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samedi 24 avril 2010

Japon - Tokyo (Shibuya, Shinjuku)


La nuit ne fut pas très bonne: Chouchou et moi sommes tous les deux un peu malades. Il n'a pas arrêté de ronfler bruyamment et moi de tousser à m'arracher la gorge. Mais ça ne doit pas nous empêcher de profiter de notre dernier jour à Tokyo, qui marque aussi les 40 ans de Chouchou.

En sortant du ryokan, nous nous rendons dans une boutique de thé voisine conseillée hier soir par la "spécialiste des femmes", pour y faire une provision de crus locaux introuvables en Europe. Faute de pouvoir converser avec le propriétaire, je choisis une demi-douzaine de paquets complètement au hasard, nous verrons plus tard si ce dernier a bien fait les choses! Puis nous réservons nos billets de Narita Express pour demain matin et mettons le cap sur Shibuya.

Nous commençons par déjeuner au Big Chef où je mange une dernière omelette au riz - qu'est-ce que j'aime ça! Au rayon librairie de Tower Record, nous trouvons la collection de petits bouquins illustrés sur le Japon (nous en achetons 5), et Chouchou au terme d'une très longue fouille déniche le dernier recueil de photos de Rikki Casso. He's outshopping me, c'est un scandale! Aurais-je perdu mon mojo? Ou l'aurais-je contaminé avec mon propre virus, créant un monstre concurrent sans le vouloir? Quoi qu'il en soit, ma propre recherche au rayon "art de vivre" ne me permet de faire aucune nouvelle trouvaille fracassante. Et puis je balise pour le poids des valises au retour.

Nous retour- nons à pied chez Junie Moon pour voir l'expo Alice qui a commencé le 20. Différents artistes ont crée des Blythe uniques en s'inspirant des personnages de l'oeuvre de Lewis Carroll. Il y a notamment un Chapelier Fou et un Chat de Cheshire sublimes, mais les prix vont de 60 000 à 200 000 yens, glups. Et puis un tableau adorable à 30 000 yens que je me serais peut-être offert si je l'avais vu en début de séjour, mais là... J'espère sans trop y croire que toutes ces merveilles figureront dans un prochain libre de photos. Je ressors de la boutique à la fois inspirée et super-frustrée.

Arrêt pour boire un verre dans un café branché, le premier du genre que nous voyons à Tokyo. Un vulgaire Coca y coûte 550 yens; quand on sait qu'ils sont à 120 yens dans les distributeurs, ça fait un peu mal. D'autant qu'ici comme ailleurs, la clientèle ne s'attarde guère pour profiter de l'ambiance, bavarder ou rêvasser après avoir fini ses consommations.

Chouchou ayant exprimé le désir de visiter un temple en ce jour d'anniversaire, nous retournons ensuite en métro jusqu'à Harajuku pour une petite visite au Meiji Jingu - qui, techniquement, est un autel destiné à un empereur défunt et à son épouse, mais où l'on peut aussi sonner une cloche pour exaucer ses voeux. J'y suis déjà allée deux fois et ça ne me branche pas d'y retourner, d'autant que je commence à avoir mal aux pattes, mais peut-on refuser quelque chose à quelqu'un qui fête ses 40 ans? Non, on ne peut pas. Je suis donc Chouchou en silence.

Pour le repas de ce soir, nous avions repéré dans le Cartoville une izakaya spécialisée dans le tofu qui avait l'air très sympa. Mais des recherches extensives ne nous permettent pas de la trouver. Comme nous reprenons le métro pour Ikebukuro, les portes de la rame se referment sur Chouchou qui tombe à la renverse, une de ses jambes passant entre le quai et le train. Il s'en tire avec de gros bleus, mais j'ai eu très peur.

Au final, nous dînons dans le bar à sushi "habituel" où je commande pour Chouchou et moi en japonais. Je n'aime pas le poisson cru, aussi je me contente de sushi à la crevette (cuite) et de maki au concombre tandis que Chouchou s'éclate avec toutes sortes de bestioles à tentacules infâmes.

