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mardi 25 septembre 2007

Japon - retour en France


Réveil à 7h30, lever à 8h, arrivée à la gare d’Ikebukuro vers 9h après avoir copieusement transpiré dans les escaliers avec nos mastodontes à roulettes. Le voyage en Narita Express jusqu’à l’aéroport se déroule sans encombres. La pesée des bagages, en revanche, confirme mes craintes : 26,5 kilos pour ma valise et 28,5 pour celle de Hawk. L’employée nous annonce que nous n’avions droit qu’à 50 kilos à deux et que ça fera 30800 yens de supplément (environ 200 euros). Glups. J’essaie de faire valoir que nous pourrions facilement répartir les quatre kilos excédentaires dans nos bagages cabine et que le poids à transporter par l’avion resterait le même. « Aaah, mais vous avez des bagages cabine ! » s’exclame l’employée en nous faisant signe de les poser aussi sur la balance. Je blêmis en voyant s’afficher un bon 68 kilos. Alors, contre toute attente, l’employée nous fait un grand sourire et nous dit que c’est bon, il n’y a pas de supplément. Je ne comprends rien de rien et ouvre la bouche pour réclamer une explication, mais Hawk me fait vigoureusement signe de la boucler. Bon. L’essentiel, c’est qu’on n’ait rien payé en plus, je suppose.
Je change 20 euros (à 157 yens l’unité, un record !) pour faire quelques derniers menus achats, dont une ravissante fraise en peluche et deux nouveaux parfums de Kit-Kat : melon et pêche, plus deux ou trois magnets parmi lesquels les fameux sushi que je désespérais de retrouver un jour. Je réalise aussi que ceux que j’ai pris pour mes parents ne sont pas les bons, mais il est trop tard pour y remédier. Last but not least, la mignonne palette de gloss Dior que j’avais hésité à acheter à l’aller est moins chère ici, woohoo !
Nous embarquons à bord d’un avion du même modèle qu’à l’aller (assez petit, donc). Nous sommes de nouveau près d’un hublot et le monsieur assis à côté de moi change de siège après le décollage : grand luxe. Je lis le Glamour et le Cosmo anglais achetés à prix d’or dans l’aéroport (1500 yens chacun !) pendant que Hawk, qui avait toujours boudé ce jeu, découvre le Tétris sur la console intégrée dans son fauteuil. Il passe quasiment l’intégralité des douze heures de vol à essayer de s’améliorer. Le voyage me paraît plus long dans ce sens, sans doute parce que je ne dors pas. J’ai beau écrire un peu, je finis par m’ennuyer et par sentir la fatigue de cette journée prolongée par sept heures de décalage horaire.
Nous nous posons à Paris avec une demi-heure de retard dû à des vents contraires. Il est plus de 20h ; la nuit est tombée, il fait froid et nous sommes crevés. Tout est mal indiqué dans Roissy et les chauffeurs des navettes sont super désagréables : pas de doute, nous sommes bien en France. Sur le chemin de l’hôtel, nous restons bloqués un très long moment à la hauteur du terminal 2 pour une raison que personne ne daigne nous expliquer. Enfin, nous arrivons au Suitehôtel où nous avons la bonne surprise de découvrir que notre chambre est une mini suite avec une salle de bain géniale, un chouette coin salon, un micro-ondes et de quoi préparer thé ou café. Dommage que nous soyons trop fatigués pour en profiter dignement… Demain je devrai me lever à 6h pour regagner Roissy, traverser Paris en RER et prendre à Orly un avion qui me ramènera chez moi, loin de Hawk pour la dernière fois.

samedi 22 septembre 2007

Japon - Tokyo (Odaiba, Ikebukuro)

