mercredi 10 mai 2006

USA - Rocky Mountains National Park, Granby, Cheyenne (Wyoming)


De nouveau réveillée très tôt (4h) mais levée à 7h. petit dej’ comme hier, et départ du Best Western. Normalement c’est mon tour de conduire, mais Junior a envie de le faire et moi non, donc je lui cède volontiers la place. Nous galérons un peu (déjà !) pour rentrer toutes nos affaires dans le coffre de la Chevrolet avec le shopping bouffe/fringues d’hier. A peine sortis de Denver, nous commençons à voir de la neige sur les côtés. Nous atteignons très vite les Rocheuses dont les premiers sommets disparaissent sous un manteau blanc immaculé. Ravissement général. Sur le bord de la route, quelques villages de mineurs ou de mobil homes qui correspondent tout à fait à mon image mentale du Colorado. Arrêt pipi dans une station-service où nous achetons des tatouages de langue ( !) à l’insistance d’Autre Moi.
Déception en arrivant au Rocky Mountains National Park : il est encore fermé à cause des importantes chutes de neige qui bloquent la route. Le garde forestier nous indique, pour rejoindre Cheyenne, un chemin alternatif beaucoup plus long. Nous faisons demi-tour. Déjeuner le midi dans la petite ville de Granby, chez Mad Munchies – subs pour tout le monde dans un cadre vraiment sympa qui ne doit pas voir passer beaucoup de touristes. L’après-midi, nous continuons à rouler dans les montagnes du Colorado. De temps en temps, nous traversons un hameau composé d’une poignée de maisons en bois. Je me demande qui peut bien habiter là…
Nous rejoignons enfin une nationale et entrons dans le Wyoming. Le paysage change immédiatement pour devenir une succession de plaines à l’herbe rase. Nous nous arrêtons pour la nuit à Cheyenne. Il fait pas mal froid dehors mais notre hôtel est en bordure de la route et flanqué d’un Village Inn où nous dînons. Extinction des feux vers 23h. malgré mon demi Zopiclone, je tarde à trouver le sommeil et me mets à pleurer en pensant à l’Homme. Pour ne pas déranger les autres, je me réfugie dans la salle de bains où Kris vient me chercher presque aussitôt en exigeant de savoir ce que j’ai. Il reste planté devant moi les bras croisés jusqu’à ce que je crache le morceau, et je ne sais pas si je dois lui ordonner de se mêler de ce qui le regarde ou lui être reconnaissante de se soucier de mes états d’âme. La seconde solution l’emporte.
(Photo: montagnes du Colorado)

Aucun commentaire: