jeudi 31 mai 2007

USA - Daytona, Savannah (Georgie)


Lever un peu plus tard que d’habitude (7h30) car rien de spécial à faire aujourd'hui à part la route. Au resto de l’hôtel, nous sommes accueillis très chaleureusement par le serveur d’hier auquel nous avions laissé, par erreur, $10 de pourboire. Un donut, un pancake et un French toast en plus de mes fruits : ma volonté faiblit perceptiblement, mais ce n’est rien à côté de ce que je mangerais si je n’étais pas au régime.
Un passage à la station-service la plus proche de l’hôtel pour faire le plein et nous prenons la route direction Daytona Beach, lieu de la plus célèbre concentration de Harley du monde. A vingt ans, je rêvais de venir ici. Arrêt obligatoire dans la boutique HD du centre-ville, bien mérité car nous avons mis une heure à la trouver. Dans le premier bureau de poste rencontré depuis notre arrivée, nous achetons, à quatre, 68 timbres à $0,90 pour nos cartes postales, et j’en profite pour expédier mon petit colis "Thing 2" à Hawk. Nous mangeons chez Subway, pour reprendre une tradition de l’an dernier. La commande est toujours un grand moment. Nous allons ensuite sur la fameuse plage où on peut descendre avec sa voiture pour lui faire prendre un bain de pneus. Non loin de là, nous tentons de faire du shopping dans un centre commercial qui s’avère ne contenir que des restaurants et des bars.
Nous repartons vers Savannah. Le temps me paraît long dans la voiture. Hawk me manque. Nous arrivons à 18h ; le Harley local vient juste de fermer. Le Best Western dans lequel nous atterrissons est l’hôtel le plus pourri où nous ayons séjourné depuis le début du voyage : pas de connexion internet, moquette verte et couvre-lits assortis hideux, salle de bain minimaliste, et notre chambre soi-disant non-fumeur empeste la clope. Si les conditions d’hébergement continuent à se détériorer à ce rythme, on dormira sous un pont arrivés à San Diego.
Nous ressortons faire des courses : bouffe dans un Piggy Wiggly et bouquins pour moi dans un immense Barnes & Noble avec salon de thé intégré où je passerais bien toute la soirée. A l’époque où j’habitais Lancaster, le Borders local était sans doute mon endroit préféré. Nous faisons une dînette dans la chambre : salade sans sauce pour moi (pas par zèle mais par étourderie : elle n’était pas dedans et j’ai oublié d’en acheter), noodle cups pour les autres qui mangent trèèèès salement, ce qui me permettra de les faire chanter plus tard avec mon film et les photos de la scène. Avant de dormir, j’attaque la lecture de « Bitter is the new black » de Jen Lancaster.
(Photo: Daytona Beach)

mercredi 30 mai 2007

USA - Orlando (Floride)


Petit déjeuner au resto de l’hôtel : buffet à volonté ave pancakes, French toasts, donuts etc. Je me force à manger des fruits et à laisser dans mon assiette la moitié de tout ce que je prends d’autre – une tactique comme une autre pour limiter les dégâts. Le serveur déclare que Régis est « cute », c’est visiblement un homme de bon goût. Comme nous avons raté la première navette, nous partons à Universal Studios en voiture.
Hier nous avons fait Islands of Adventure, aujourd’hui nous nous consacrons au parc traditionnel. Presque personne dans les allées, mais pas mal d’attractions ne sont pas encore ouvertes. Nous commençons par MIB, un manège où l’on shoote des aliens. C’est tellement fun qu’on le fait deux fois d’affilée. Ensuite, on profite du peu de monde, donc de temps d’attente, pour enchaîner E.T. Adventure (bof), Jaws (pas mal), Earthquake (idem), Twister (mouais) et Shrek 4D (déjà vu à L.A. mais toujours fun). Junior se fait prendre en photo avec l’Ane et j’en profite pour le faire poser avec Régis. Nous mangeons au Monster Café, dont le décor me fait forcément penser à Hawk. Puis nous reprenons l’exploration du parc : Jimmy Neutron (chouette bien qu’un poil gerbant), Terminator 2 (aime pas) et encore deux fois MIB, plus le spectacle des animaux acteurs. Nous retournons ensuite à Islands of Adventure où nous arrosons, avec des canons à eau depuis le pont d’un bateau, les gens qui passent en-dessous de nous dans les bouées de Popeye. Vengeance hé hé hé.
20h approche et j’en ai plein les pattes. Ce soir nous mangerons à l’hôtel les plats achetés en passant dans un supermarché voisin, ce qui nous donnera aussi l’occasion de faire une lessive.
(Photo: Islands of Adventure, à Orlando)