Mise en route vers 11h pour l’île artificielle d’Odaiba. Nous commençons par prendre la JR Yamanote jusqu’à Shimbashi, puis le monorail Yurikamome qui traverse la baie en empruntant le Rainbow Bridge. De la cabine avant, on a une vue imprenable sur le paysage ; dommage que l’espèce de fog dû à la chaleur et à la pollution brouille les contours des bâtiments.
Premier arrêt au Tokyo Desks, qui borde l’unique plage de la ville et abrite un parc d’attractions Sega situé en intérieur. Le concept est étrange, mais je ne me plains pas : ici au moins, il y a la clim ! Le paiement des attractions se fait en chargeant le pass d’entrée à un distributeur – nous commençons à être des pros du concept. Pour faire plaisir à Hawk, je joue avec lui à House of Dead IV. Je crois d’abord à un bête jeu vidéo, mais c’est en réalité une attraction avec nacelle qui bouge et tourne. Le principe, bien sûr, reste celui bête et méchant du shoot’em up. Ça ne vaut pas le MIB d’Universal Studios mais je m’amuse beaucoup plus que prévu. Nous faisons néanmoins un score médiocre : 38% en kills et 52% en love (comment mesurent-ils ça, à notre synchro ?). Nous passons ensuite au Sky Cruising. Je m’attends à un film en 3D projeté devant une autre nacelle qui bouge, mais en réalité, c’est aussi un jeu et nous devons nous-mêmes diriger notre « vaisseau » à travers des canyons, dans des gorges, sous des arches etc. Je hurle de rire pendant que Hawk fait le plus gros du pilotage et que nous tendons tous deux désespérément les jambes en avant pour freiner. Très fun, vraiment.
Petit shopping dans le mall attenant. Je trouve les aimants réclamés par mon père hier au téléphone (ceux dont sa voisine lui a dit qu’on pouvait les acheter, je cite, « à Chakoucha » - pour Asakusa je présume). Puis nous mangeons sur la terrasse d’un autre Big Chef, face à la baie.
Après avoir pris quelques photos du bâtiment de Fuji Television, nous empruntons de nouveau le monorail jusqu’à la grande roue aux nacelles multicolores. Nous montons dans une rose, tout seuls bien qu’elle soit prévue pour six personnes car il n’y a pas beaucoup de monde. Ça tombe bien, on va encore pouvoir faire des polissonneries...
Nous rebroussons chemin, toujours en monorail, jusqu’à l’Oedo Monogatari Onsen, un parc d’attractions basé sur les plaisirs du bain traditionnel. Malheureusement, nous nous apercevons à l’entrée qu’il n’y a pas de bain mixte, et ça ne me dit vraiment rien qu’on le fasse chacun de notre côté. Hawk est sans doute déçu, mais il ne proteste pas (*heart* *heart* *heart*). Nous quittons Odaiba en nous exclamant sur la mocheté oppressante du sud-est de Tokyo, bien gris et morne comparé au reste de la ville. Je comprends maintenant pourquoi tous les guides touristiques ne parlent que des quartiers ouest, nord et centre.
Nous retournons à Ikebukuro Est. Passage infructueux au Toys’R’Us de Sunshine City : pas de Blythe, et le jeu Nana pour DS Lite est un jeu de simulation exclusivement en japonais. Pas plus de chance pour Hawk chez Bic Camera où le vendeur lui affirme que les jeux européens ne fonctionneront pas sur une console japonaise. Diantre, moi qui fantasmais déjà sur nos futurs duels acharnés de Super Mario…
Nous dînons chez Denny’s dont j’apprécie beaucoup la bouffe aux USA. Ici les plats sont assez différents, y compris ceux qui à première vue semblent calqués sur le menu américain. Ma Cobb salad, par exemple, contient en plus des ingrédients habituels des crevettes, des broccoli, des pois chiche et des morceaux de tortilla ( ?). Etrange mais bon. C’est un peu comme les fruits et les pâtisseries qui ont le même aspect mais pas du tout le même goût qu’en France : je me demande toujours si c’est parce que les Japonais ne savent pas copier les originaux ou parce qu’ils les adaptent volontairement au marché local. En dessert, je prends des pancakes surmontés de glace à la vanille et entourés de fruits frais. Ils font à peu près le cinquième de la taille des pancakes américains. Inutile de se demander pourquoi il y a tant d’obèses aux USA alors que les Japonais sont si minces.

jeudi 20 septembre 2007

Japon - Kyoto (Higashi Honganji), Tokyo (Ikebukuro)

