jeudi 18 septembre 2008

Danemark - Copenhague ; Suède - Malmö


Ce matin, nous quittons à regret l'hôtel Fox. Avant de nous diriger vers Norreport pour prendre le train qui nous conduira en Suède, nous faisons un petit tour dans un magasin de JdR, jeux de plateau, comics et romans de fantasy repéré hier dans une ruelle voisine. J'y achète un petit jeu de cartes baptisé "Sleeping queens" parce que les illustrations me font craquer et qu'on peut y jouer à 2. Je note aussi les références de plusieurs autres articles que j'achèterais plus tard par correspondance: là, le budget shopping est presque autant explosé que nos bagages.

Petit cafouillage au moment de prendre les billets de train: Chouchou, qui s'en charge, oublie de préciser que nous ne rentrons pas dans la journée, et il doit faire la queue une seconde fois pour les échanger. Mais une fois installés à bord, nous pouvons nous détendre. Le trajet, qui dure 40 mn, relie Copenhague à Malmö, la troisième ville de Suède, par un pont de 15 km qui, sur la moitié de cette distance, enjambe le détroit séparant les deux pays. C'est assez impressionnant de rouler ainsi au-dessus de l'eau et d'apercevoir au loin des champs d'éoliennes.

Arrivés à Malmö, nous sommes affamés. Nous nous dépêchons de retirer des couronnes suédoises dans un distributeur et mangeons au premier endroit disponible: un Burger King situé dans la gare. Ca fait du bien par où ça passe... La suite du programme voudrait que nous allions poser nos bagages à l'hôtel Ibis fort excentré où nous avons loué une chambre pour la nuit. Mais avisant un panneau qui n'existe plus (ou du moins, ne sert plus à rien) en France depuis belle lurette, je décide de les laisser à la consigne jusqu'au moment où nous serons prêts à quitter le centre-ville pour la nuit. Nous traversons donc la gare en direction des casiers situés à l'autre extrémité. Arrivés devant ceux-ci, nous nous rendons compte qu'ils n'acceptent que les pièces; or nous n'en avons pas. Je laisse Chouchou avec les bagages et rebrousse chemin vers le changeur de monnaie aperçu tout à l'heure à côté du DAB. Mais j'ai beau essayer d'y introduire un billet de 100 couronnes dans tous les sens, il le régurgite aussitôt. C'est alors que je vois une mention écrite en tout petit sur l'appareil: il n'accepte que les billets de 20 ou 50 couronnes. Evidemment. J'en suis quitte pour aller acheter un magnet dans une boutique de souvenirs voisine, afin de faire de la monnaie.

Allégés d'une bonne trentaine de kilos, nous partons à pied à la découverte du centre de Malmö. En descendant vers la place de Triangeln, nous passons devant l'hôtel de ville, puis croisons une étrange procession de statues musiciennes. Je passe un long moment chez Laugerhaus, sorte de Casa suédois où tout est absolument craquant. Sans la limitation des bagages et les risques de casse pendant le vol retour, j'en profiterais pour changer tout notre linge de maison et une bonne moitié de notre vaisselle. Et pour faire le plein d'albums photos mignonissimes. Là, je me contente de quelques bibelots, d'une douzaine de cartes postales kitsch, d'un trio de torchons et de deux tasses noires pour boire nos chocolats chauds. Mais croyez-moi, ça me coûte. Pourquoi on n'a pas de magasins aussi sympas à Bruxelles? Ou en France, d'ailleurs...

Nous tournons dans la rue perpendiculaire qui conduit vers la place Lilla Torg. Et là, tout à fait par hasard, nous tombons sur le Form/Design Center de Malmö. Bien entendu, ils sont en train de changer leur expo principale, qui est donc inaccessible. La visite (gratuite) demeure néanmoins fort intéressante. Après avoir admiré encore plein d'exemples du remarquable design scandinave appliqué à des objets du quotidien, nous passons un long moment dans la boutique à nous extasier sur toutes les petites merveilles vendues là et à prendre des tonnes de photos. (Depuis le début de notre séjour, pas une seule fois un vendeur ou un vigile ne s'est rué vers nous tel un pitbull pour nous interdire d'utiliser nos appareils; ça change un peu et c'est bien agréable!) Le café indoor est ravissant; dommage que nous n'ayons pas soif. Nous revenons vers l'artère centrale et poursuivons notre descente vers la place Triangeln.

Après encore une petite demi-heure de lèche-vitrines, nous commençons à avoir froid et envie de nous poser. Nous remontons vers la place Lilla Torg où nous avions repéré un cendroit sympa tout à l'heure: le Folk a Rock, mi-café mi-boutique de disques. Nous y prenons un petit goûter des plus sains: thé, yaourt et salade de fruits. Comme ils font de la vente à emporter, que nous ne sommes pas certains de la présence d'un restaurant à l'Ibis et que nous aurons sans doute la flemme de revenir sur le centre-ville pour manger, nous achetons des salades composées pour notre dîner.

Après avoir récupéré nos bagages à la gare, nous prenons le bus n°7 avec un ticket "Family" et descendons à l'arrêt Mobilia. Dix minutes de marche nous conduisent jusqu'à notre hôtel. L'avantage avec les Ibis, c'est que c'est sans surprise. On sait qu'on aura une chambre propre et de taille confortable pour pas trop cher. L'inconvénient avec les Ibis, c'est que c'est sans surprise: partout dans le monde, c'est la même déco générique et les mêmes couloirs longs comme des avenues. Bon, ne nous plaignons pas: celui-ci propose une connection internet, payante certes, mais dans notre état de manque nous n'allons pas faire les difficiles. Après avoir passé 20 minutes à vérifier nos mails, nous remontons dans notre chambre pour manger nos salades en regardant les infos de la BBC. La crise financière qui a éclaté aux USA en début de semaine fait toujours la une. Je m'en désintéresse rapidement pour attaquer un bouquin acheté dans l'après-midi: "The gathering", d'Anne Enright.

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