samedi 2 mai 2009

Maroc - Marrakech


Levée à 5h30, glups! Chouchou m'accompagne courageusement en voiture à l'aéroport. Le premier vol Bruxelles-Madrid se déroule sans histoire; je passe le plus clair du temps à dormir. Par contre, une fois à Madrid, je m'aperçois que ma carte Visa ne se trouve pas à sa place habituelle dans mon portefeuille. En réfléchissant, je réalise que j'ai dû l'oublier hier dans le distributeur de la place Jourdan où j'ai retiré des sous à changer à mon arrivée. Légère panique. J'appelle Chouchou pour lui demander de faire opposition, mais il a pu s'en passer des choses ces 17 dernières heures... Au pire, je pense que mon assurance devrait me rembourser. J'essaie de ne pas me laisser gâcher mon début de vacances, mais pour une angoissée naturelle comme moi, ce n'est pas évident.

L'avion d'Iberia Airlines se pose à Marrakech à 12h20 heure locale (14h20 en France). Le contrôle des passeports s'éternise. Dans le hall des arrivées, je retrouve Majoub, le chauffeur de taxi envoyé par le riad, un adorable vieux monsieur à moitié édenté qui conduit une minuscule Fiat pourrie et répond gentiment à toutes les questions dont je le bombarde. Sur le chemin, les massifs de roses et les nombreux arbres fleuris qui bordent les remparts d'ocre rouge de la medina me font pousser des cris de ravissement et oublier ma contrariété. Il fait très beau et ce premier contact avec le Maroc me remplit d'excitation.

Le riad se trouve à l'intérieur de la medina (vieille ville). Nous nous garons sur une petite place devant la mosquée Bab Doukkala et remontons à pied un derb (venelle) désert, dont quelques maisons se sont écroulées et offrent un spectacle assez peu engageant. En revanche, le riad Sahara Nour lui-même est somptueux, une véritable oasis de fraîcheur et de beauté au milieu de cette décrépitude. Je fais la connaissance de Samira, la très gentille gouvernante, puis de François, le propriétaire. Je suis la première arrivée. N'osant pas me lancer seule et avec un plan plus que sommaire dans le dédale de la medina, je m'installe dans le patio pour boire un thé à la menthe, me vernir les orteils (tongues power!) et commencer à dessiner.

Valérie (3 enfants, habite un village près de Montpellier, bosse dans le service informatique d'une grande banque) me rejoint vers 19h. Je suis affamée et fais honneur au repas du soir: salades de tomates, de courgettes et d'aubergines, poisson grillé avec haricots et pommes vapeur, salade de bananes et d'oranges à la cannelle (!). Vers 21h30, je vais me coucher avec "Heart and soul", le dernier Maeve Binchy dont je comprends assez vite qu'il ne va pas m'emballer. Les autres filles ne sont toujours pas là: une a raté son avion et doit attendre le suivant, deux autres sont retardées jusqu'à... 5h du matin!

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