Un dernier tour à Shinjuku pour faire quelques photos de nuit des enseignes lumineuses. Chouchou a le blues, mais je suis sur les rotules et j'ai hâte de rentrer demain. Tokyo, c'est quand même une ville crevante!



jeudi 13 septembre 2007

Japon - Tokyo (Harajuku, Ikebukuro)

Réveillée vers 4h15, je me colle derrière Hawk et commence à l'entreprendre alors qu’il dort encore. Bilan : à 4h30, le lutin de la branlette nocturne a fini d’œuvrer et aucun de nous deux ne parvient à se rendormir. Par la fenêtre ouverte, nous voyons le ciel pâlir tandis que nous bavardons à voix basse. Nous finissons par nous lever vers 6h. Après nos ablutions, nous descendons petit déjeuner, mais la salle commune n’ouvre pas avant 7h ! Nous pique-niquons donc dans notre minuscule chambrette : biscuits et ananas acheté hier soir chez Tobu. Le temps de prendre un thé dans la salle commune enfin ouverte et de tirer nos plans pour la journée, nous décollons quand même tôt, avant 8h. Je me dis que l’idéal serait de faire la journée Tsukiji/Ginza, mais je n’ai pas envie d’attaquer par ça. Donc, direction Harajuku.
Lorsque nous arrivons au Meiji Jingu, les larges allées de gravier sont désertes – mais les insectes qui pullulent dans les arbres alentour font un boucan de tous les diables. C’est étrange mais agréable de se promener à une heure où je suis encore dans mon lit d’habitude. Nous sacrifions au rituel de purification à l’entrée du sanctuaire et visitons rapidement celui-ci. Je trouve toujours aussi émouvantes les milliers de plaques de bois sur lesquelles des visiteurs de tous horizons ont écrit leurs vœux avant de les accrocher au pied d’un grand arbre magnifique. Le sanctuaire lui-même me paraît moins intéressant que la dernière fois : on ne peut toujours pas approcher du tombeau de l’empereur et de sa femme, et avec le temps couvert, on ne voit pas grand-chose de l’extérieur. Des groupes de touristes commencent à envahir la cour juste au moment où nous repartons, nous l’avons échappé belle !
Nous soignons notre petit creux de 9h au MacDo de Takeshita Dori où nous prenons des McGriddles qui ressemblent beaucoup aux Egg McMuffin dont je suis si friande. Raté : à la place du bacon, il y a un burger de chair à saucisse super gras, et à celle du pain, deux ignobles pancakes fourrés d’une sorte de confiture. Beurk, beurk, beurk. Evidemment, Hawk trouve ça délicieux.
Quand nous ressortons, la plupart des boutiques sont toujours fermées. Nous descendons jusqu’au bout de la rue et tournons à droite pour aller récupérer Omotesando. Nous passons une heure et demie chez Kiddy Land à nous extasier devant la papeterie (Xris s’achète un agenda Barbapapa) et le rayon Totoro. Arrivés au dernier étage, drame : il n’y a que deux modèles de grandes Blythe, dont aucun ne me plaît. Je ressors assez dépitée mais parviens à ne pas tirer la gueule. Je dégote, dans un magasin de chaussures voisin, mes fameuses Converse rouges basses pour 400 yens (à peine plus de 25 euros). En revanche, l’Oriental Bazaar est fermé le jeudi, comme par hasard. On dirait que le dieu du shopping m’en veut, et c’est pourtant pas faute de sacrifices réguliers sur son autel. Nous remontons Takeshita Dori où rien ne m’emballe follement ; j’achète juste quelques paires de socquettes rayées ou à tête de mort girly.
Retour en JR au ryokan. J’ai un énorme coup de barre. Nous nous posons dans la chambre avec des canettes fraîches et prenons le temps de rédiger nos notes sur la matinée. Puis nous sombrons l’un après l’autre. Vers 15h, je me force à me secouer et réveille Hawk. Je pensais faire Asakusa cet après-midi mais je n’ai pas le courage de me traîner à l’autre bout de Tokyo ; ce sera donc Ikebukuro Est.
Nous montons d’abord à l’Observatoire de Sunshine 60. Même si le temps est couvert, on voit assez bien la ville. Nous finissons notre tour d’horizon avec Régis et Ernest dans un Photomaton à décor : le genre de délire qui aurait été impossible avec Bruno. En redescendant, je cherche le Toys ‘R’Us pour voir si par hasard ils n’auraient pas des Blythe. « C’est fermé aujourd'hui », m’informe une des hôtesses du centre commercial. Nous passons dans l’Amlux, ou Toyota Building. Petite déception : les employées toutes de rose vêtues qui dépoussiéraient les voitures en faisant une petite chorégraphie ont disparu. Nous ne nous attardons pas. Je retrouve Animate du premier coup, mais ne vois rien qui m’intéresse dans les goodies. En revanche, nous achetons trois mangas BDSM choisis un peu au hasard dans un rayon qui en compte des centaines. Fin du shopping de la journée chez Tokyû Hands, qui m’affole un peu moins que la fois précédente. Je commence à être vraiment crevée et le retour au ryokan à travers l’immense gare surchauffée est laborieux.
Nouveau comatage dans la chambre. Mais assez vite, Hawk manifeste l’envie de zyeuter une des BD. Ce qui devait arriver arrive. Deux fois. Et il est 21h quand nous ressortons pour aller manger ; Tobu est déjà fermé. Nous tournons un peu en rond dans le quartier car nous cherchons quelque chose de pas trop lourd et si possible des fruits pour demain matin. Nous finissons par prendre des trucs à emporter (salade pour moi, sushi et thé à la poire pour Hawk, ananas en morceaux pour nous deux) dans un kombini. Dînette dans la salle commune du ryokan, devant la télé car la table est déjà squattée. Le temps de nous coucher, il est minuit largement passé.