mardi 29 mai 2007

USA - Orlando (Floride)


Départ de Miami pour Orlando vers 8h45. Mon deuxième sac (spécial shopping) est déjà presque plein ; j’investirais bien dans un grand modèle comme les Roxy des filles. Le temps est couvert ; nous prenons une averse brève mais intense sur la route. De pluie, mais aussi de grosses mouches dont le sang jaune constelle bientôt le pare-brise (« bouclier à vent » en VO). Quand nous faisons halte au Harley de Kissimee, dans la banlieue d’Orlando, la voiture est dans un état absolument immonde, calandre couverte de petits cadavres noirs. J’achète une mini-casquette en simili-cuir avec laquelle Régis fait très Village People. Puis nous repartons vers notre hôtel, un Hilton Garden Inn situé non loin des parcs d’attraction.
Le temps d’arriver à Universal Studios, il est 15h. Le prix du pass pour deux jours nous fait bondir : $122.43 par personne, pour un truc que nous avons déjà fait il y a deux ans à Los Angeles. La pilule a un peu de mal à passer. Nous consacrons encore trois quarts d’heure à notre déjeuner dans un des restos du parc (où là, par contre, les prix sont comme partout aux USA : très corrects). Autre Moi ne supportant pas les grands huit, nous faisons le tour des attractions aquatiques d’Islands of Adventure. D’abord les Ripsaw Falls (pas mal sans plus), puis les bouées de Popeye où nous nous faisons littéralement doucher, et enfin le Jurassic Park que nous avions déjà testé deux fois à L.A. Lorsque nous ressortons trempés, le jour commence à tomber et nous avons vite froid. Nous explorons rapidement les boutiques du parc (je craque pour un mug et deux T-shirts « Thing 1 » et « Thing 2 » dans la section consacrée au Dr. Seuss, ainsi que pour un chouette sac/valise Billabong en toile brune dans le même genre que ceux qu’ont Autre Moi, Junior et Kris).
Nous repassons ensuite à l’hôtel pour nous sécher et nous changer (+ internet pour moi). Je regarde un bout d’un épisode de la saison 7 de Gilmore Girls, et de la saison 3 de Veronica Mars. Le soir, nous nous baladons sur City Walk, équivalent du Disney Village. Au Hard Rock Café (le plus grand du monde !), je me déniche un deuxième sweat et des badges à accrocher sur mon sac. Nous mangeons chez Bubba Gump, spécialiste des crevettes (cf Forrest Gump). Le temps de rentrer, de se doucher et d’écrire carte postale du jour + journal, il est déjà 1h du mat’.
(Photo: Ripsaw Falls, dans le parc Islands of Adventure, à Orlando)

lundi 28 mai 2007

USA - Miami + Keys (Floride)


