mercredi 14 avril 2010
Japon - Kyoto
mardi 13 avril 2010
Japon - Tokyo (Ueno, Nippori)
Dodo à 22h hier soir, réveil à 2h du mat' après un des plus horribles cauchemars de ma vie (tortures et mutilations à gogo), puis émergeage définitif vers 6h30: pas mal. Et la météo promet une journée couverte mais chaude, youhou! Pour en profiter, nous décidons de nous rendre au parc de Ueno.

Mais d'abord, une petite visite au grand magasin de jouets Yamashiroya qui se trouve face à l'une des sorties de la gare de Ueno. Première vision de Blythe, première immersion dans les goodies Totoro: rhââââ, ça fait du bien. Puis direction le parc. Bien qu'à la fin de leur floraison annuelle, les cerisiers sont encore très beaux et nous devons presque nous battre pour prendre des photos dessous. Après avoir vainement cherché un resto pour déjeuner, nous nous contentons d'une barquette de nouilles sautées au chou et au gingembre confit que nous mangeons assis sur une pierre au soleil.
Lorsque nous arrivons devant l'entrée du zoo, dont mon Cartoville précisait que son attraction principale était un panda géant du nom de Ling Ling, nous avons la surprise de trouver un panneau précisant: "Il n'y a pas de panda géant dans ce zoo". La réponse de cette énigme nous est fournie par une plaque à l'intérieur: Ling Ling a défunté d'une crise cardiaque au printemps 2008.
Pour le reste, le zoo est très agréable, avec beaucoup d'aires de repos et un monorail qui relie ses deux grandes zones. Mais ça me fait toujours autant de peine de voir de grands animaux sauvages faire les cent pas dans des enclos riquiquis. L'ours blanc, notamment, qui arpente sa corniche sans relâche et sans varier son circuit d'un poil. Je dévaliserais bien les boutiques, notamment en peluches, mais la limite des 20 kilos de bagages (et de mon budget) m'incite à me montrer raisonnable, et je me contente d'un minuscule hamster orange, plus des T-shirts pour mes neveux et une ou deux autres bricoles.
Nous remontons ensuite vers le quartier de Nippori, loin des sentiers battus et rebattus par les touristes. Je ne trouve toujours pas de théière à mon goût dans l'adorable rue de Yanaka Ginza, mais Chouchou et moi y dénichons des baguettes ornées de nos signes astrologiues chinois respectifs. Comme je meurs de faim, nous nous arrêtons ensuite dans un boui-boui où nous dégustons de super menus katsudon pour 1300 yens à peine. Chassés par la fumée de clope des autres clients, nous ne nous y attardons cependant pas.
Le cimetière voisin, qui abrite entre autres la tombe de Natsume Sôseki, me déçoit un peu par son uniformité. Nous n'y faisons qu'un passage assez bref avant de rentrer au ryokan pour une pause-thé bien méritée.
Sieste jusqu'à 19h. Nous ressortons acheter des fruits pour le petit déj' de demain, réserver nos places de Shinkansen pour aller à Kyoto et faire un tour au drugstore où je sélectionne quelques cosmétiques japonais: mascara et gloss de la marque de grande distri de Shiseido + un pot de la fameuse crème DHC Q10. Retour au ryokan, grignotage et surf internet dans la salle commune.
Mais d'abord, une petite visite au grand magasin de jouets Yamashiroya qui se trouve face à l'une des sorties de la gare de Ueno. Première vision de Blythe, première immersion dans les goodies Totoro: rhââââ, ça fait du bien. Puis direction le parc. Bien qu'à la fin de leur floraison annuelle, les cerisiers sont encore très beaux et nous devons presque nous battre pour prendre des photos dessous. Après avoir vainement cherché un resto pour déjeuner, nous nous contentons d'une barquette de nouilles sautées au chou et au gingembre confit que nous mangeons assis sur une pierre au soleil.
Sieste jusqu'à 19h. Nous ressortons acheter des fruits pour le petit déj' de demain, réserver nos places de Shinkansen pour aller à Kyoto et faire un tour au drugstore où je sélectionne quelques cosmétiques japonais: mascara et gloss de la marque de grande distri de Shiseido + un pot de la fameuse crème DHC Q10. Retour au ryokan, grignotage et surf internet dans la salle commune.
lundi 12 avril 2010
Japon - Tokyo (Ikebukuro)
Dimanche 11: Les vacances commencent par un gros coup de stress. A cause des grèves de la SNCF, le TGV qui doit nous amener à Paris est détourné par Lille. Nous arrivons à Roissy avec une demi-heure de retard, et le drop-off bagages est épouvantablement engorgé. Résultat: nous finissons par déposer nos valises à 12h55 alors que notre embarquement était censé débuter à 12h45! Et il nous reste encore le contrôle sécurité à passer...
