lundi 16 mai 2005

Japon - Tokyo (Rainbow Bridge, Tokyo Dome, Ikebukuro)


Dernière journée au Japon. Il fait un temps magnifique, comme pour nous faire regretter notre départ imminent.
Ce matin, l'Homme et moi avons voulu aller sur le Rainbow Bridge (près d’1 km de long) pour prendre des photos. Pas de chance : l’accès piéton est fermé un jour par mois, et c’est justement le 3ème lundi. Nous rebroussons chemin, bredouilles.
Passage chez Iwata pour récupérer le hakama de l'Homme. Puis direction Tokyo Dome. Le grand huit a l’air génial ; je râle de ne pas pouvoir y faire un tour car plus de liquide et pas de bureau de change à portée. Du coup, je suis toute grognon et nous rentrons au ryokan vers 16h. Mais très vite, l'Homme manifeste l’envie de ressortir : il veut retourner à l’observatoire de Sunshine 60 pour photographier la ville au couchant. Je l’accompagne et, pendant ce temps, fais un tour dans le centre commercial du bas. A Tokyû Hands, j’achète encore quelques fournitures de scrap (car ils prennent la CB).
Dernier dîner au petit resto de soba dont je n’arrive toujours pas à lire le nom, et où le patron est si gentil. Personne n’a envie de rentrer après, et nous finissons la soirée dans un café style Starbucks où la conversation dérive vers l’aïkido. ,
L'Homme et moi commençons déjà à faire des plans pour notre prochain voyage au Japon, si possible en 2007…
(Photos du grand 8 du Dome prises par l'Homme)

dimanche 15 mai 2005

Japon - Tokyo (Harajuku, Ikebukuro)


Journée « on finit le shopping ». Passage au Japanese Traditionnal Craft Center d’Ikebukuro. Puis direction Harakuju. Dans Takeshita Dori, je m’achète deux chapeaux : un Borsalino customisé et une casquette style Gavroche. Dans Omotesando, je trouve un T-shirt pour Attila à l’Oriental Bazar et je me laisse tenter par deux autres mini Blythe chez Kiddy Land.
Déjeuner dans un boui-boui en sous-sol (où on a très bien mangé, comme quoi…). Le temps hésité entre soleil et pluie mais nous retournons faire un tour au Meiji Jingu où sont en train de se célébrer plusieurs mariages traditionnels – dommage que l'Homme n’ait pas emporté son appareil photo. Les processions de petites dames en kimono et moines en hakama contrastent fortement avec les Lolita goths massées à l’entrée du parc.
Retour à Ikebukuro. Je file (seule) chez Animate où j’achète 2 art books de Ai Yazawa et Riyoko Ikeda. Fin du shopping à la CB, car il me reste à peine plus de mille yens en poche !
Dîner de nouveau au bar à sushi, où je goûte des sushi aux crevettes (cuites). Pas mauvais du tout, et la vue du poulpe cru ne me soulève plus le cœur.
En cherchant de quoi nous occuper demain, je feuillette des guides pour la première fois et réalise qu’il y a plein d’endroits que j’aurais aimé visiter si je m’y étais pris un peu plus tôt : le musée du Studio Ghibli (sur réservation seulement), le marché de Ueno (le week-end seulement) ou Tokyo Disneyland (il faut toute la journée et l'Homme doit retourner à Iwata à 14h). Plus Yokohama, le grand huit du Dome… Je saurai comment m’occuper si on revient un jour.
(Photo: lolitas goth en haut d'Omotesando)

samedi 14 mai 2005

Japon - Tokyo (Ikebukuro, Nakano)

Matin : Sunshine 60 avec l'Homme (Tokyû Hands et observatoire).
Midi : déjeuner au KFC.
AM : allé jusqu’à Nakano et tourné un moment pour localiser Mandarake, qui s’avère ne pas correspondre à ce que j’attendais. A la sortie, l'Homme est grognon (marre de la ville) et au lieu d’aller au Dome pour faire un tour de grand huit comme prévu, nous rentrons au ryokan.
Soir : récupéré Patrice et Ilona pour aller dîner au Hard Rock Café de la gare de Ueno. Les garçons n’apprécient ni la bouffe ni l’ambiance, et la note est plutôt salée (environ 4 000 yens par personne). Mais à la boutique, où je me laisse tenter par 2 T-shirts et un magnet, l'Homme craque pour un beau blouson en cuir noir, ce qui le remet de bonne humeur. Comme quoi, la thérapie par le shopping, y’a que ça de vrai, hein….
Dans le lounge, pendant que nous buvons une tisane, nous nous faisons aborder par un sympathique américain, membre d’un groupe très bruyant mais qui s’avère ne pas être celui qui a réveillée toute la maisonnée la nuit dernière.
(Photo: dans le métro de Tokyo, prise par l'Homme)

vendredi 13 mai 2005

Japon - Tokyo (Omiya, Ikebukuro)