Bonne nuit de sommeil (sans cachet pour ma part). Réveil à 6h45 et départ deux heures plus tard direction les Keys, une suite d’îles reliées entre elles par une nationale. Bien qu’assez long, le trajet passe vite car il fait beau et nous sommes tous d’excellente humeur. Quel contraste avec l’an dernier où j’avais le moral dans les chaussettes ! Je craque pour le paysage semi-urbain de la banlieue de Miami, qui me fait penser à certains Polaroïds d’Araki. Re-passage par les Everglades avant d’atteindre l’océan. Nous traversons Key Largo sans nous arrêter et faisons halte sur Islamorada, dans une crique aux allures de resort caraïbéen qu’on jurerait tout droit sortie d’une scène de « Cocktail ». Achat d’un T-shirt pirates pour Attila. Petite balade le long de la jetée aux abords de laquelle nous voyons de nombreux oiseaux, pélicans et hérons notamment.
Nous déjeunons chez Wahoo’s, un resto de poisson et de fruits de mer, sur une terrasse en bois qui surplombe l’océan. Salmon BLT pour Kris, fried shrimp platter pour Autre Moi, mahi-mahi frit en burger pour Junior et moi. Les deux tiers du Bahama Mama (cocktail à base de deux sortes de rhum) que je bois avec mon repas suffisent à me soûler. C’est à demi somnolente que je m’échoue sur la plage de Sombrero, sur l’île de Marathon. Je comate sur ma serviette pendant que les autres vont se baigner. Il fait vraiment très chaud en plein soleil et le vent ne cesse de nous souffler du sable à la figure ; du coup, nous ne nous attardons pas. En rebroussant chemin, nous sommes pris dans un gros embouteillage – retour de week-end prolongé sans doute : aujourd'hui c’est le Memorial day.
Il est déjà 21h quand nous arrivons à Bayside, une arcade de magasins cheap située au bord de l’eau. L’endroit est très animé, plein de Latinos et de Blacks. Un tour rapide dans les boutiques, dont un passage au Hard Rock Café où j’achète un sweat zippé beige déniché par Junior (la plupart des T-shirts sont des coupes homme qui ne siéent pas du tout à ma silhouette en bouteille d’Orangina). Nous dînons dans un resto appelé Le Café, où je mange les trois quarts d’une pizza végétarienne et où nous nous faisons remarquer en riant très très fort à cause du concours de grimaces lancé par Autre Moi. Retour à l’hôtel et dodo vers 1h ; ça y est nous sommes calés sur les horaires locaux.
(Photo: Islamorada, dans les Florida Keys)

dimanche 27 mai 2007

USA - Miami + Everglades (Floride)

Un premier réveil collectif un peu avant 4h, puis un deuxième (le bon) à 6h. Nous nous dépêchons de nous préparer pour aller voir le lever de soleil sur la plage, mais au moment où nous sortons, il se met à pleuvoir. Nous rebroussons chemin.
Petit dej’ de l’hôtel pas terrible ; du coup c’est moins dur de rester raisonnable. Vers 8h30, nous partons dans les Everglades, distants de 60 miles environ. Arrivés dans le parc national, nous passons au Visitor’s Center (pour ne pas déroger aux bonnes vieilles habitudes) où je fais ma première dépense en $ : une carte postale pour Hawk. Puis nous enchaînons deux pistes assez courtes : une au-dessus de l’eau, qui nous permet de voir tout plein de tortues et d’alligators, et une à travers jungle, sans animaux mais avec une très jolie végétation touffue. Une nouvelle mini-averse quand nous ressortons du parc.
Nous nous arrêtons ensuite dans une ferme d’élevage de crocodiles où nous déjeunons sur le pouce. Les « gator bites » ont surtout le goût de la friture et sont servis par une ensuquée qui me fait douter de parler un anglais intelligible. Pas un repas inoubliable. Par contre, la balade en air boat qui suit est vraiment très fun avec ses brusques demi-tours qui soulèvent des gerbes d’eau et inondent le fond du bateau. Au retour, nous visitons la ferme et assistons à un petit spectacle avec un alligator. Puis nous rebroussons chemin vers Miami.
La fin de la journée est consacrée au shopping. Premier arrêt dans un outlet déprimant où nous ne faisons pas long feu. Puis Harley (sûrement le premier d’une longue série) pour étoffer la collec’ de T-shirts d’Autre Moi. J’en profite pour photographier Régis sur une bécane. En arrivant au centre commercial The Falls, je crois d’abord que tout est fermé, y compris la boutique de scrap dans laquelle je comptais faire des achats. Mais non, elle est ouverte… pour 20 minutes encore. Courses au pas de charge. Le magasin est moins grand et moins bien fourni que celui de Denver l’an dernier ; j’y trouve néanmoins la fameuse ligne « Love, Elsie » que je guette depuis des semaines, un très bel album en cuir grainé framboise et assez d’autres bricoles pour arriver à un total de presque $150. Nous passons ensuite au centre commercial proprement dit, modèle en plein air assez chicos. Les filles s’achètent des Ray Ban, moi, des produits Origins et des dessous coquins chez Victoria’s Secret. Dernier arrêt dans un Build-a-Bear où Junior se fait confectionner un ours par une adorable vendeuse et où j’achète pour Régis un slip kangourou, une guitare et une perruque noire à cheveux longs + frange. Il va déchirer avec ça, je le sens.
Retour à l’hôtel. Internet vite fait. Tentative de dîner dans un resto repéré hier, mais une heure et quart d’attente ! Nous finissons, comme hier, par acheter des plats à emporter chez Publix et par les manger dans notre suite (je sais, ça fait très « je me la pète » de dire ça, et c'est entièrement voulu).
(Photo: air boat)