Finalement, nous ne ratons pas notre avion: nous décollons juste avec presque une heure de retard car tous les passagers étaient dans le même cas que nous. Mais je n'ai pas eu le temps de m'arrêter dans une pharmacie, ce qui va me valoir le plaisir de réclamer des laxatifs en mauvais japonais une fois à Tokyo, histoire de contrer l'inévitable effet "tuyauterie bouchée" du changement d'environnement, de rythme et de régime. *soupir*.
Autre désagrément: le premier plateau-repas dégueu qu'on m'ait servi sur un vol long courrier. Oh, et j'essaie de regarder "Where the wild things are" mais comme je suis près du hublot, je n'y vois rien entre les reflets sur mon écran et les images naturellement sombres du film. Grmbl, grmbl. Prenons un demi Xanax et tentons de dormir.
Lundi 12: Finalement, ni Chouchou ni moi n'avons réussi à fermer l'oeil dans l'avion. Pourtant, le vol est passé assez vite. Arrivée à Tokyo à 9h et des poussières heure locale, par 8° dehors et une pluie battante. Formalités hyper vite expédiées, merci l'efficacité nippone! Juste le temps de changer nos bons pour les Japan Rail Pass et de prendre une canette de Coca dans un distributeur et hop, nous sautons dans le Narita Express de 10h15 direction Ikebukuro. Je me sens plutôt en forme, beaucoup plus en tout cas que lors de mes deux voyages précédents.
Notre premier achat à Tokyo est un parapluie moche mais pas cher, dans le métro. Après avoir déposé nos valises au ryokan, comme notre chambre n'est pas encore prête, nous ressortons déjeuner. Nous ne trouvons pas de corner resto intéressant dans les food courts de Tobu ou Seibu (qui ont été réaménagés depuis notre séjour précédent), si bien que nous atterrissons... au KFC, où ils servent des portions de nains. Ici, un menu se compose de 2 morceaux de poulet et de 12 frites - contre 4 morceaux en France et 6 aux USA: inutile de se demander comment les Japonais restent si minces.
Les courses qui suivent, chez Tokyû Hands, sont fructueuses comme d'habitude: pleiiiiiiin de deco tape! Mais Chouchou tombe de sommeil, alors après avoir acheté des gyoza pour ce soir et de la salade de fruits pour demain matin, nous rentrons au ryokan pour une petite sieste... qui se prolonge finalement jusqu'à 18h.
Nous ressortons dans la pluie et le froid pour nous rendre chez Bic Camera, où j'achète mon Instax soldé, en chocolat plutôt que blanc et rose. L'exploration de Tobu s'avère décevante: rayon papeterie bof, pas vraiment de théières en fonte, et en cherchant des cosmétiques nous nous paumons complètement ! Il est temps de rentrer manger nos gyoza et surfer sur internet - car désormais, le Kimi est équipé d'une connexion wifi, même si elle ne fonctionne qu'au rez-de-chaussée... et mal.
Finalement, nous ne ratons pas notre avion: nous décollons juste avec presque une heure de retard car tous les passagers étaient dans le même cas que nous. Mais je n'ai pas eu le temps de m'arrêter dans une pharmacie, ce qui va me valoir le plaisir de réclamer des laxatifs en mauvais japonais une fois à Tokyo, histoire de contrer l'inévitable effet "tuyauterie bouchée" du changement d'environnement, de rythme et de régime. *soupir*.
Autre désagrément: le premier plateau-repas dégueu qu'on m'ait servi sur un vol long courrier. Oh, et j'essaie de regarder "Where the wild things are" mais comme je suis près du hublot, je n'y vois rien entre les reflets sur mon écran et les images naturellement sombres du film. Grmbl, grmbl. Prenons un demi Xanax et tentons de dormir.
Notre premier achat à Tokyo est un parapluie moche mais pas cher, dans le métro. Après avoir déposé nos valises au ryokan, comme notre chambre n'est pas encore prête, nous ressortons déjeuner. Nous ne trouvons pas de corner resto intéressant dans les food courts de Tobu ou Seibu (qui ont été réaménagés depuis notre séjour précédent), si bien que nous atterrissons... au KFC, où ils servent des portions de nains. Ici, un menu se compose de 2 morceaux de poulet et de 12 frites - contre 4 morceaux en France et 6 aux USA: inutile de se demander comment les Japonais restent si minces.