Galéré une bonne partie de la matinée pour trouver le village des bonsaïs à Omiya. Marché, marché, encore marché…. Le quartier de banlieue dans lequel nous avons fini par atterrir était très joli, bien que visiblement pas du tout prévu pour accueillir les touristes, mais si j’avais su j’aurais pas venu ! D’autant que les photos étaient interdites.
Mangé à midi dans le petit resto de soba de la semaine dernière, mais cette fois le plat que j’ai choisi ne me plaît pas beaucoup.
AM : L'Homme à l’Aïkikaï. A la base, je suis censée accompagner Patrice et Ilona au Dome, mais quand je vois qu’ils veulent d’abord passer par le Toyota Building, je splitte. De 14h à 17h30, je fais du « lèche-vitrines » dans Ikebukuro : Mitsukoshi, où je trouve enfin une théière en fonte qui me plaît, Tobu où je prends un assortiment de pâtisseries pour mes parents, le Metropolitan Plaza et enfin Oi City.
Je suis installée dans le lounge du ryokan avec une tasse de thé et mon nouveau bouquin (« The curious incident of the dog in the night-time ») quand surviennent 3 Français qui sont visiblement dans le business du manga. Je leur demande où je peux acheter des goodies, et nous commençons à papoter édition. Deux d’entre eux me proposent de les accompagner à Animate, près de Sunshine City derrière la gare d’Ikebukuro. J’ai juste le temps de faire un petit tour rapide avant la fermeture, mais je trouve un rayon consacré à Versailles no Bara. J’hésite à prendre une poupée assez réussie mais renonce pour cause de manque de place dans mes bagages. Je me contente de deux pochettes à documents et d’un hologramme à coller sur un portable.
Dîner dans un bar à sushi. Ne supportant pas le poisson cru, j’ai mangé avant, mais je dois reconnaître que le cadre est assez pittoresque et que l’atmosphère vaut le déplacement.
(Les cartes postales sont arrivées aujourd’hui : 4j pour Tokyo-France, pas mal !)

jeudi 12 mai 2005

Japon - Tokyo (Tsukiji, Asakusa)


Ce matin, marché aux poissons (Tsukiji) dans Ginza (quartier des affaires). Puis croisière en bateau, pas appréciée à sa juste valeur car vent froid, jusqu’à Asakusa (quartier « traditionnel »). Déjeuné dans un resto chinois d’une délicieuse soupe de nouilles au poulet. Balade dans la rue commerçante piétonne (Nakamise-dori) et les temples alentour (Sensôji). L'Homme et moi faisons ensuite un tour à Shinjuku pour voir si le magasin Sakuraya a pu se procurer l’objectif commandé la semaine dernière. La réponse est non. Nous rentrons au ryokan au moment où la pluie se met à tomber. L'Homme s’amuse avec les accessoires photo qu’il vient d’acheter ; je feuillette le 2ème livre de photos de Blythe.
(Photo: marché aux poissons de Tsukiji, prise par l'Homme)

mercredi 11 mai 2005

Japon - Tokyo (Harajuku, Ikebukuro)


