solitude. Apparemment, d’autres gens du groupe ont aperçu (et poursuivi, ces cons !) un bébé ours. Le couple de jeunes Bretons qui m’insupporte se serait même disputé à cause de ça. Bien fait. Au retour des trois autres, nous sommes partis faire un peu de shopping. J’ai légèrement fait flamber ma carte bleue chez Ralph Lauren, qui n’est pas mon truc d’ordinaire. Mais je suis en manque depuis plusieurs jours, et les prix valaient vraiment le coup.
Dîner à l’hôtel – cordon bleu délicieux – avec tout le groupe. Puis mise en maillot (l’épreuve tant redoutée) et direction piscine/jacuzzi intérieurs. On avait un peu bu avant et l’atmosphère était assez euphorique. De retour dans la chambre, nous avons papoté jusque vers minuit. Très bonne soirée.
(Photo: la Vallée de la Mort depuis Zabriskie Point)