Nous ressortons dans la pluie et le froid pour nous rendre chez Bic Camera, où j'achète mon Instax soldé, en chocolat plutôt que blanc et rose. L'exploration de Tobu s'avère décevante: rayon papeterie bof, pas vraiment de théières en fonte, et en cherchant des cosmétiques nous nous paumons complètement ! Il est temps de rentrer manger nos gyoza et surfer sur internet - car désormais, le Kimi est équipé d'une connexion wifi, même si elle ne fonctionne qu'au rez-de-chaussée... et mal.
lundi 15 juin 2009
Tchéquie - Prague
Quand nous avons préparé notre voyage à Prague, nous avions le choix entre deux vols retour: un qui partait en milieu de journée et l'autre à 21h30. Malgré un prix légèrement supérieur, nous avons opté pour le second en nous disant que ça nous permettrait de passer une journée complète de plus sur place. Grosse erreur. Ce matin, nous nous levons sans avoir la moindre idée de ce à quoi nous allons employer notre journée.
Finalement, nous décidons d'aller visiter la galerie de Jan Saudek, un photographe tchèque paraît-il hyper connu et dont Chouchou adore le travail. La plupart de ses oeuvres mettent en scène des freaks, personnes handicapées ou obèses posant dévêtues dans des attitudes obscènes. Pas ma tasse de thé du tout. L'érotisme, je l'aime quand il louche du côté des pin-ups ou du SM. Ca, c'est too much pour moi. Mais bon, je me coucherai un peu plus cultivée ce soir.
La journée étant censée être très pluvieuse, nous allons préventivement nous réfugier dans le centre commercial de Namesti Republiky (la place de la République, j'imagine). Où nous trouvons essentiellement des enseignes françaises et anglaises, parmi lesquelles un Marks & Spencer et un Topshop. Je fais quelques emplettes sans grande conviction. Moment rigolo tout de même chez Body Shop quand, ayant jeté mon dévolu sur un après-shampoing à la myrtille, je demande à la vendeuse: "Do you have to rinse it out?". Visiblement, son anglais ne va pas jusque là. Je suis obligée de lui mimer le fait de m'enduire les cheveux de produit, de faire mousser et de rincer. Le tout en faisant un bruit d'eau qui coule et en prenant un air interrogateur. A défaut d'autre chose, ses collègues se seront bien marrés.
Nous déjeunons au food court du dernier étage, dans un resto libanais appelé El Emir où fidèles à notre habitude, nous engloutissons des assortiments de mezze - végétarien pour moi et viande pour Chouchou. Puis, sur l'initiative de Chouchou, nous décidons de nous aventurer au nord de la vieille ville, de l'autre côté de la Vlatva, pour aller visiter le Musée d'Art Contemporain et Moderne. Personnellement, je m'en serais bien passée, mais nous avons encore plusieurs heures à tuer, alors autant lui faire plaisir. Sauf que lorsque nous arrivons devant le musée, une pancarte nous annonce qu'il est fermé le lundi. Soupçonneuse, je demande à Chouchou de me passer le guide dont il s'est servi pour nous conduire jusqu'ici. C'est marqué en toutes lettres et en français: "Ouvert du mardi au dimanche". Je réprime mes pulsions de strangulation en pensant aux brols que je viens d'acheter dans la papeterie devant laquelle nous sommes passés en chemin et que je n'aurais jamais découverte sans ça.
Le tram nous ramène à Namesti Republiky. Nous redescendons vers l'hôtel en flânant au passage entre les stands du marché de Havelskà qui embaume les fruits d'été: cerises, fraises, abricots, nectarines... Pour la dernière fois, nous nous installons au O'Che's où nous surfons et dînons tranquillement jusqu'à l'arrivée de toute une équipe de sportifs australiens hyper bruyants. Pas grave, notre taxi ne va pas tarder à passer nous chercher pour nous conduire à l'aéroport...
Finalement, nous décidons d'aller visiter la galerie de Jan Saudek, un photographe tchèque paraît-il hyper connu et dont Chouchou adore le travail. La plupart de ses oeuvres mettent en scène des freaks, personnes handicapées ou obèses posant dévêtues dans des attitudes obscènes. Pas ma tasse de thé du tout. L'érotisme, je l'aime quand il louche du côté des pin-ups ou du SM. Ca, c'est too much pour moi. Mais bon, je me coucherai un peu plus cultivée ce soir.
