lundi 4 mai 2009

Maroc - Marrakech


Levée à 7h30. Alors que je suis sous la douche, les cheveux pleins de shampoing et le corps enduit de savon, l'eau devient subitement glacée. Damned. Pendant que nous petit-déjeunons sur la terrasse du haut, je reçois un texto de Chouchou m'informant que l'agence Dexia de la place Jourdan n'a pas ma carte Visa. Double damned. J'arrive malgré tout à rester d'humeur égale; hourra pour moi.

Nous passons la matinée au Dar Cherifa, un café littéraire doté d'une très belle architecture, à dessiner dans la cour intérieure. C'est la toute première fois que je me lance dans l'aquarelle, et même si c'est un peu laborieux, le résultat ne me paraît pas trop moche. Après avoir bu un jus (avocat ou amandes pour les autres filles, orange-fraise plus classique pour moi), nous partons en direction de la Place des Epices.

Nous traversons les souks et perdons une partie du groupe en route, mais la retrouvons au Café des Epices où nous avons prévu de déjeuner. Je prends un sandwich végétarien qui s'avère beaucoup moins sympa que les salades composées de mes compagnes, puis m'attelle à reproduire la ligne d'horizon. Quand la chaleur finit par nous chasser de notre table en terrasse, nous effectuons quelques emplettes sur la place en contrebas - notamment des motifs au henné que nous faisons tracer à même nos carnets par une jeune fille très maigre et très sérieuse prénommée Laïla.

La suite de l'après-midi est consacrée à des visites culturelles: la Medersa, une école coranique bourrée de touristes, puis le Musée de Marrakech où se tient en ce moment une exposition de carnets de voyage extraordinaires: énormes et bourrés d'éléments en relief (coquillages, pièces, perles, plumes, bijoux...). J'aime particulièrement celui consacré au Népal avec ses mosaïques de photos cousues. Nous dessinons un long moment les objets marocains présentés dans des vitrines (un poignard et une fibule pour moi) pendant qu'un gros orage éclate dehors.

Nous profitons d'une accalmie pour passer rapidement à la Kouba et rentrer au riad. Séance de travail collective sur les carnets, puis dîner: en entrée, de la harira, une soupe de céréales très épicée; en plat, un ragoût de poisson; en dessert, du raib (lait caillé) et une longue conversation pleine de fou-rires.

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