Patrice et Ilona sont partis à Yokohama. Nous nous sommes levés tard er après un petit déjeuner délicieux (apple tea bread), nous nous sommes mis en quête d’un opticien. Près de la gare d’Ikebukuro, nous en avons trouvé un où personne ne parlait anglais. Laborieusement, j’ai réussi à m’expliquer et à comprendre 1/ qu’il était impossible de réparer mes lunettes 2/ que pour des lentilles de contact, il fallait une ordonnance. Par contre, l’employée proposait de me refaire une nouvelle paire. La mienne m’ayant coûté dans les 2000F à l’époque, j’appréhendais un peu le prix. Mais une fois de plus, la performance nipponne m’a épatée : pour 5 250 yens (environ 270F), j’ai récupéré une paire à ma vue, avec une monture très sympa et en une heure à peine. Qui dit mieux ?
Après un déjeuner rapide au ryokan avec l'Homme, nous nous séparons. Il part à l’Aïkikaï et je vais faire mon shopping. A Harakuju, je descends Takeshite Dori, rue piétonne bordée de boutique de djeûns qui est notamment le repère des Lolita goths, puis je pars explorer Kiddy Land. Au dernier étage, je trouve le rayon des Blythe : 8 ou 10 modèles différents + des mini + des tenues + des livres et de la papeterie, un vrai trésor ! Je choisis une blonde à cheveux courts en imper bleu clair et deux bouquins de Gina Garan.
Puis, pour cause de système digestif défaillant, je rentre vers 15h30 à Ikebukuro où je fais un massacre dans les depato. Je craque pour le Speedy 25 de Vuitton, que je n’arrête pas de voir au bras des Japonaises. Un peu plus de 71 000 yens avec les taxes, il faudra que je compare avec les prix français en rentrant.
Sur le chemin du retour au ryokan, je croise Patrice et Ilona. Nous buvons un thé puis repartons chez Tobu où je trouve 2 foulards Lulu Guinness qui ne sont probablement vendus qu’ici, et mes chaussures Vivienne Westwood à 21 000 yens au lieu de 30 000 au Daimaru de Kyoto ! Par contre il ne reste plus de noires dans ma pointure, donc je prends des beiges. Et j’ai claqué pratiquement tout mon budget shopping des vacances.

mardi 10 mai 2005

Japon - Kyoto (Kyoto Tower, Inari)


Visite de la Kyoto Tower (sans Ilona qui a le vertige), puis du Nishijin Textile Center – défilé de kimonos et repas du midi sur place.
Après-midi : temple shintoïste d’Inari, « les 40 000 portiques ». Départ de Kyoto en Shinkansen pour rejoindre Tokyo.
Cassé mes lunettes de vue. Du coup, impossible de lire dans le train (ou d’écrire longtemps).

(Photo: portiques d'Inari, prise par l'Homme)

lundi 9 mai 2005

Japon - Kyoto (pavillon d'or, pavillon d'argent, Ryoanji)


Démarrage plus difficile ce matin. Nous avons pris une carte de bus avec trajets illimités pour la journée et enchaîné les visites : pavillon d’or (Rokuanji temple), jardin zen (Ryoanji temple) et pavillon d’argent (Ginkakuji temple). C’était bourré de collégiens en uniforme ; je crois qu’ils viennent juste d’attaquer une nouvelle année scolaire et il doit y avoir une sortie de classe traditionnelle la première semaine. Je me suis fait arrêter par un groupe d’élèves qui m’ont « interviewée » en anglais avec des questions grammaticalement incorrectes, et qui m’ont demandé de poser pour une photo prise par leur prof - ce gros nul :)
Après ça, l'Homme et moi sommes partis en quête de Kiddy Land, censé abriter ma précieuse Blythe. Nous nous sommes retrouvés dan un quartier résidentiel bétonné avec de larges avenues et des magasins purement « fonctionnels ». Après deux allers-retours en bus (la première personne à qui j’avais demandé de me montrer Qanat Rakuhoku sur le plan s’était mélangé les pinceaux entre deux rivières), nous avons enfin localisé un petit centre commercial qui ne payait guère de mine, avec juste un corner Kiddy Land. J’étais sûre d’avoir fait tout ça pour rien… Mais non ! Elles étaient là : 4 modèles différents, 2 blondes (1 avec frange, l’autre sans) et 2 brunes (idem). J’ai pris la brune à frange, « Velvet Minuet », qui était aussi – évidemment- la plus chère. La blonde sans frange était super, mais je n’aimais pas ses vêtements. J’en trouverai peut-être une autre au Kiddy Land de Harakuju, à Tokyo. En attendant, j’en ai au moins une. Yesssssss.
Retour en bus, un peu long. Arrêt chez Muji pour acheter des gâteaux que nous mangeons dans la chambre avec un thé. J’aime bien les petits goûters en amoureux.
Dîné au café de Anri, dans la gare de Kyoto (un « pizza toast sandwich », mon premier repas non-japonais des vacances).
Passage sur le site du fan-club des filles ce soir. « Vu » Autre Moi, LaContradiction et Kris sur la chatbox. Ca m’a fait tout drôle de causer avec eux par-delà 7h de décalage horaire et une demie planète de distance.
(Photo: Pavillon d'Or, prise par l'Homme)