Le tram nous ramène à Namesti Republiky. Nous redescendons vers l'hôtel en flânant au passage entre les stands du marché de Havelskà qui embaume les fruits d'été: cerises, fraises, abricots, nectarines... Pour la dernière fois, nous nous installons au O'Che's où nous surfons et dînons tranquillement jusqu'à l'arrivée de toute une équipe de sportifs australiens hyper bruyants. Pas grave, notre taxi ne va pas tarder à passer nous chercher pour nous conduire à l'aéroport...
dimanche 14 juin 2009
Tchéquie - Prague
Nous dînons de bonne heure au O'Che's avant de reprendre le chemin de Karlova et du théâtre TaFantastika. En effet, nous avons acheté des billets pour la représentation de 21h30 d'"Aspects of Alice". C'est un spectacle étrange qui mélange acteurs live, effets de lumière noire, marionnettes, film et dessin animé avec beaucoup de poésie, une pointe d'humour et une bonne dose d'érotisme. Nous adorons tous les deux.
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samedi 13 juin 2009
Tchéquie - Prague
Puisque Chouchou s'est trompé ce matin et a pris des tickets journée au lieu du voyage unique dont nous aurions eu besoin pour le funiculaire, nous poussons à pied jusqu'à la station de Malostranskà. Avant de descendre dans le métro, nous nous arrêtons pour boire un Coca au bord d'une petite place où le touriste semble plus rare et l'autochtone plus nombreux. C'est un endroit quelconque mais plaisant, et pour la première fois, nous avons vraiment l'impression d'être en république tchèque plutôt qu'à Disneyland.
Le soir, fatigués par notre très longue marche, nous optons pour la solution de facilité en allant dîner au O'Che's. Goulash et knedliky (quenelles de pain) pour Chouchou, risotto au poulet et aux légumes pour moi, surf sur internet en dessert: la journée aura été presque acceptable.
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vendredi 12 juin 2009
Tchéquie - Prague
Nous traversons le pont Charles pour explorer le quartier de Hradcany qui se trouve à l'ouest de celui-ci. Les rues montent pas mal, mais le coin est assez joli dans le genre meringue, bien que toujours aussi blindé de touristes. Nous faisons une grande boucle en prenant des photos et vers midi, nous descendons vers le palais royal. Personnellement, le visiter ne m'intéresse pas du tout mais je sais que ça fera plaisir à Chouchou.
...On est bien mal récompensé de son altruisme parfois. Les tickets d'entrée sont valables deux jours. Autrement dit: y'a gras de trucs à voir, et je suis partie pour une fin de journée assez pénible. D'autant que Chouchou insiste pour prendre l'option B: le "Grand Tour". Pas juste les indispensables, non: la totale. Du coup, je manque arracher avec les dents la tête de l'employée qui veut absolument nous refourguer des audioguides alors que je déteste ça. Me promener en suivant les flèches avec un genre de monstrueux walkie-talkie collé à l'oreille pendant des heures, merci bien.
Nous nous arrêtons pour déjeuner dans un des restos du palais. Déco sobre et de bon goût, carte minimaliste et prix itou. Mon "goulash dans son bateau de pain" me réconforte quelque peu. Et c'est reparti pour la suite des visites. Nous expédions rapidement la basilique Saint-Georges. Nous passons un peu plus de temps devant la collection d'art tchèque du couvent attenant, qui mélange tableaux religieux dramatiques et scènes de la vie ordinaire. Les nobles dames tirent toutes une tronche de dix pieds de long; en même temps vu leur tête, il faut les comprendre: elles sont plus moches les unes que les autres malgré leurs splendides atours.
Vient ensuite la visite de la Ruelle d'Or et de ses minuscules boutiques d'artisanat en lesquelles je place beaucoup d'espoir pour me sauver d'une mort par overdose d'ennui. Hélas, trois fois hélas! Elles vendent exactement les mêmes merdouilles que les magasins de souvenirs de la Vieille-Ville. Et la ruelle se termine par une prison moyennageuse remplie d'instruments de torture que je traverse en fixant le bout de mes Converse (j'ai l'estomac sensible et plein de goulash).
En nous dirigeant vers la visite suivante (il nous en reste encore trois à faire; j'ai un tout petit peu envie de pleurer...), nous passons devant le musée du jouet où se tient une expo pour les 50 ans de Barbie. Bien sûr, j'y entraîne Chouchou. L'expo n'est pas géniale, surtout comparée à celle de Monaco que j'avais vue avec l'Homme il y a, euh, une éternité, mais ça vaut toujours mieux qu'une collection de vierges de fer.
Une fois de plus, c'est le repas du soir qui permettra de finir la journée sur une bonne note. Nous repassons chez Botanicus puis allons dîner au Hard Rock Café où, pour une fois, on nous donne une table tout de suite. En l'honneur du 38ème anniversaire de la chaîne, nous avons droit à un petit concert live fort sympathique pendant que nous mangeons. Bonne musique rock + Cobb salad et apple cobbler = requinquage garanti.
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