samedi 26 mai 2007

USA - Miami (Floride)


Hier soir à 2h du mat’ je ne dormais toujours pas ; j’ai dû me résoudre à prendre un demi Zopiclone. Du coup, petit moment de flottement ce matin au réveil (à 6h30) : « Pourquoi y’a une fenêtre à la place de mon armoire à linge ? ». Pas assez dormi mais toujours aussi excitée. J’ai juste eu le temps de me préparer avant l’arrivée de Kris, de Junior et du beau-frère d’Autre Moi qui, fidèle à la tradition, nous a conduits à Roissy. Comme d’habitude, c’est moi qui ai le sac le plus léger : 13 kilos contre 14 pour Kris, 16 pour Autre Moi et carrément 21 pour Junior. Le terminal E, d’où nous devons partir, étant en travaux, c’est un bus qui nous conduit à notre avion. Pour une fois, nous ne poireautons à aucun moment.
Nous avions réservé nos sièges à l’avance mais pour une raison que j’ignore, on nous assigne des places différentes et nous nous retrouvons encore une fois séparés deux par deux. J’hérite d’un hublot, ce qui me change un peu car d’habitude j’écope toujours des places les plus pourries. Le vol est direct, mais 9h30 ça reste long. Et encore, je ne devrais pas me plaindre : j’ai un peu de place pour bouger mes jambes alors que Kris a les genoux qui touchent les épaules depuis le décollage. Pour une fois que c’est avantageux d’être petit ! Je lis Psychologies (le dessin de Voutch semble avoir été fait pour Hawk et moi), New Woman et She. Je dors un peu, la tête calée sur deux coussins. Je prends des photos de Régis. Je teste la PSP de Kris. Je fais un logigramme. Je jette un vague coup d’œil au film, une romcom à la noix avec Cameron Diaz et Kate Winslet dont on se demande un peu comment et surtout pourquoi elle a atterri là.
*
Arrivée à Miami idyllique, bien que l’atterrissage n’ait pas été des plus soft et m’ait filé une nausée carabinée. L’aéroport est infiniment plus petit que ceux de Denver ou de Chicago ; résultat, nous faisons la queue beaucoup moins longtemps à l’immigration et les douaniers sont bien plus sympas. En sortant, nous prenons une navette qui nous emmène directement chez Alamo. Comme je m’en doutais un peu, je ne pourrai pas conduire sans mon permis (que j’ai oublié). Nous sommes invités à choisir notre voiture dans le parking des SUV ; en l’absence du Chevrolet Trailblazer que voulaient les filles, nous optons pour un Toyota Highlander rouge avec vitres teintées et toit ouvrant, la classe ! Junior prend le premier tour de conduite.
Nous trouvons notre hôtel du premier coup ; il est à Miami Beach le long de la plage. La ville aperçue depuis la voiture est exactement telle qu’on la montre dans les séries américaines, notamment Nip/Tuck. Buildings et pseudo-haciendas, palmiers et autre végétation sub-tropicale – curieux mélange de béton, de chrome et de verre avec un style architectural hispanique, tout ça au bord de l’eau et avec du vert partout. Bonne surprise en arrivant à l’hôtel : nous n’avons pas une chambre mais carrément une suite avec salon et cuisine ! Et nous y restons trois nuits, le pied. Petit tour sur la plage, puis je vais squatter la connexion internet pendant que les autres sont à la piscine. Nos élans respectifs sont brisés, respectivement par un client qui attend dans mon dos et par une eau quasi-glacée.
Balade dans les environs de l’hôtel ; il y a une avenue commerçante en parallèle à la nôtre. Courses dans un Publix et apéro + dîner dans la suite. Extinction des feux vers 22h.
(Photo: la plage de Miami Beach devant notre hôtel)