Nous quittons le ryokan Heianbo ce matin. Avant notre départ de Kyoto, nous passons voir le Higashi-Honganji qui se trouve à 200 mètres de la gare et que je n’avais pas visité la dernière fois par flemme de me lever le jour où les trois autres y étaient allés. J’aurais peut-être dû, car là, deux des trois bâtiments sont en travaux et interdits au public, dont le Gojo qui est la plus grande structure en bois du monde. Nous devons également nous contenter de deux tampons sur les trois existants, snif. Mais pour une fois, Hawk en réussit un impeccable… et rate le second en m’écoutant quand je lui conseille de ne pas trop appuyer. Par ailleurs, nous arrivons juste à temps pour la fin de la messe bouddhiste célébrée dans le seul endroit ouvert au public. Môdits, nous sommes môdits. C’est incroyable le nombre de trucs fermés, en réfection ou tout simplement disparus sur lequel nous serons tombés pendant ce séjour.
Nous reprenons le Hikari pour Tokyo. Repas de bento dans le train, journal de la veille, nouveau record de Tetris en mode « attraper » et test des mini-jeux sur Super Mario. Le voyage passe assez vite, comme à l’aller.
Nous posons nos affaires au Kimi ryokan; cette fois, nous avons la chambre 307, juste à côté de celle de la semaine dernière. Puis nous repartons en quête de Doll’s Dream, un magasin du quartier censé vendre des Blythe. Le système d’adresse (3 chiffres qui se succèdent : le premier désigne le quartier, le second le bloc et le dernier l’emplacement exact à l’intérieur du bloc) ne simplifie pas le repérage sur plan. Une petite dame à qui je demande mon chemin nous entraîne jusqu’au koban (=poste de police) le plus proche. Là, on nous donne des indications précises, et en anglais même ! Mais quand nous arrivons au 5-16-2 Nishi Ikebukuro, nous trouvons devanture close : le jeudi est assez souvent le jour de fermeture des magasins, qui restent ouverts le dimanche au Japon. Nous sommes quand même assez fiers d’avoir pigé comment nous repérer.
Nous traversons la gare d'Ikebukuro pour la Xème fois et ressortons dans Seibu, un des plus grands magasins du Japon sinon d’Asie. Je fais quelques emplettes chez Muji (des gâteaux, une veste rétro, un bloc de rangement transparent pour les embellissements de scrap que je vais transporter à Bruxelles). Pas de Blythe, hélas, au rayon jouets, mais des Barbie collector qui valent le détour et que personne n'empêche Hawk de photographier. Nous faisons une pause gyoza/Coca sur le toit, au 9ème étage. La lune vient de se lever et c’est assez magique dans un registre urbain. Petit tour infructueux chez Loft et nous continuons en direction de Sunshine 60. Achats de mangas X chez Animate ; ça commence à nous faire une petite collection qui s’annonce bien lourde à ramener. Les pattes arrière tirent pas mal et nous sommes bien chargés ; nous rentrons donc au ryokan poser les paquets… Et là, en cherchant sur la carte le food court spécialisé dans les gyoza où nous espérons manger ce soir, nous nous apercevons qu’il se trouvait à 200 mètres d’Animate. Et c’est reparti dans l’autre sens !
Le Namjatown est une expérience ébouriffante. Il ne s’agit pas, comme cette saloperie de Lonely Planet le laissait supposer, d’un simple conglomérat de restaurants, mais d’un parc d’attractions en intérieur, avec boutiques de souvenirs et tout le tremblement. En plus nous arrivons à l’heure des dernières entrées, alors que ça commence à se désertifier. Après avoir payé nos 300 yens d’accès, nous fonçons dans un décor aux trois quarts éteint et limite fantomatique vers le corner Gyoza Stadium (il y en a un autre consacré aux glaces qui s’appelle Ice Cream Land !). Les vendeurs des différents stands nous interpellent au passage, chose que je déteste. En plus il n’y a pas une seule affiche en anglais. Nous hésitons un moment avant de choisir, un peu au hasard, un comptoir situé vers le milieu dont le vendeur ne nous a pas agressés. Le hasard fait bien les choses : des deux filles déjà assises là, l’une parle un anglais très correct. Elle nous explique les différents parfums et passe la commande pour nous. Les gyoza arrivent dans de petites barquettes en plastique ; nous les mangeons sur des tabourets miteux et ils sont bons à se damner. D’ailleurs nous reprenons une demi-douzaine de ceux à l’ail (qui va avoir une haleine méphitique pendant deux jours ?). En repartant, nous avons tout juste le temps d’acheter deux-trois bricoles dans une boutique, dont un porte-clés gyoza en peluche pour Joli Dragon. Toute l’expérience, vécue au pas de course, est totalement surréaliste.

