dimanche 3 mai 2009

Maroc - Marrakech


Pas d'eau chaude pour me doucher ce matin: la journée commence bien... J'étais la première couchée hier soir; je suis la dernière levée ce matin. Hum. Je fais la connaissance des 4 autres stagiaires: Sylvie (Parisienne, grande habituée des stages de carnets de voyage), Pascale (pédiatre à Hendaye), les deux copines Doris (doyenne du groupe, me fait beaucoup penser à ma tante Jeanne) et Geneviève (passionnée de jardinage). Nous petit-déjeunons au salon puis avons droit à une interminable réunion d'information avec François sur la terrasse. Il nous fait perdre la moitié de la matinée en nous répétant le contenu de ses différents mails et nous recommande de ne pas tomber amoureuses d'un Marocain. Euh, de quoi je me mêle? Nous avons toutes entre 38 et 67 ans; je pense que nous sommes assez grandes pour faire nos propres choix...

Du coup, il est déjà tard lorsque nous partons pour le marché aux vieux livres, situé contre les remparts à l'extérieur de la medina. Dans les rues, nous devons faire attention aux très nombreux vélos et mobylettes qui ne ralentissent jamais. Et en l'absence de feux tricolores, traverser la moindre avenue s'avère un sport à haut risque. Après avoir acheté de vieux manuels scolaires à 10 dh pièce (environ 1 €) pour nous servir de papier de fond, nous faisons un tour dans un supermarché voisin. L'occasion de constater qu'ici, la monnaie est une denrée rare: même les caissières n'ont pas le change sur un pauvre billet de 200 dh!

Nous déjeunons au riad d'un succulent tajine de poulet aux citrons confits et aux olives vertes, suivi par des fraises à la cannelle (décidément!). A ce rythme-là, je crains que mes pantalons en toile déjà fort justes n'explosent avant la fin de la semaine... Puis nous faisons des exercices de frottage au pastel sur papier de soie ou papier imprimé. Mes Sennelier sont beaucoup trop gras; on dirait de l'huile colorée en bâton. Je ne suis qu'à moitié satisfaite du résultat mais note la technique dans un coin de ma tête pour une autre occasion.

Il pleut un peu en fin d'après-midi. Dès que le ciel se dégage, nous sortons faire un tour dans les souks. L'étroitesse des allées, l'entassement des marchandises dans les échoppes exiguës, les odeurs diverses et variées, les marchands qui ne cessent de nous interpeler: tout est tel que je l'imaginais. J'achète de beaux carnets en cuir dans une boutique dont Antonia connaît le propriétaire, plus une breloque en passemanterie rose et une petite théière marocaine pour ma collection; j'en repère aussi une grande, ancienne et très belle, que je repasserai peut-être chercher plus tard. Dîner au riad (kefta et aumônières à la glace vanille).

2 commentaires:

antonia a dit…

Super ton texte car il comporte plein de détails que je n'ai pas eu le temps de noter (comme les menus).

:-)

ARMALITE a dit…

C'est important la bouffe! (dit la fille qui ne parvient pas à regarder sa balance en face depuis trois jours et qui s'est remise activement à la Wii Fit depuis hier).