lundi 12 avril 2010

Japon - Tokyo (Ikebukuro)


Dimanche 11: Les vacances commencent par un gros coup de stress. A cause des grèves de la SNCF, le TGV qui doit nous amener à Paris est détourné par Lille. Nous arrivons à Roissy avec une demi-heure de retard, et le drop-off bagages est épouvantablement engorgé. Résultat: nous finissons par déposer nos valises à 12h55 alors que notre embarquement était censé débuter à 12h45! Et il nous reste encore le contrôle sécurité à passer...

Finalement, nous ne ratons pas notre avion: nous décollons juste avec presque une heure de retard car tous les passagers étaient dans le même cas que nous. Mais je n'ai pas eu le temps de m'arrêter dans une pharmacie, ce qui va me valoir le plaisir de réclamer des laxatifs en mauvais japonais une fois à Tokyo, histoire de contrer l'inévitable effet "tuyauterie bouchée" du changement d'environnement, de rythme et de régime. *soupir*.

Autre désagrément: le premier plateau-repas dégueu qu'on m'ait servi sur un vol long courrier. Oh, et j'essaie de regarder "Where the wild things are" mais comme je suis près du hublot, je n'y vois rien entre les reflets sur mon écran et les images naturellement sombres du film. Grmbl, grmbl. Prenons un demi Xanax et tentons de dormir.

Lundi 12: Finalement, ni Chouchou ni moi n'avons réussi à fermer l'oeil dans l'avion. Pourtant, le vol est passé assez vite. Arrivée à Tokyo à 9h et des poussières heure locale, par 8° dehors et une pluie battante. Formalités hyper vite expédiées, merci l'efficacité nippone! Juste le temps de changer nos bons pour les Japan Rail Pass et de prendre une canette de Coca dans un distributeur et hop, nous sautons dans le Narita Express de 10h15 direction Ikebukuro. Je me sens plutôt en forme, beaucoup plus en tout cas que lors de mes deux voyages précédents.

Notre premier achat à Tokyo est un parapluie moche mais pas cher, dans le métro. Après avoir déposé nos valises au ryokan, comme notre chambre n'est pas encore prête, nous ressortons déjeuner. Nous ne trouvons pas de corner resto intéressant dans les food courts de Tobu ou Seibu (qui ont été réaménagés depuis notre séjour précédent), si bien que nous atterrissons... au KFC, où ils servent des portions de nains. Ici, un menu se compose de 2 morceaux de poulet et de 12 frites - contre 4 morceaux en France et 6 aux USA: inutile de se demander comment les Japonais restent si minces.

Les courses qui suivent, chez Tokyû Hands, sont fructueuses comme d'habitude: pleiiiiiiin de deco tape! Mais Chouchou tombe de sommeil, alors après avoir acheté des gyoza pour ce soir et de la salade de fruits pour demain matin, nous rentrons au ryokan pour une petite sieste... qui se prolonge finalement jusqu'à 18h.

Nous ressortons dans la pluie et le froid pour nous rendre chez Bic Camera, où j'achète mon Instax soldé, en chocolat plutôt que blanc et rose. L'exploration de Tobu s'avère décevante: rayon papeterie bof, pas vraiment de théières en fonte, et en cherchant des cosmétiques nous nous paumons complètement ! Il est temps de rentrer manger nos gyoza et surfer sur internet - car désormais, le Kimi est équipé d'une connexion wifi, même si elle ne fonctionne qu'au rez-de-chaussée... et mal.

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