samedi 17 avril 2010

Japon - Tokyo (Shibuya)


A l'origine, nous devions faire une excursion hors de Tokyo aujourd'hui. Mais hier, la météo prédisait "de lourdes pluies". Nous avons donc décidé de passer la journée à Shibuya. Nous nous levons tard et... pas une goutte ne tombe du ciel, pas même un pipi de corbeau (qui remplacent nos pigeons européens dans les rues de Tokyo, c'est assez effrayant). Le temps que nous arrivions sur la place à la statue de Hachikô, le soleil est carrément de sortie dans un ciel à peine nuageux. Bon.

Nous retrouvons le Tower Records et sa super librairie au dernier étage. Plus d'une heure s'écoule pendant que nous feuilletons des bouquins (cuisine, art et déco pour moi; zombies et fâmâpoâls pour Chouchou: inutile de se demander de qui tient Régis!). Après ça, l'estomac dans les talons, nous partons à la recherche du resto où nous avions déjeuné lors du voyage précédent... et Chouchou le retrouve du permier coup, hourra pour lui! C'est donc chez Big Chef que nous mangeons des plâtrées de bouffe japonaise européanisée, genre hamburger sauce brune servi avec une omelette au riz frit (miam!) et des spaghetti au ketchup (beurk).

Après ce repas pantagruélique, surtout selon les critères locaux, nous nous dirigeons vers le Mandarake de Shibuya, beaucoup moins "claustrophobant" que ceux de Nakano. Chouchou déniche une figurine et moi la petite Pink Alice de Pullip (plus d'autres Blythe en édition limitée superbes et beaucoup trop chères, snif). Nous investissons également dans de nouveaux mangas X, les pages de ceux achetés il y a deux ans et demi commençant à se décoller à force d'être, hum, tournées.

Nous tournons ensuite un moment à la recherche de l'entrée du Seibu où je veux voir les stands de cosmétiques. MAC est épouvantablement cher ici: 20€ le fard à paupières! Tant pis pour le Liberty gris clair qui me faisait de l'oeil. Chez Shu Uemura, par contre, l'huile démaquillante (mon produit de référence) est environ 25% moins chère qu'en France. J'en déduis que c'est valable pour tous les produits de la marque et m'offre, du coup, un très beau rouge à lèvres (le 165S) qui me revient quand même à 24€; il doit être hors de prix en France.

Cap sur Junie Moon, que nous gagnons en bus (n°71, une constante internationale!) en nous félicitant de notre maîtrise des transports en commun tokyoïtes. Mais sur place, grosse déception: pas de poupées en édition limitée, juste des modèles de base aux cheveux multicolores qui ne me plaisent pas. Apparemment, la direction privilégie désormais le système de customisation... auquel je recourrais volontiers si le personnel parlait un tout petit peu anglais. Je ressors avec juste quelques vêtements et accessoires pour mes poupées.

Revenus à pied jusqu'au carrefour de Shibuya, nous goûtons à ma demande au Fruits Parlor, où je mange les plus mauvais pancakes de ma vie. Incroyable ce que les Japonais sont capables d'infliger à de pauvres fraises - ils me les servent cuites et chaudes, aaaargh! Quant aux pancakes eux-mêmes, ils ont été confectionnés sans beurre ni sucre, je ne vois pas d'autre explication à leur texture caoutchouteuse et leur absence de goût. Heureusement, le soir, le Tokyo Bortsch du Soup Stock situé dans la gare d'Ikebukuro nous réconciliera quelque peu avec la cuisine locale.

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