samedi 16 juin 2007

USA - Buena Park (Californie)

Deux heures de route sans histoire entre San Diego et Buena Park, dans la banlieue de Los Angeles.
La visite de Knott's Berry Farm commence pour nous par un tour de Ghostrider. Vu de l’extérieur, ce rollercoaster immense et tout en bois n’a pas l’air très impressionnant. Les avertissements de sécurité assez drastiques me mettent bien un peu la puce à l’oreille, mais je me dis que les Californiens sont des gens très prudents, voilà tout. Erreur. Nous embarquons dans la dernière voiture du train, celle où on ne voit rien de ce qui va arriver et où on se prend toute l’accélération des premiers wagons. Et pendant un laps de temps interminable, nous nous faisons secouer dans tous les sens à une vitesse effrayante. La voiture vibre sur les rails de bois ; les plongeons et les virages serrés s’enchaînent sans répit ; je manque perdre mes lunettes plusieurs fois (heureusement les branches s’emmêlent dans mes cheveux et je parviens à les rattraper) et suis tellement abasourdie que pas un seul son ne sort de ma gorge. J’ai l’impression d’être dans un sèche-linge qui ne va jamais s’arrêter de tourner. A la sortie, j’ai une expression hagarde qui fait beaucoup rire Autre Moi (pas venue avec nous pour cause de cervicales fragiles ; elle a eu du flair sur ce coup-là).
On va déjeuner dans un resto style saloon, où toutes les serveuses ont l’air assez vieilles pour que leurs enfants soient à la retraite. L’après-midi, on fait un tour de bouées (minables à côté de celles d’Universal Studios et de Sea World), de train de la mine (bof), de train du Far-West avec attaque de bandits (re-bof) et on visite un peu les boutiques. Les autres veulent se refaire un coup de manège qui secoue ; ça ne me dit rien. Je reprends seule la direction de l’hôtel, où nous avons déposé nos bagages mais pas pu faire le check-in en arrivant à cause d’un problème avec notre réservation (on nous avait attribué 2 chambres de 2 au lieu d’1 de 4, alors que c’est $144 la chambre quel que soit le nombre de personnes dedans). Très vite, Autre Moi et Kris me rattrapent. Pour compenser le fait que nous ne sommes pas dans une chambre à déco Snoopy, la réceptionniste propose de nous envoyer Snoopy à 8h. Je lui réponds que si une peluche géante vient me tirer du lit à l’aube, je la sors à coups de pied dans le cul. Elle rit et m’explique que c’est 8 heures du soir, pour border les enfants. « Vous avez bien des enfants avec vous ? » demanda-t-elle. « Oui, une de 25 ans. » Elle rit encore, mais avec l’air de se dire que les Français sont vraiment des tarés.
Les bagages une fois montés dans la chambre, Autre Moi et Kris vont rejoindre Junior tandis que j’explore les boutiques de l’arcade voisine. A 20h, ils ramènent Junior à la chambre sous un faux prétexte. On frappe à la porte. Snoopy entre. Junior couine et se jette sur lui pour l’embrasser. Autre Moi est toute émue. Le gars ou la fille à l’intérieur du costume doit halluciner.
Nous repartons au parc. La nuit est tombée, il y a moins de monde. Re-boutiques. Puis nous allons nous faire photographier tous les quatre en tenues Far-West : danseuses de saloon pour Junior et moi, cowboy/girl pour Kris et Autre Moi. Very fun. A la sortie, les autres se mêlent à une pseudo danse country. Mon film vaudra de l’or, surtout si je précise qu’ils étaient à jeûn.
Nous dînons au TGI Friday attenant au magasin Snoopy où Junior voudrait tout acheter. Le repas n’est pas aussi réussi qu’à San Antonio. D’abord, la bimbo qui nous sert n’arrête pas de m’appeler « ma’am » avec une voix de canard. Ensuite, mon daiquiri fraise-mangue arrive vierge de mangue et d’alcool. J’oublie de réclamer des légumes plutôt que des frites avec mes crevettes. Et mon cheesecake (celui que j’ai attendu trois semaines pour déguster) ressemble à tout sauf à un cheesecake. En plus on se pèle dans ce resto. Pas glop comme dîner de clôture.
(Photo: le Ghostrider, plus méchant qu'il n'en a l'air)

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