jeudi 14 juin 2007

USA - San Diego (Californie)

Petit déjeuner au resto voisin de l’hôtel. Service affreusement lent et bouffe moyenne, nous irons ailleurs demain matin. Pour éviter de nouvelles frayeurs et ne pas nous prendre la tête, nous avons décidé de nous déplacer avec les transports en commun de San Diego. Nous partons donc à pied jusqu’au Transit Store où nous achetons des pass de deux jours ; puis nous prenons le bus n°7 jusqu’à Balboa Park. La température monte rapidement tandis que nous arpentons les allées du plus grand zoo du monde (qui ne cessent de monter et de descendre). L’habitat des animaux est plutôt spacieux pour ce genre d’endroit, mais je trouve toujours aussi affreux de voir ainsi enfermées des créatures sauvages faites pour aller et venir en liberté dans la nature. Nous marchons jusqu’à ce que nos gorges desséchées et nos estomacs creux nous forcent à nous arrêter pour déjeuner. Puis nous finissons le tour du par cet redescendons vers la sortie en Skyfari, une sorte de téléphérique rigolo avec des nacelles de grande roue. Achats de souvenirs (les pandas en peluche n’ont pas changé depuis au moins 20 ans ; ils sont toujours identiques à celui que Korrigan m’avait offert l’été de nos 16 ans) et départ.
Nous descendons du 7 à Horton Plaza, apparemment le plus grand mall de la ville. Un petit tour au Hard Rock Café où je rachète mon super gilet de Miami que j’ai dû oublier à Van Horn, et où nous buvons au bar un verre extrêmement bienvenu après toute cette chaleur. Je suis toujours aussi fan du décor, du concept et de la musique. Pendant que nous sommes là, ils passent le « Layla unplugged » de Clapton qui me renvoie brièvement dans une spirale de mélancolie. Mais les magasins m’appellent et je n’ai jamais su leur résister bien longtemps. 2 jeans à $19 pièce chez Levis, une affaire. Un adorable sac à dos avec des motifs pirates rose et turquoise chez Pacsun (va devenir indispensable pour rapatrier mes affaires). Nous dînons dans un fast-food grec – une de mes envies subites, mais nos assiettes mélangées sont très bonnes et plaisent à tout le monde. De retour à l’hôtel, Kris me montre comment utiliser le browser de ma DS. C’est lent et malcommode, mais ça fonctionne et j’en profite pour envoyer un mail à Hawk.
(Photo: koala, zoo de San Diego. Tous en choeur avec moi: "Awwwwww")

samedi 26 mai 2007

USA - Miami (Floride)


