mardi 18 septembre 2007

Japon - Kyoto (Nijojo, Inari)

Nous n’avons pas mis de réveil et je n’émerge que vers 9h40 – heureusement que nous avions prévu de quoi petit-déjeuner dans la chambre ! Faute de trouver le bouton qui permet de faire couler l’eau chaude de la bouilloire électrique (un étrange appareil qui a la forme, la taille et le poids d’une friteuse), je remplis la théière à coups de tasse plongée dans l’appareil. J’adore commencer la journée en m’ébouillantant les mains.
Nous décollons vraiment tard. Passage à la poste centrale pour acheter des timbres et envoyer nos cartes postales. Récupération d’un plan des bus au Tourist Information Center. Tour rapide dans le grand magasin Isetan (bof), achat de nourriture pour ce soir et pour les prochains petits dej’, repas au comptoir d’un boui-boui du deuxième sous-sol. Passage éclair au ryokan pour déposer nos emplettes dans le frigo de la chambre, et « vrai » départ des activités touristiques de la journée vers 13h.
Lors de mon précédent séjour à Kyoto, je n’avais pas visité le Nijojo sis en plein milieu de la ville. C’est pourtant une forteresse assez impressionnante, même si l’on ne peut entrer que dans un seul des deux châteaux qu’elle abrite. J'admire dûment le système dit du "plancher rossignol": des lattes ajustées de façon à couiner dès que quelqu'un pose le pied dessus, afin que le seigneur des lieux ne puisse jamais ne faire surprendre par des assassins. Malgré tout, mon manque d’enthousiasme pour les vieilles pierres et le soleil de plomb qui se remet à taper dès qu’on met un pied dehors pour traverser les jardins m’empêchent d’apprécier l’endroit à sa juste valeur.
Nous prenons ensuite le JR de Nara jusqu’à Inari, un des deux seuls monuments que j’avais vraiment aimés à Kyoto la dernière fois (avec le Yasaka Shrine ; les temples shintoistes me plaisent décidément davantage que leurs équivalents bouddhistes : moins opulents, plus « spirituels »). La balade dans l’allée de tori oranges et noirs qui monte et descend parmi des collines boisées a toujours quelque chose de magique. Dieu sait pourtant que je ne suis branchée ni religion ni nature, mais cet endroit m’enchante littéralement. Il est comme hors du monde et du temps. Juste avant d’arriver à l’étang, j’entraîne Hawk à l’écart du chemin/escalier, parmi un mini-dédale d’autels, sous le prétexte de prendre des photos. Evidemment mes intentions sont tout autres. Nous sommes interrompus deux fois par d’autres touristes, la seconde au moment crucial. Je finis avec une ravissante tache sur mon avant-bras et lui sur sa main, ce qui nous vaut un grand fou-rire. Au lieu de revenir sur nos pas, nous complétons la petite boucle en quittant l’allée de portiques pour regagner notre point de départ. Hélas, toutes les boutiques sont fermées ; nous ne pouvons donc pas acheter de tori pour Joli Dragon.
Nous revenons à Kyoto vers 18h, trop tard pour une autre visite, trop tôt pour rentrer au ryokan. Nous zonons un peu dans les malls de la gare centrale, Porta et le Cube. De retour dans la chambre, nous mangeons les bento achetés le matin en regardant la Star Ac’ japonaise à la télé – encore plus naze que la version française, il fallait le faire ! Puis nous faisons une séance de photos : shibari pour moi, yukata pour Hawk. Certaines devraient bien donner.

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