dimanche 8 mai 2005

Japon - Himeji


J’adore vivre au ras du sol : dormir par terre, m’asseoir direct sur les tatamis…
Ce matin, réveillée de moi-même à 6h ! Moi qui craignais que le départ pour Himeji à 9h me fasse trop tôt… Petit déjeuner traditionnel : thé vert, riz blanc, soupe miso, tofu, omelette sucrée, alevins grillés, radis au vinaigre, pousses de bambou, salade de crudités + « salami ». Normalement, on devrait tenir jusqu’à midi :)
Hier a été la première journée dont j’ai vraiment profité ; j’espère avoir trouvé mon rythme et qu’il y en aura beaucoup d’autres.
Visite du château de Himeji, réputé pour être la plus belle forteresse de samouraï du Japon (il est classé patrimoine historique mondial par l’UNESCO). Mangé des bento dans le parc à midi. Puis jardins attenant au château, avec authentique – bien que très brève – cérémonie du thé dans le cha no niwa. Retour à Kyoto en Shinkansen.
Soir : Ilona et Patrice vont se faire Kyoto by night ; nous passons chez Muji et achetons des bento, puis rentrons pour une soirée peinarde au ryokan. Depuis notre arrivée, j’ai mangé de la viande panée à tous les repas sauf 2. Il faudrait que je change de cap si je ne veux pas rentrer avec trois kilos de plus malgré toute la marche !
(Photo: citadelle d'Himeji, prise par l'Homme)

samedi 7 mai 2005

Japon - Kyoto (Gion)

Assez mauvaise nuit : oreiller trop épais, couette trop chaude, pas moyen de m’endormir, obligée de prendre un somnifère à 1h30. Du coup, je ne me suis pas levée pour le petit déjeune traditionnel (d’après la description, je pense n’avoir rien loupé) et je n’ai pas accompagné les autres au monstrueux temple voisin. J’ai fait une petite grasse matinée et l'Homme est revenu me chercher à 11h30. Nous avons pris le bus n°5 (à l’ancienne avec banquettes en velours rouges, montée par l’arrière et paiement à la sortie – très rigolo) pour rejoindre Ilona et Patrice devant le depato Daimaru. Mangé ensemble (des bento, encore) sur le toit du magasin. Séparation par couples ; l'Homme et moi faisons d’abord Daimaru, puis Takashimaya qui se trouve un peu plus loin dans l’avenue. Après ça, c’est les filles d’un côté et les garçons de l’autre. Shopping avec Isa dans deux artères couvertes pleines de boutiques bon marché. Le soir, okonomi-yaki dans un boui-boui où nous mangeons au 2ème étage autour d’une table traditionnelle (basse avec coussins autour). Retour au ryokan et « corvée » de cartes postales.
(Photo: rue de Kyoto, prise par l'Homme)

vendredi 6 mai 2005

Japon - Kyoto (Gion)


Pris le Shinkansen pour aller à Kyoto. Le nouveau ryokan est très beau, très traditionnel et hyper bien équipé : salle de bain et WC dans la chambre, TV, grandes serviettes, clim’, produits de toilette et surtout accès internet gratuit ( !) + parapluies en libre service. Le dernier détail prend toute son importance quand on sait qu’il a plu sans discontinuer cet après-midi. Nous avons fait des kilomètres à pied, le long de la rivière Kamo, pour trouver le Japanese Craft Center situé dans Gion (le quartier le plus ancien de la ville, celui où se trouvaient autrefois les maisons de geisha). L’endroit doit être très joli sous le soleil ; trempé, on apprécie un peu moins. C’est encore crevée que je suis rentrée après le dîner (soupe de ramen au porc), mais de meilleure humeur que les jours précédents néanmoins. Nous avons fini la soirée en buvant un thé dans la chambre de Patrice et Ilona et en préparant le programme des jours à venir.
Appelé mes parents du resto ; ils ont changé ma grand-mère de maison de retraite hier et il paraît que ça a été un cauchemar.
(Photo: les lanternes dédiées aux esprits du grand temple de Gion, prise par l'Homme)

jeudi 5 mai 2005

Japon - Tokyo (palais impérial, Shinjuku)