Hier soir à 2h du mat’ je ne dormais toujours pas ; j’ai dû me résoudre à prendre un demi Zopiclone. Du coup, petit moment de flottement ce matin au réveil (à 6h30) : « Pourquoi y’a une fenêtre à la place de mon armoire à linge ? ». Pas assez dormi mais toujours aussi excitée. J’ai juste eu le temps de me préparer avant l’arrivée de Kris, de Junior et du beau-frère d’Autre Moi qui, fidèle à la tradition, nous a conduits à Roissy. Comme d’habitude, c’est moi qui ai le sac le plus léger : 13 kilos contre 14 pour Kris, 16 pour Autre Moi et carrément 21 pour Junior. Le terminal E, d’où nous devons partir, étant en travaux, c’est un bus qui nous conduit à notre avion. Pour une fois, nous ne poireautons à aucun moment.
Nous avions réservé nos sièges à l’avance mais pour une raison que j’ignore, on nous assigne des places différentes et nous nous retrouvons encore une fois séparés deux par deux. J’hérite d’un hublot, ce qui me change un peu car d’habitude j’écope toujours des places les plus pourries. Le vol est direct, mais 9h30 ça reste long. Et encore, je ne devrais pas me plaindre : j’ai un peu de place pour bouger mes jambes alors que Kris a les genoux qui touchent les épaules depuis le décollage. Pour une fois que c’est avantageux d’être petit ! Je lis Psychologies (le dessin de Voutch semble avoir été fait pour Hawk et moi), New Woman et She. Je dors un peu, la tête calée sur deux coussins. Je prends des photos de Régis. Je teste la PSP de Kris. Je fais un logigramme. Je jette un vague coup d’œil au film, une romcom à la noix avec Cameron Diaz et Kate Winslet dont on se demande un peu comment et surtout pourquoi elle a atterri là.
*
Arrivée à Miami idyllique, bien que l’atterrissage n’ait pas été des plus soft et m’ait filé une nausée carabinée. L’aéroport est infiniment plus petit que ceux de Denver ou de Chicago ; résultat, nous faisons la queue beaucoup moins longtemps à l’immigration et les douaniers sont bien plus sympas. En sortant, nous prenons une navette qui nous emmène directement chez Alamo. Comme je m’en doutais un peu, je ne pourrai pas conduire sans mon permis (que j’ai oublié). Nous sommes invités à choisir notre voiture dans le parking des SUV ; en l’absence du Chevrolet Trailblazer que voulaient les filles, nous optons pour un Toyota Highlander rouge avec vitres teintées et toit ouvrant, la classe ! Junior prend le premier tour de conduite.
Nous trouvons notre hôtel du premier coup ; il est à Miami Beach le long de la plage. La ville aperçue depuis la voiture est exactement telle qu’on la montre dans les séries américaines, notamment Nip/Tuck. Buildings et pseudo-haciendas, palmiers et autre végétation sub-tropicale – curieux mélange de béton, de chrome et de verre avec un style architectural hispanique, tout ça au bord de l’eau et avec du vert partout. Bonne surprise en arrivant à l’hôtel : nous n’avons pas une chambre mais carrément une suite avec salon et cuisine ! Et nous y restons trois nuits, le pied. Petit tour sur la plage, puis je vais squatter la connexion internet pendant que les autres sont à la piscine. Nos élans respectifs sont brisés, respectivement par un client qui attend dans mon dos et par une eau quasi-glacée.
Balade dans les environs de l’hôtel ; il y a une avenue commerçante en parallèle à la nôtre. Courses dans un Publix et apéro + dîner dans la suite. Extinction des feux vers 22h.
(Photo: la plage de Miami Beach devant notre hôtel)

jeudi 25 mai 2006

USA - San Francisco (Californie)


Je me réveille – hirsute, car je me suis couchée hier avec les cheveux mouillés – dans ma ville préférée au monde, youpi ! En plus, il fait soleil et le vent est beaucoup moins froid que l’an dernier en août.
Nous petit déjeunons au Starbucks en face de l’hôtel : chocolat pas bon et la moitié d’un apple fritter pour moi. Puis nous marchons jusqu’à l’arrêt de cable car le plus proche. Nous descendons au terminus, près de Fisherman’s Wharf. Un peu de shopping ; mangé le midi dans un buffet pizza/pâtes/salades avec une jolie vue sur le Pier 39 envahi par les otaries.
A 14h, les autres partent en bateau visiter Alcatraz, et je me balade seule en attendant leur retour. Achat de deux T-shirts au Hard Rock Café – enfin ! Beaucoup plus de choix qu’à Tokyo où il n’y avait que des modèles assez classiques. Pause chez Boudin pour boire un thé, écrire mes dernières cartes postales et mettre ce carnet à jour. Après ça, je tourne dans le quartier avec une humeur assez maussade car j’aimerais être en train d’explorer des quartiers moins touristiques de la ville.
A 17h, je récupère les autres. Nous poussons à pied jusqu’à Ghirardelli qui bien que sis dans un très joli bâtiment ne contient rien d’intéressant pour nous. Je dois me retaper avec le reste du groupe les rues que j’ai déjà faites. Mes pieds commencent à me faire mal et j’en ai vraiment marre. Nous rentrons enfin à l’hôtel en bus (extrêmement brinquebalant et fun ; je n’arrête pas de glisser sur les sièges en plastique).
Plus tard, nous reprenons le bus pour aller au Loris qui nous avait beaucoup plu l’an dernier. Et à la fin du repas, nous prenons notre revanche sur le flipper qui nous avait mis minables. Enfin, si on veut : 26000 pour Autre Moi, 9000 pour Kris, 14000 pour moi et 11000 pour Junior, on n’est pas encore tout à fait des champions ! Le bus du retour se fait attendre assez longtemps, et le vent est vraiment très froid. Arrivée à l’hôtel, je m’écroule à plat ventre sur le lit et me mets à pleurer le plus silencieusement possible. Vide béant à l’intérieur.