vendredi 25 mai 2007

USA - préacheminement jusqu'à Paris

Bien que ça ait été un peu le rush sur la fin, j’ai réussi à boucler mes préparatifs, manger rapidement, laisser mes clés à la voisine et choper le bus de 12h30 qui m’a déposée à la gare SNCF vers 13h15.
C’est après que ça s’est gâté. Pour des « raisons techniques » mystérieuses, nous nous sommes arrêtés à Macon où nous avons attendu un petit moment avant qu’on nous annonce que notre TGV ne pouvait plus rouler qu’à 160 kilomètres/h et qu’il devait donc quitter le réseau grande vitesse. Retard prévu à l’arrivée : au moins deux heures ! Ce n’est pas trop grave pour moi, à part que je n’avais emporté que deux magazines et que je me fais donc copieusement chier. Pour tromper mon ennui, je suis allée grignoter un menu light au wagon-restaurant et retarde le moment de regagner ma place (à côté d’un monsieur qui s’endort très facilement et ronfle très fort) en commençant mon journal de voyage et en échangeant des textos avec Hawk et Autre Moi. Il fait orage sur Paris et je suis en tenue de plage. Merveilleux. Enfin, si problème de transport il doit y avoir, je préfère que ce soit en train qu’en avion (même si l’un n’exclut malheureusement pas l’autre). Je suis si heureuse d’avoir un mois de vacances devant moi qu’il en faudrait beaucoup plus pour m’énerver. Même quand je me suis fait surprendre aux toilettes, pantalon sur les chevilles, parce que j’avais mal fermé la porte, ça m’a plus fait marrer qu’autre chose. Le monsieur asiatique, par contre, était comme le corbeau de La Fontaine : honteuzéconfus.
Que raconter d’autre ? J’ai commencé la lecture de « jPod » de Douglas Coupland. Je n’ai pas encore testé mon nouvel appareil numérique (le Casio rose tout mimi). Ma main gauche sent le saumon, c’est malin. Plus globalement : je n’ai pas emporté mon carnet d’alimentation. J’ai décidé de me faire confiance pendant ces vacances, de ne pas me restreindre et d’essayer d’être à l’écoute de mon corps pour lui donner ce, et uniquement ce, dont il a vraiment besoin ou envie. On verra le résultat au retour (hier j’étais à 59,3 kilos sur la balance). Autres résolutions : profiter au maximum de ces trois semaines avec les VIP, écrire et gribouiller le plus possible, prendre plein de photos, filmer, rire beaucoup.