Encore une rencontre ce matin au petit déjeuner : un photographe pro français, spécialisé dans les chats, qui a fait la couverture du hors-série de GEO sorti en septembre dernier.
Jardins du palais impérial : moyennement intéressants, et m’ont donné mal aux pattes arrière. L’après-midi risque d’être pénible.
Interminable recherche de l’Office du Tourisme. Dans le train qui est censé nous amener à Ueno pour la visite d’un parc et d’un temple, je craque et réclame à faire sécession.
Avec l'Homme, nous continuons jusqu’à Shinjuku. Le quartier est excessivement moche avec ses myriades de magasins d’électronique et d’enseignes au néon criardes. Nous localisons la Poste où j’achète des timbres pour mes (futures) cartes postales, puis nous nous mettons en quête d’un cyber café. Renseignements fournis par un postier et trois portiers à l’anglais balbutiant ; les trois premiers nous envoient à Pétaouchnok, dans un coin plein d’hôtels chicos (dont sans doute celui de « Lost in translation »). Le dernier nous aiguille sur Bic Camera, qui se trouve… dans l’immeuble au-dessus de la gare dont nous arrivons. Mais le pire, c’est que lorsque nous le localisons enfin, nous apprenons qu’il est fermé depuis septembre 2004 ! Pas moyen de trouver un accès internet dans Tokyo ; j’hallucine !!! Décidément, ce n’est pas mon jour de chance. Je n’ai toujours pas la moindre idée de l’endroit où je vais dénicher une Blythe.
Repas du soir dans un resto de soba choisi au hasard dans Ikebukuro. Copieux, délicieux, joliment présenté, et les propriétaires absolument adorables nous offrent du thé vert à la fin. Gochisôsama !
(Photo: abords de la gare de Shinjuku, prise par l'Homme)


mercredi 4 mai 2005

Japon - Tokyo (Harajuku, Shinjuku)


De bien meilleure humeur après une bonne nuit de sommeil. Réveillée à 3h30, puis rendormie et finalement émergé vers 8h30.
Au petit déjeuner, nous avons bavardé avec des Suédois dont l’un portait le T-shirt de l’Aïkikaï. C’était des pratiquants qui avaient prévu le même programme que nous : Kyoto pendant la semaine fériée et ensuite retour sur Tokyo pour cours + shopping. Nous avons échangé quelques tuyaux (tout en anglais, qu’ils parlaient très bien).
Départ du ryokan vers 10h30. Visite du Meiji Jingu (autel dédié à l’empereur Meiji et à sa femme), situé en haut d’Omotesando. Pique-nique dans le parc ; les Japonais nous regardent bizarrement, ça ne doit pas trop se faire de manger en pleine nature chez eux. Après-midi shopping à Shinjuku ; nous nous séparons et j’explore seule deux depato : Odakyu et Keio. Pas de poupées Blythe ; 50° aux rayons vêtements femme : pas envie de traîner pour fouiller. Par contre je fais quelques emplettes au rayon papeterie – carnets, stickers, aimants, porte-clefs… Deux heures plus tard, je rejoins les autres.
Prix du petit Coca dans un McDonald’s : 100 yens. Moins cher qu’en France ; par contre, pas de light (bad !).
Dîner dans un resto d’okonomi-yaki où la carte était exclusivement en japonais, où personne ne parlait anglais et où il a fallu préparer nous-mêmes notre repas avec la plaque chauffante qui empestait le graillon au bout d’un moment. Les autres ont trouvé ça très fun ; moi j’ai détesté. Si je veux cuisiner moi-même, je reste à la maison.
Demain, palais impérial et vieux quartiers au programme. Et je sais bien que ça n’est pas « normal », mais j’en ai rien à foutre des visites culturelles ! Seule, je me contenterais de faire les magasins et de me balader dans les rues animées pour profiter de l’ambiance. Les voyages de groupe, visiblement, c’est pas mon truc. Ca promet pour les USA cet été….
(Photo: fontaine de purification à l'entrée du Meiji Jingu, prise par l'Homme)

mardi 3 mai 2005

Japon - arrivée à Tokyo (Ikebukuro)