dimanche 15 mai 2005

Japon - Tokyo (Harajuku, Ikebukuro)


Journée « on finit le shopping ». Passage au Japanese Traditionnal Craft Center d’Ikebukuro. Puis direction Harakuju. Dans Takeshita Dori, je m’achète deux chapeaux : un Borsalino customisé et une casquette style Gavroche. Dans Omotesando, je trouve un T-shirt pour Attila à l’Oriental Bazar et je me laisse tenter par deux autres mini Blythe chez Kiddy Land.
Déjeuner dans un boui-boui en sous-sol (où on a très bien mangé, comme quoi…). Le temps hésité entre soleil et pluie mais nous retournons faire un tour au Meiji Jingu où sont en train de se célébrer plusieurs mariages traditionnels – dommage que l'Homme n’ait pas emporté son appareil photo. Les processions de petites dames en kimono et moines en hakama contrastent fortement avec les Lolita goths massées à l’entrée du parc.
Retour à Ikebukuro. Je file (seule) chez Animate où j’achète 2 art books de Ai Yazawa et Riyoko Ikeda. Fin du shopping à la CB, car il me reste à peine plus de mille yens en poche !
Dîner de nouveau au bar à sushi, où je goûte des sushi aux crevettes (cuites). Pas mauvais du tout, et la vue du poulpe cru ne me soulève plus le cœur.
En cherchant de quoi nous occuper demain, je feuillette des guides pour la première fois et réalise qu’il y a plein d’endroits que j’aurais aimé visiter si je m’y étais pris un peu plus tôt : le musée du Studio Ghibli (sur réservation seulement), le marché de Ueno (le week-end seulement) ou Tokyo Disneyland (il faut toute la journée et l'Homme doit retourner à Iwata à 14h). Plus Yokohama, le grand huit du Dome… Je saurai comment m’occuper si on revient un jour.
(Photo: lolitas goth en haut d'Omotesando)

mercredi 4 mai 2005

Japon - Tokyo (Harajuku, Shinjuku)


De bien meilleure humeur après une bonne nuit de sommeil. Réveillée à 3h30, puis rendormie et finalement émergé vers 8h30.
Au petit déjeuner, nous avons bavardé avec des Suédois dont l’un portait le T-shirt de l’Aïkikaï. C’était des pratiquants qui avaient prévu le même programme que nous : Kyoto pendant la semaine fériée et ensuite retour sur Tokyo pour cours + shopping. Nous avons échangé quelques tuyaux (tout en anglais, qu’ils parlaient très bien).
Départ du ryokan vers 10h30. Visite du Meiji Jingu (autel dédié à l’empereur Meiji et à sa femme), situé en haut d’Omotesando. Pique-nique dans le parc ; les Japonais nous regardent bizarrement, ça ne doit pas trop se faire de manger en pleine nature chez eux. Après-midi shopping à Shinjuku ; nous nous séparons et j’explore seule deux depato : Odakyu et Keio. Pas de poupées Blythe ; 50° aux rayons vêtements femme : pas envie de traîner pour fouiller. Par contre je fais quelques emplettes au rayon papeterie – carnets, stickers, aimants, porte-clefs… Deux heures plus tard, je rejoins les autres.
Prix du petit Coca dans un McDonald’s : 100 yens. Moins cher qu’en France ; par contre, pas de light (bad !).
Dîner dans un resto d’okonomi-yaki où la carte était exclusivement en japonais, où personne ne parlait anglais et où il a fallu préparer nous-mêmes notre repas avec la plaque chauffante qui empestait le graillon au bout d’un moment. Les autres ont trouvé ça très fun ; moi j’ai détesté. Si je veux cuisiner moi-même, je reste à la maison.
Demain, palais impérial et vieux quartiers au programme. Et je sais bien que ça n’est pas « normal », mais j’en ai rien à foutre des visites culturelles ! Seule, je me contenterais de faire les magasins et de me balader dans les rues animées pour profiter de l’ambiance. Les voyages de groupe, visiblement, c’est pas mon truc. Ca promet pour les USA cet été….
(Photo: fontaine de purification à l'entrée du Meiji Jingu, prise par l'Homme)