(Photo: les otaries du Pier 39)

vendredi 12 mai 2006

USA - Cluster State Park, Sheridan (Wyoming)


Nous devenons des pros dans l’art de faire tenir 10 mètres cube de bagages à l’intérieur d’un coffre qui n’en fait que 5. Kris est maintenant bien installé dans son rôle de copilote, et assez efficace je dois dire.
Ce matin, nous visitons le Cluster State Park, où nous pouvons admirer tout un troupeau de bisons et même quelques spécimens isolés en bord de route, quantité de biches et des aiguilles de pierre (« cathedral spires ») absolument grandioses. Le tour complet me paraît tout de même un peu longuet, et les portables ne passent plus depuis 24h, donc impossible de joindre ou d’être joints par quiconque, ce qui m’inquiète un peu.
Une fois de plus, nous déjeunons d’un sandwich à la carte chez Subway. Je sens que ça va devenir le rituel du midi. Après ça, nous prenons enfin la route proprement dite, direction Sheridan. La voiture me soûle toujours autant. Je n’ai pas le courage de lire et je ne suis pas encore assez crevée pour dormir. Quand Autre Moi en a assez de conduire, je prends le relais. Nous marquons un arrêt à Gillette pour visiter encore un magasin Harley Davidson.
Arrivée à l’hôtel vers 19h. Pour une fois, il y a un ordi avec internet en accès libre. J’en profite pour vérifier l’état de mes comptes et consulter ma boîte hotmail. J’y trouve un message très laconique de l’Homme qui me met le moral à zéro.
Apéro dans la chambre (ça, c’est un rituel qu’on avait déjà instauré l’an dernier) et dîner dans un genre de pub branché, le Sanford, que nous a recommandé une des réceptionnistes. Nous prenons tous les quatre une grande salade, pour la verdure.
De retour à l’hôtel, Autre Moi consulte son compte à son tour et s’aperçoit le gars de l’agence Alamo a chargé plus de $900 sur sa carte bleue alors que tous les frais étaient censés avoir déjà été réglés. J’essaie d’appeler pour rectifier le tir mais personne ne décroche.
Avant de dormir, nous faisons une partie du Memory « parcs et monuments nationaux », que j’ai acheté au visitor center des Rocky Mountains.
(Photo: Innommable, plus communément appelé bison)

vendredi 19 août 2005

USA - San Francisco (Californie)


Journée à San Francisco. Le matin, tour de ville en bus (City Hall, Painted Ladies, Golden Gate Bridge, parc…). A midi, déjeuner dans un resto de Fisherman’s Wharf – le meilleur repas des vacances jusqu’ici, un saumon savoureux. Balade en bateau dans la baie ; beaucoup de vent et de froid, surtout à l’entrée et à la sortie du port. Heureusement que j’ai eu le temps d’acheter un blouson/coupe-vent juste avant. Autre Moi doit se geler avec son pantacourt tout fin. Pour une fois, je me réjouis d’être petite : le bastingage avant auquel nous sommes accoudés me protège mieux ! Shopping sur le Pier 39 (T-shirts et petites conneries).
Puis une grosse heure de queue, toujours dans un vent glacial, pour prendre le funiculaire (pardon, ici, on dit « cable car ») jusqu’à l’hôtel. Un vieux hippie très drôle est en train de chanter des morceaux de sa composition, dont un à la gloire de l’alcoolisme, en s’accompagnant de sa guitare. Ca m’aide à patienter. Le voyage en cable car, que je fais à l’arrière de la voiture, donne une très belle vue sur SF. J’en profite pour bavarder un peu avec le « conducteur », encore un type archi jovial.
Quand nous arrivons à Union Square, il est déjà presque 20h. Tant pis pour ma boutique Origins. Nous faisons un tour dans Niketown où Junior et Kris s’achètent une paire de baskets chacun (apparemment elles sont deux fois moins chères qu’en France), et à Borders où je trouve des magazines de scrap. L’apéro dans la chambre d’hôtel se prolonge jusqu’à ce qu’on soit tous bourrés et délirants. Du coup, quand on arrive enfin à se traîner dehors pour aller dîner, il est plus de 23h. On mange au Lorie’s Diner qu’on a repéré un peu plus tôt, et qui est très sympa. Par contre, l’alcool c’est pas bon pour le flipper – avec 5 balles, on tient moins de 30 secondes en tout. Je ne nous félicite pas.
(Photo: hippie chanteur)