Je crois bien que c’est la première fois de ma vie que je mange des broccoli au petit déjeuner.
Lufthansa : bouffe 5/5, tout le reste 0/5. Outre les sièges riquiqui, il faisait hyper chaud et sec dans l’avion. Très très inconfortable. Et à l’arrivée, on nous annonce que la porte de la soute est bloquée, et qu’il faut donc attendre pour récupérer nos bagages que quelqu’un réussisse à l’ouvrir manuellement.
Mais ça y est : nous sommes au Japon ! Une nuit blanche dans les pattes, la gueule enfarinée et sans bagages, mais nous sommes au Japon :D
10h45 : bagages récupérés, liquide et Japan Rail Pass échangés. En attendant le train qui nous emmènera à Ikebukuro, nous sommes allés boire un verre dans un coffee shop appelé « La théière » ( !). Du moins, les autres boivent une bière et moi je les regarde car ici, on ne sert que du thé anglais (re !) ou bien du macha, mais froid. La fatigue commence à se faire sentir.
Première impression après une demi-journée passée ici : Tokyo est une ville décevante, sans le charme de Paris ou de Londres et sans l’énergie de New York. Mais c’est peut-être juste Ikebukuro. Nous nous sommes traînés lamentablement tout l’après-midi : déposé bagages au ryokan, mangé dans un delicatessen, repassé au ryokan pour prendre possession des chambres et nous doucher, baladé dans le grand magasin Seibu et rapidement renoncé car trop de chaleur et de fatigue. Dîner de plats tout prêts dans le lounge du ryokan et extinction des feux de bonne heure ; je crois que nous ne l’avons pas volé.
Change : 1000 € = 129 220 yens
3 nuits au ryokan = 11 500 yens
Un repas à emporter ou dans un petit resto = entre 800 et 1 200 yens en moyenne
(Photo: Ikebukuro ouest, prise par l'Homme)

lundi 2 mai 2005

Japon - départ de France


La première surprise, c’est qu’en cette saison, il fait jour à six heures du matin :)
Poids de nos bagages soute à l’enregistrement à Marignane : moi 11,1 kgs, Ilona 10,4 kgs, l'Homme 14,8 kgs, Patrice 16,7 kgs. Les filles ont des sacs à roulettes rouges et les garçons des sacs à roulettes noirs… Dommage qu’il n’y ait eu personne pour nous prendre en photo de dos sur le parking !
Couchée hier soir vers 23h, réveil à 5h30, levée à 5h50. Quelques bâillements dans la voiture mais pas fatiguée du tout bien que je sois loin de mon quota de 9h de sommeil. J’espère que j’arriverai à dormir un peu dans l’avion, sinon la journée de demain risque d’être rude !
Aéroport de Francfort (paraît-il le plus grand d’Europe) : à peine le temps de faire une boutique de duty free (les clopes coûtent 22 € la cartouche contre 49€ en France ; dommage qu’il n’y ait pas les miennes) et d’acheter un bouquin que déjà, il faut se présenter porte B42. Les garçons ne sont nulle part en vue ; Ilona et moi finissons par les retrouver attablés devant une bière alors que l’embarquement est sur le point de commencer. La prochaine fois, on leur mettra une laisse.
Dans l’avion qui nous emmène à Tokyo. Nous avons décollé avec une grosse demi-heure de retard. Les places sont très exigues et aucun des films proposés ne m’intéresse ; par contre le menu a l’air sympathique, et ça tombe bien parce que je suis en train de digérer mon estomac.
Outre la découverte d’un pays qui me fait rêver depuis toujours, je suis enchantée à l’idée d’être injoignable pendant deux semaines : pas de coups de fil du boulot, pas d’appels au secours de ma famille, pas de contact avec les VIP et aucune corvée matérielle genre remplir le frigo ou faire à bouffer. Joie.
4h40 heure de Tokyo. Impossible de dormir, et le vol n’en finit plus. J’ai pourtant déjà fait des voyages en train de plus de dix heures, et je ne me souviens pas d’avoir trouvé ça aussi long.
(Photo: drapeau japonais, prise par l'Homme)